Toute personne originaire de Casablanca, ou y ayant vécu un certain temps, sait que les pluies salvatrices y sont accueillies comme un moment de joie, presque comme une forme de détox, du fait qu’elles nettoient non seulement les rues, mais aussi les cœurs et les esprits des Casaouis. Sauf qu’il suffit de quelques gouttes de trop pour que cette parenthèse réjouissante vire à la frustration, tant les axes névralgiques du poumon économique du Royaume se retrouvent rapidement endommagés.
Casablanca n’est certes pas un cas isolé, comme en témoignent les vidéos qui ont circulé ce week-end d’un quartier populaire de Tanger noyé sous les eaux, rappelant tragiquement l’accident de l’usine de textile en 2021, où les inondations avaient causé la mort d’une vingtaine de personnes. Mais il n’empêche que le statut de la ville blanche fait d’elle un idéal-type pour évaluer l’efficacité des politiques publiques en matière de réhabilitation des réseaux d’assainissement.
L’effet des changements climatiques de plus en plus palpable n’est certes pas négligeable. Il n’empêche que la réponse à ce genre d’aléas devrait cesser d’être réactive pour devenir proactive à travers une démarche anticipative impliquant l’ensemble des acteurs, publics comme privés, centraux comme locaux. Évidemment, l’enjeu n’est pas de s’attarder sur l’épisode pluvieux lui-même, mais plutôt d’admettre que le Maroc, comme le reste du monde, est loin d’en avoir fini avec les averses orageuses intenses. Et dès que l’on s’éloigne des grandes métropoles, leurs conséquences réveillent régulièrement des oueds asséchés depuis des décennies, causant des pertes de vie pourtant évitables. L’idée est donc d’appeler à une implication locale plus rigoureuse, pour accompagner les programmes nationaux dédiés à ces phénomènes, notamment les plans Marshall engagés par les ministères de l’Équipement et de l’Intérieur. Les autorités locales gagneraient également à sensibiliser les habitants aux bons réflexes en cas de tempête. Ne serait-ce que pour éviter de revoir ces scènes d’habitants paniqués, tentant de racler l’eau de leurs rues au péril de leur propre sécurité !
Casablanca n’est certes pas un cas isolé, comme en témoignent les vidéos qui ont circulé ce week-end d’un quartier populaire de Tanger noyé sous les eaux, rappelant tragiquement l’accident de l’usine de textile en 2021, où les inondations avaient causé la mort d’une vingtaine de personnes. Mais il n’empêche que le statut de la ville blanche fait d’elle un idéal-type pour évaluer l’efficacité des politiques publiques en matière de réhabilitation des réseaux d’assainissement.
L’effet des changements climatiques de plus en plus palpable n’est certes pas négligeable. Il n’empêche que la réponse à ce genre d’aléas devrait cesser d’être réactive pour devenir proactive à travers une démarche anticipative impliquant l’ensemble des acteurs, publics comme privés, centraux comme locaux. Évidemment, l’enjeu n’est pas de s’attarder sur l’épisode pluvieux lui-même, mais plutôt d’admettre que le Maroc, comme le reste du monde, est loin d’en avoir fini avec les averses orageuses intenses. Et dès que l’on s’éloigne des grandes métropoles, leurs conséquences réveillent régulièrement des oueds asséchés depuis des décennies, causant des pertes de vie pourtant évitables. L’idée est donc d’appeler à une implication locale plus rigoureuse, pour accompagner les programmes nationaux dédiés à ces phénomènes, notamment les plans Marshall engagés par les ministères de l’Équipement et de l’Intérieur. Les autorités locales gagneraient également à sensibiliser les habitants aux bons réflexes en cas de tempête. Ne serait-ce que pour éviter de revoir ces scènes d’habitants paniqués, tentant de racler l’eau de leurs rues au péril de leur propre sécurité !
