Le bilan s'élève à quelque 16.250 morts Palestiniens constitué des trois quart de femmes et des enfants, dont plus de 1240 tombés depuis la fin de la «trêve humanitaire temporaire» du début de ce mois.
Dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, l'occupation israélienne a commis un nouveau massacre en bombardant une maison du bloc 2 sur la tête de ses habitants, ce qui a entraîné la mort et les blessures de plusieurs citoyens.
Dans le camp de Nuseirat, 7 citoyens ont été tués en raison du ciblage de la maison de Munir Younis dans le camp de Nuseirat, au milieu de la bande de Gaza, tandis que les tirs d’artillerie se poursuivaient dans l’est de la région centrale.
Mercredi matin, le directeur de la clinique gouvernementale de Khuza'a, Ramez Al-Najjar, et son fils Zaid, ont été tués lors de l'assaut de l'armée d'occupation dans la région de Rumaydah à Bani Suhaila, à l'est de Khan Yunis.
L'occupation a ciblé une école abritant des personnes déplacées à Bani Suhaila, à l'est de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, ce qui a fait de nombreux martyrs et de nombreux blessés.
Dans le camp de Jabalia, au nord de la bande de Gaza, l'occupation israélienne a commis un nouveau massacre en bombardant une maison du bloc 2 sur la tête de ses habitants, ce qui a entraîné la mort et les blessures de plusieurs citoyens.
Dans le camp de Nuseirat, 7 citoyens ont été tués en raison du ciblage de la maison de Munir Younis dans le camp de Nuseirat, au milieu de la bande de Gaza, tandis que les tirs d’artillerie se poursuivaient dans l’est de la région centrale.
Mercredi matin, le directeur de la clinique gouvernementale de Khuza'a, Ramez Al-Najjar, et son fils Zaid, ont été tués lors de l'assaut de l'armée d'occupation dans la région de Rumaydah à Bani Suhaila, à l'est de Khan Yunis.
L'occupation a ciblé une école abritant des personnes déplacées à Bani Suhaila, à l'est de Khan Yunis, au sud de la bande de Gaza, ce qui a fait de nombreux martyrs et de nombreux blessés.
Tirs d’hélicoptères et fumigènes sur les écoles
Des sources locales ont affirmé que des hélicoptères israéliens ont ouvert le feu sur les zones orientales de Khan Yunis, tandis que les forces d'occupation ont tiré des fumigènes en direction d'une école pour personnes déplacées près du rond-point de Bani Suhaila.
Les forces d'occupation pénétrant dans l'est de Khan Yunis ont assiégé des familles dans plus d'un quartier de la ville de Bani Suhaila, au milieu d'appels à la Croix-Rouge pour qu'elle coordonne leur sortie compte tenu de la détérioration de leurs conditions humanitaires.
Des sources du Hamas et du Jihad islamique ont indiqué à l'AFP que leurs combattants mènent de violents affrontements avec les troupes israéliennes dans le but de les empêcher d'entrer dans Khan Younès et les secteurs situés à l'est de la ville, ainsi que dans les camps de réfugiés à proximité.
Selon le bureau de presse du gouvernement du Hamas, des tirs d'artillerie ont fait "des dizaines de morts et de blessés" dans la nuit de mardi à mercredi dans plusieurs villages à l'est de Khan Younès, et l'armée israélienne a également attaqué plusieurs autres secteurs de la bande de Gaza.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, des frappes aériennes israéliennes contre le camp de Nousseirat, dans le centre du territoire, ont fait ainsi six morts et 14 blessés. D'après la même source, d'autres frappes sur le camp de Jabalia ont fait plusieurs morts et blessés, et le directeur d'une clinique de Khan Younès, Ramez al-Najjar, a été tué dans un raid israélien contre son domicile.
« Il n'y a aucun endroit pour nous abriter »
Sur sa chaîne Telegram, l'armée israélienne a par ailleurs affirmé avoir tué "la plupart des hauts commandants" des brigades du Hamas opérant depuis un réseau de tunnels dans le nord de la bande de Gaza, et a diffusé une photo montrant cinq hauts responsables du mouvement palestinien qu'elle dit avoir "éliminés".
Depuis la reprise des hostilités le 1er décembre à l'expiration d'une trêve de sept jours, des centaines de milliers de civils venus se réfugier lors de la première phase de la guerre sont désormais contraints de fuir sur quelques kilomètres pour tenter d'échapper une nouvelle fois aux bombes et aux combats qui s'étendent vers le sud.
