Le président syrien par intérim a affirmé que son pays est engagé dans des négociations directes avec Israël, révélant qu'un accord final est imminent, à condition que les forces israéliennes se retirent du territoire syrien.
Dans une interview accordée au Washington Post, il a déclaré : «Nous avons réalisé des progrès significatifs vers un accord final, mais pour y parvenir, Israël doit se retirer aux frontières d'avant le 8 décembre», ajoutant que «les États-Unis participent à ces négociations avec nous, et de nombreux acteurs internationaux soutiennent notre position sur ce sujet». Il a affirmé que l'avancée d'Israël en Syrie ne découle pas de préoccupations sécuritaires, mais d'ambitions expansionnistes, déclarant qu’«Israël a toujours prétendu craindre la menace que représentent les milices iraniennes et le Hezbollah. Or, c'est nous qui avons chassé ces forces de Syrie».
Il a souligné que «depuis le 8 décembre, Israël a mené plus d'un millier de frappes aériennes sur la Syrie, notamment des bombardements sur le palais présidentiel et le ministère de la Défense. Pourtant, nous n'avons pas riposté à ces attaques car nous voulons reconstruire la Syrie».
Il a affirmé qu’«il est difficile de parler d’une zone totalement démilitarisée, car dans toute situation chaotique, qui la protégera ? Et si cette zone sert de base arrière pour attaquer Israël, qui en sera responsable ?».
Concernant la situation intérieure en Syrie, al-Sharaa a souligné que «certains groupes ont des intérêts particuliers et aspirent à l’indépendance ou à l’autonomie. Certains d’entre eux cherchent à justifier leurs intérêts en se servant de leur appartenance religieuse ou sectaire comme prétexte».
Il a déclaré : «Ils parlent d'une menace existentielle pour leur secte ou leurs croyances, mais en Syrie, nous vivons en coexistence avec de multiples groupes religieux depuis plus de 1400 ans, et nous préservons encore cette diversité et cette vie partagée». Il a averti que «la division persistante de la Syrie ou la présence de toute force militaire échappant au contrôle du gouvernement crée un terreau fertile pour la résurgence de Daech».
Il a proposé que «les forces américaines présentes en Syrie supervisent le processus d'intégration des Forces démocratiques syriennes au sein de l'appareil sécuritaire de l'État central, ce dernier assumant la responsabilité de la protection de son territoire».
Dans une interview accordée au Washington Post, il a déclaré : «Nous avons réalisé des progrès significatifs vers un accord final, mais pour y parvenir, Israël doit se retirer aux frontières d'avant le 8 décembre», ajoutant que «les États-Unis participent à ces négociations avec nous, et de nombreux acteurs internationaux soutiennent notre position sur ce sujet». Il a affirmé que l'avancée d'Israël en Syrie ne découle pas de préoccupations sécuritaires, mais d'ambitions expansionnistes, déclarant qu’«Israël a toujours prétendu craindre la menace que représentent les milices iraniennes et le Hezbollah. Or, c'est nous qui avons chassé ces forces de Syrie».
Il a souligné que «depuis le 8 décembre, Israël a mené plus d'un millier de frappes aériennes sur la Syrie, notamment des bombardements sur le palais présidentiel et le ministère de la Défense. Pourtant, nous n'avons pas riposté à ces attaques car nous voulons reconstruire la Syrie».
Il a affirmé qu’«il est difficile de parler d’une zone totalement démilitarisée, car dans toute situation chaotique, qui la protégera ? Et si cette zone sert de base arrière pour attaquer Israël, qui en sera responsable ?».
Concernant la situation intérieure en Syrie, al-Sharaa a souligné que «certains groupes ont des intérêts particuliers et aspirent à l’indépendance ou à l’autonomie. Certains d’entre eux cherchent à justifier leurs intérêts en se servant de leur appartenance religieuse ou sectaire comme prétexte».
Il a déclaré : «Ils parlent d'une menace existentielle pour leur secte ou leurs croyances, mais en Syrie, nous vivons en coexistence avec de multiples groupes religieux depuis plus de 1400 ans, et nous préservons encore cette diversité et cette vie partagée». Il a averti que «la division persistante de la Syrie ou la présence de toute force militaire échappant au contrôle du gouvernement crée un terreau fertile pour la résurgence de Daech».
Il a proposé que «les forces américaines présentes en Syrie supervisent le processus d'intégration des Forces démocratiques syriennes au sein de l'appareil sécuritaire de l'État central, ce dernier assumant la responsabilité de la protection de son territoire».





















