Une salve d'attaques intervient à la veille d'un appel annoncé par le président américain avec son homologue russe pour tenter de mettre fin au conflit.
Vendredi, les discussions de paix russo-ukrainiennes menées à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022, ont mis en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou - maximalistes - et celles de Kiev, dont l'armée souffre sur le front.
Vladimir Poutine a insisté à la télévision d'Etat vouloir "éliminer les causes" du conflit, "créer les conditions d'une paix durable" et "garantir la sécurité de l'État russe".
Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie "a attaqué avec 273 drones explosifs de type +Shahed+ et des leurres", dont 88 ont été détruits, a indiqué au matin l'armée de l'air ukrainienne.
Ce chiffre de 273 drones lancés est "un record", a déploré la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko, assurant que "l'objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils".
"Une femme est morte de ses blessures à la suite d'une attaque ennemie" près de Kiev, a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration militaire régionale, Mykola Kalachnyk.
Il a fait état de trois blessés hospitalisés, dont un enfant de quatre ans.
Cette attaque a notamment touché "un immeuble d'habitation", ont dénoncé dans un communiqué les secours ukrainiens.
Les positions des protagonistes restent inconciliables
Vendredi, les discussions de paix russo-ukrainiennes menées à Istanbul, les premières depuis le printemps 2022, ont mis en exergue le gouffre qui sépare les positions de Moscou - maximalistes - et celles de Kiev, dont l'armée souffre sur le front.
Vladimir Poutine a insisté à la télévision d'Etat vouloir "éliminer les causes" du conflit, "créer les conditions d'une paix durable" et "garantir la sécurité de l'État russe".
Dans la nuit de samedi à dimanche, la Russie "a attaqué avec 273 drones explosifs de type +Shahed+ et des leurres", dont 88 ont été détruits, a indiqué au matin l'armée de l'air ukrainienne.
Ce chiffre de 273 drones lancés est "un record", a déploré la vice-Première ministre Ioulia Svyrydenko, assurant que "l'objectif de la Russie est clair: continuer à massacrer des civils".
"Une femme est morte de ses blessures à la suite d'une attaque ennemie" près de Kiev, a indiqué sur Telegram le responsable de l'administration militaire régionale, Mykola Kalachnyk.
Il a fait état de trois blessés hospitalisés, dont un enfant de quatre ans.
Cette attaque a notamment touché "un immeuble d'habitation", ont dénoncé dans un communiqué les secours ukrainiens.
Les positions des protagonistes restent inconciliables
Cette série d'attaques nocturnes venant de Russie a engendré une avalanche de condamnations de la part des responsables ukrainiens. "Pour la Russie, les négociations d'Istanbul ne sont qu'une couverture, Poutine veut la guerre", a cinglé Andriï Iermak, chef de l'administration présidentielle.
"Voilà à quoi ressemble le +véritable désir de paix+ de Poutine", a embrayé Rouslan Stefantchouk, le président de la Rada, le Parlement ukrainien.
De son côté, l'armée russe a revendiqué la prise d'une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).
Vendredi à Istanbul, les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, n'ont pas abouti à une trêve entre les belligérants, pourtant réclamée par Kiev et ses alliés occidentaux.
En l'absence d'avancée majeure obtenue -seul un échange de prisonniers a été conclu-, Donald Trump a déclaré samedi qu'il parlerait à Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant d'échanger avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants d'Etats membres de l'Otan.
Objectif de l'appel: "Mettre fin au +bain de sang+", a déclaré sur sa plateforme Truth Social le président américain, qui depuis son retour à la Maison Blanche pousse Moscou et Kiev à cesser les combats. Cet échange téléphonique "est en préparation", a confirmé samedi soir le Kremlin à l'agence d'Etat TASS.
En l'état, comme l'a montré la réunion bilatérale de vendredi, sous médiation turque, qui a duré moins de deux heures, les positions des Russes et des Ukrainiens restent inconciliables.
"Voilà à quoi ressemble le +véritable désir de paix+ de Poutine", a embrayé Rouslan Stefantchouk, le président de la Rada, le Parlement ukrainien.
De son côté, l'armée russe a revendiqué la prise d'une nouvelle localité, Bagatyr, dans la région de Donetsk (est).
Vendredi à Istanbul, les premiers pourparlers de paix entre Ukrainiens et Russes depuis 2022, n'ont pas abouti à une trêve entre les belligérants, pourtant réclamée par Kiev et ses alliés occidentaux.
En l'absence d'avancée majeure obtenue -seul un échange de prisonniers a été conclu-, Donald Trump a déclaré samedi qu'il parlerait à Vladimir Poutine pour évoquer une fin à la guerre, avant d'échanger avec Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants d'Etats membres de l'Otan.
Objectif de l'appel: "Mettre fin au +bain de sang+", a déclaré sur sa plateforme Truth Social le président américain, qui depuis son retour à la Maison Blanche pousse Moscou et Kiev à cesser les combats. Cet échange téléphonique "est en préparation", a confirmé samedi soir le Kremlin à l'agence d'Etat TASS.
En l'état, comme l'a montré la réunion bilatérale de vendredi, sous médiation turque, qui a duré moins de deux heures, les positions des Russes et des Ukrainiens restent inconciliables.