Et même après son adoption finale, un nouveau coup de théâtre est venu relancer la crise : les services de la préfecture de Fès, ont purement et simplement rejeté le budget 2026, selon une source fiable ayant requis l’anonymat.
Contacté par L’Opinion, Mohamed Kheyi, chef de file du PJD dans l’opposition, confirme le rejet du budget de la ville de Fès et apporte des précisions sur les motifs avancés par les services de tutelle. Selon lui, le premier grief concerne un important déséquilibre budgétaire, lié à la fiabilité des prévisions de recettes, avec un écart estimé à près de 30 millions de dirhams, imputé directement à la gestion du maire.
Le second motif porte sur le non-respect du taux de 10% dédié aux arrondissements, une obligation légale que la commune n’aurait pas honorée dans sa répartition budgétaire.
Malgré nos multiples tentatives pour joindre le président du conseil communal de Fès afin de recueillir ses explications sur le rejet du budget 2026, ce dernier est resté injoignable, son téléphone sonnant dans le vide. Ce silence ajoute un nouveau volet à la crise politique et institutionnelle qui paralyse actuellement la ville.
À la suite de ce nouveau revers, le président du conseil communal de Fès se retrouve une fois de plus face à une situation critique. Entre l’absentéisme persistant de sa majorité et la pression des délais juridiques, il est désormais pris en étau par deux contraintes lourdes qui paralysent totalement l’action communale. La ville de Fès se retrouve ainsi plongée dans un blocage institutionnel difficilement acceptable.
Selon les dispositions de la loi organique 113-14, le rejet du budget de la ville de Fès place automatiquement le conseil communal devant l’obligation de se réunir en session extraordinaire dans un délai de 15 jours afin de procéder à une nouvelle adoption, après correction des déséquilibres et irrégularités relevés par les services de la tutelle. Il s’agit du scénario normal prévu par la loi pour rétablir le fonctionnement budgétaire et permettre à la commune de poursuivre ses engagements.
Cependant, si cette session extraordinaire échoue à nouveau -que ce soit en raison de l’absence de quorum, du refus d’adopter un budget conforme ou de la persistance du blocage politique -la loi prévoit le passage au scénario suivant, beaucoup plus lourd : mise en demeure du conseil, possibilité de saisine du tribunal administratif et, en dernier ressort, dissolution du conseil communal et nomination d’une délégation spéciale chargée d’expédier les affaires courantes. Ainsi, Fès se trouve aujourd’hui à la croisée de ces mécanismes juridiques.
Contacté par L’Opinion, Mohamed Kheyi, chef de file du PJD dans l’opposition, confirme le rejet du budget de la ville de Fès et apporte des précisions sur les motifs avancés par les services de tutelle. Selon lui, le premier grief concerne un important déséquilibre budgétaire, lié à la fiabilité des prévisions de recettes, avec un écart estimé à près de 30 millions de dirhams, imputé directement à la gestion du maire.
Le second motif porte sur le non-respect du taux de 10% dédié aux arrondissements, une obligation légale que la commune n’aurait pas honorée dans sa répartition budgétaire.
Malgré nos multiples tentatives pour joindre le président du conseil communal de Fès afin de recueillir ses explications sur le rejet du budget 2026, ce dernier est resté injoignable, son téléphone sonnant dans le vide. Ce silence ajoute un nouveau volet à la crise politique et institutionnelle qui paralyse actuellement la ville.
À la suite de ce nouveau revers, le président du conseil communal de Fès se retrouve une fois de plus face à une situation critique. Entre l’absentéisme persistant de sa majorité et la pression des délais juridiques, il est désormais pris en étau par deux contraintes lourdes qui paralysent totalement l’action communale. La ville de Fès se retrouve ainsi plongée dans un blocage institutionnel difficilement acceptable.
Selon les dispositions de la loi organique 113-14, le rejet du budget de la ville de Fès place automatiquement le conseil communal devant l’obligation de se réunir en session extraordinaire dans un délai de 15 jours afin de procéder à une nouvelle adoption, après correction des déséquilibres et irrégularités relevés par les services de la tutelle. Il s’agit du scénario normal prévu par la loi pour rétablir le fonctionnement budgétaire et permettre à la commune de poursuivre ses engagements.
Cependant, si cette session extraordinaire échoue à nouveau -que ce soit en raison de l’absence de quorum, du refus d’adopter un budget conforme ou de la persistance du blocage politique -la loi prévoit le passage au scénario suivant, beaucoup plus lourd : mise en demeure du conseil, possibilité de saisine du tribunal administratif et, en dernier ressort, dissolution du conseil communal et nomination d’une délégation spéciale chargée d’expédier les affaires courantes. Ainsi, Fès se trouve aujourd’hui à la croisée de ces mécanismes juridiques.





















