
Intervenant jeudi lors de la présentation du budget de son ministère pour l’année 2023, devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des Représentants, le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri a indiqué qu’un total de 9336 employés ont participé aux grèves enregistrées dans le pays en 2022, entraînant la perte de 51 927 jours de travail.
Il a été recensé un total de 55 grèves au niveau de 45 institutions, a fait savoir le ministre, ajoutant que 43 267 conflits individuels ont été relevés et un total de 95 407 plaintes notifiées, contre 774 conflits collectifs dans 752 institutions totalisant 83.818 employés.
Par ailleurs des statistiques du Haut Commissariat au Plan, citées par Younes Sekkouri, font ressortir que le secteur informel représente environ 11,5 % du Produit Intérieur Brut (PIB), ajoutant que le volume du travail non rémunéré représente 16% du volume total des emplois.
S’agissant du poids du secteur informel par rapport au volume d’emplois, il a atteint 36 %, en dehors de l’agriculture, tandis que le volume de l’emploi indécent a atteint 9,3% du volume total.
Dans le même sillage, le ministre a passé en revue les problématiques qui entravent le développement de l’emploi au Maroc, notamment la faible institutionnalisation et l’irrégularité du dialogue social, voire son absence quand il s’agit d’importantes questions sociétales tels que l’égalité des sexes, l’emploi et l'investissement ainsi que la persistance des conflits collectifs.
S’ajoutent à cela, le faible engagement des employés dans les organisations syndicales, car seules trois centrales syndicales bénéficient du statut de syndicat le plus représentatif sur un total de 34, a-t-il précisé.
Le ministre de tutelle a de même souligné les enjeux de la généralisation du système de protection sociale, relevant la réussite de ce chantier est tributaire du règlement de certaines problématiques, notamment son coût élevé et la capacité limitée de certains groupes à s’acquitter des contributions.
Il a été recensé un total de 55 grèves au niveau de 45 institutions, a fait savoir le ministre, ajoutant que 43 267 conflits individuels ont été relevés et un total de 95 407 plaintes notifiées, contre 774 conflits collectifs dans 752 institutions totalisant 83.818 employés.
Par ailleurs des statistiques du Haut Commissariat au Plan, citées par Younes Sekkouri, font ressortir que le secteur informel représente environ 11,5 % du Produit Intérieur Brut (PIB), ajoutant que le volume du travail non rémunéré représente 16% du volume total des emplois.
S’agissant du poids du secteur informel par rapport au volume d’emplois, il a atteint 36 %, en dehors de l’agriculture, tandis que le volume de l’emploi indécent a atteint 9,3% du volume total.
Dans le même sillage, le ministre a passé en revue les problématiques qui entravent le développement de l’emploi au Maroc, notamment la faible institutionnalisation et l’irrégularité du dialogue social, voire son absence quand il s’agit d’importantes questions sociétales tels que l’égalité des sexes, l’emploi et l'investissement ainsi que la persistance des conflits collectifs.
S’ajoutent à cela, le faible engagement des employés dans les organisations syndicales, car seules trois centrales syndicales bénéficient du statut de syndicat le plus représentatif sur un total de 34, a-t-il précisé.
Le ministre de tutelle a de même souligné les enjeux de la généralisation du système de protection sociale, relevant la réussite de ce chantier est tributaire du règlement de certaines problématiques, notamment son coût élevé et la capacité limitée de certains groupes à s’acquitter des contributions.