"Nous voici, errant dans les vastes étendues de la terre de Dieu, à la recherche d'un lieu où nous réfugier. Il semble qu'il n'y ait aucun endroit pour nous abriter", se lamente auprès de l'AFP Oumm Mahmud Tanasi, une habitante de Khan Younès en route vers Rafah, à la frontière avec l'Egypte.
"Aucun endroit n'est sûr à Gaza. Ni les hôpitaux, ni les abris, ni les camps de réfugiés. Personne n'est en sécurité. Ni les enfants. Ni les travailleurs de la santé. Ni les humanitaires. Ce mépris flagrant des bases de l'humanité doit cesser", a affirmé le coordinateur de l'aide d'urgence de l'ONU, Martin Griffiths, cité dans un communiqué.
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a souligné que la distribution de l'aide humanitaire était désormais "presque impossible" dans la bande de Gaza et que la reprise des hostilités "ne fera qu'intensifier la crise alimentaire catastrophique qui menace déjà de submerger la population civile".
Selon le Bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (Ocha), Rafah est désormais le seul endroit du territoire où de l'aide humanitaire est encore distribuée, en quantité limitée. L'aide n'arrive pratiquement plus à Khan Younès, et l'accès aux zones situées plus au nord est coupé depuis la reprise des combats.
L'armée israélienne largue chaque jour sur Khan Younès des tracts avertissant de l'imminence d'un bombardement, ordonnant aux habitants de quitter leur quartier. Mais l'ONU, qui a calculé que 28% du territoire la bande de Gaza tombe désormais sous le coup de ces ordres d'évacuation, a jugé "impossible" de mettre en place des zones sécurisées pour accueillir les civils telles que désignées par Israël.
L'ONU estime à 1,9 million, soit environ de 85% la population, les personnes qui ont été déplacées de force dans la bande de Gaza où plus de la moitié des habitations sont détruites ou endommagées.
Gaza au seuil d’«une catastrophe humanitaire»
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies (PAM) a mis en garde contre une "catastrophe humanitaire imminente" dans la bande de Gaza, soulignant qu'une paix durable est le seul moyen de l'éviter.
Le PAM, basé à Rome, a déclaré mardi dans un communiqué que la reprise des combats à Gaza intensifierait la crise alimentaire catastrophique qui pèse déjà sur les civils.
Le communiqué indique que la trêve humanitaire, qui a duré 7 jours et s'est terminée début décembre, a fourni au Programme et à ses partenaires un environnement relativement sûr pour élargir la portée des opérations de secours.
Il a indiqué que la trêve a permis de doubler le nombre de points de distribution en dehors des abris et de livrer de la nourriture dans certains endroits inaccessibles du nord de la bande de Gaza.
Aussi le PAM affirme avoir touché environ 250.000 personnes en une semaine seulement, mais la reprise des combats a rendu la distribution de l'aide largement impossible. Il a expliqué qu'il s'agit d'un désastre pour la population de Gaza, qui compte plus de deux millions de personnes et dépend de l'aide alimentaire comme seule source de subsistance.
Il a noté que seule une paix durable pourrait mettre fin aux souffrances et empêcher une catastrophe humanitaire imminente.
Le PAM, basé à Rome, a déclaré mardi dans un communiqué que la reprise des combats à Gaza intensifierait la crise alimentaire catastrophique qui pèse déjà sur les civils.
Le communiqué indique que la trêve humanitaire, qui a duré 7 jours et s'est terminée début décembre, a fourni au Programme et à ses partenaires un environnement relativement sûr pour élargir la portée des opérations de secours.
Il a indiqué que la trêve a permis de doubler le nombre de points de distribution en dehors des abris et de livrer de la nourriture dans certains endroits inaccessibles du nord de la bande de Gaza.
Aussi le PAM affirme avoir touché environ 250.000 personnes en une semaine seulement, mais la reprise des combats a rendu la distribution de l'aide largement impossible. Il a expliqué qu'il s'agit d'un désastre pour la population de Gaza, qui compte plus de deux millions de personnes et dépend de l'aide alimentaire comme seule source de subsistance.
Il a noté que seule une paix durable pourrait mettre fin aux souffrances et empêcher une catastrophe humanitaire imminente.