Désormais, les principaux acteurs - dont Israël, le Hamas, les États-Unis et diverses nations -s'apprêtent à entamer une deuxième phase bien plus complexe, susceptible de redessiner le paysage du Moyen-Orient.
Le plan en 20 points du président américain, approuvé par le Conseil de Sécurité de l'ONU, propose une vision ambitieuse pour mettre fin au contrôle du Hamas sur Gaza. En cas de succès, il permettrait la reconstruction d'une Gaza démilitarisée sous supervision internationale, la normalisation des relations entre Israël et le monde arabe et l'éventuelle ascension vers l'indépendance palestinienne.
Mais si l'accord s'enlise, Gaza pourrait se retrouver piégée dans une situation d'instabilité chronique pour les années à venir.
Le Hamas conserverait le contrôle de certaines parties du territoire, l'armée israélienne maintiendrait une occupation illimitée et ses habitants seraient sans abri, sans emploi, incapables de voyager à l'étranger et dépendants de l'aide internationale pour survivre.
Cheikh Mohammed ben Abdelrahman Al Thani, Premier ministre du Qatar et médiateur clé, a déclaré ce week-end que le cessez-le-feu se trouvait à un tournant critique, tandis que le Premier ministre israélien doit se rendre à la Maison Blanche ce mois-ci pour discuter des prochaines étapes.
Le plan de Trump prévoit l’établissement d’une Force internationale de stabilisation – chargée de maintenir la sécurité et de former la police palestinienne en vue d'un éventuel déploiement. Cette force n'a pas encore été constituée et aucune date de déploiement n'a été annoncée. Certains pays – dont l'Égypte, la Turquie, l'Indonésie et le Pakistan – se sont déclarés prêts à y participer. Aucune décision ferme n'a encore été prise. Un responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat pour évoquer des discussions diplomatiques, prévoit un déploiement de troupes au sol début 2026.
Cependant, la structure de commandement et les autorités de cette force restent inconnues.
Israël se montre réticent à confier sa sécurité à un organisme international.
Le plan en 20 points du président américain, approuvé par le Conseil de Sécurité de l'ONU, propose une vision ambitieuse pour mettre fin au contrôle du Hamas sur Gaza. En cas de succès, il permettrait la reconstruction d'une Gaza démilitarisée sous supervision internationale, la normalisation des relations entre Israël et le monde arabe et l'éventuelle ascension vers l'indépendance palestinienne.
Mais si l'accord s'enlise, Gaza pourrait se retrouver piégée dans une situation d'instabilité chronique pour les années à venir.
Le Hamas conserverait le contrôle de certaines parties du territoire, l'armée israélienne maintiendrait une occupation illimitée et ses habitants seraient sans abri, sans emploi, incapables de voyager à l'étranger et dépendants de l'aide internationale pour survivre.
Cheikh Mohammed ben Abdelrahman Al Thani, Premier ministre du Qatar et médiateur clé, a déclaré ce week-end que le cessez-le-feu se trouvait à un tournant critique, tandis que le Premier ministre israélien doit se rendre à la Maison Blanche ce mois-ci pour discuter des prochaines étapes.
Le plan de Trump prévoit l’établissement d’une Force internationale de stabilisation – chargée de maintenir la sécurité et de former la police palestinienne en vue d'un éventuel déploiement. Cette force n'a pas encore été constituée et aucune date de déploiement n'a été annoncée. Certains pays – dont l'Égypte, la Turquie, l'Indonésie et le Pakistan – se sont déclarés prêts à y participer. Aucune décision ferme n'a encore été prise. Un responsable américain, s'exprimant sous couvert d'anonymat pour évoquer des discussions diplomatiques, prévoit un déploiement de troupes au sol début 2026.
Cependant, la structure de commandement et les autorités de cette force restent inconnues.
Israël se montre réticent à confier sa sécurité à un organisme international.
Pas de désarmement tant que les territoires sont occupés
Trump s’est auto-proclamé président d’un Conseil international chargé de superviser un comité de technocrates palestiniens gérant les affaires courantes de Gaza. Ce conseil supervisera la reconstruction et un processus de réforme ouvert mené par l'Autorité palestinienne, dans le but de permettre un jour à l'autorité internationalement reconnue de gouverner Gaza.
Toutefois et à ce jour, Trump demeure le seul membre du conseil officiellement (auto)nommé, bien que le nom de l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair ait été évoqué.
Pour ce qui est de la reconstruction de l’enclave palestinienne, le plan de Trump prévoit un plan de développement économique pour «reconstruire et dynamiser Gaza».
L'accord de cessez-le-feu prévoit le démantèlement de toutes les armes du Hamas sous la supervision d'observateurs internationaux. Les militants qui désarmeront bénéficieront d'une amnistie et de la possibilité de quitter Gaza.
Si Bassem Naim, haut responsable du Hamas, a déclaré à l'Associated Press que le mouvement était disposé à «geler ou stocker» ses armes pendant la durée d'un processus politique, qui pourrait s'étaler sur plusieurs années, il ne faudrait pas oublier que l'idéologie du Hamas, repose sur la résistance armée contre Israël, et tant qu'Israël n'aura pas mis fin à son occupation des territoires palestiniens le mouvement ne désarmera pas.
Actuellement, Israël contrôle un peu plus de la moitié de Gaza et aucun calendrier précis n'a été établi pour les retraits ultérieurs. Un responsable militaire israélien, le lieutenant-général Eyal Zamir, a qualifié la Ligne jaune, qui sépare la partie de Gaza contrôlée par Israël du reste du territoire, de «nouvelle frontière» servant de «ligne de défense avancée pour nos communautés».





















