Rappelant que cette visite intervient dans le sillage de la conférence de New York, du plan présenté par le président américain et au lendemain du cessez-le-feu à Gaza, conclu sous son égide, le président français a assuré son homologue palestinien de la détermination de la France pour «continuer d'avancer sur la base des 20 points proposés par les États-Unis et ouvrant la porte à la paix et la constitution d'un État palestinien». «C'est à cette fin que nous avons pris aujourd'hui ensemble la décision de mettre en place un comité conjoint pour la consolidation de l'État de Palestine», a indiqué M. Macron, précisant que ce comité qui sera chargé de travailler sur tous les aspects juridiques, constitutionnels, institutionnels et organisationnels, contribuera «au travail d'élaboration d'une nouvelle constitution» et visera à «parachever l'ensemble des conditions d'un tel État de Palestine».
Tout en soulignant la disposition de la France à contribuer à «la stabilisation de Gaza sur les volets sécuritaires, humanitaires et politiques, en étroite coordination avec l'Autorité palestinienne, les États-Unis, Israël et tous les partenaires régionaux», Macron a affirmé qu’«à Gaza, la priorité va à l'urgence humanitaire». «L'acheminement immédiat, sûr et sans entrave, de l'aide humanitaire dans toute la bande de Gaza doit être assuré. Sous l'égide des Nations Unies, dans le respect des principes du droit international humanitaire», a insisté le président français, précisant à cet égard que la France contribuera une nouvelle fois à hauteur de 100 millions d'euros à la réponse humanitaire pour 2025. Et d’ajouter que «la France jouera toute sa part à la conférence sur la reconstruction qui se tiendra au Caire».
Tout en soulignant la disposition de la France à contribuer à «la stabilisation de Gaza sur les volets sécuritaires, humanitaires et politiques, en étroite coordination avec l'Autorité palestinienne, les États-Unis, Israël et tous les partenaires régionaux», Macron a affirmé qu’«à Gaza, la priorité va à l'urgence humanitaire». «L'acheminement immédiat, sûr et sans entrave, de l'aide humanitaire dans toute la bande de Gaza doit être assuré. Sous l'égide des Nations Unies, dans le respect des principes du droit international humanitaire», a insisté le président français, précisant à cet égard que la France contribuera une nouvelle fois à hauteur de 100 millions d'euros à la réponse humanitaire pour 2025. Et d’ajouter que «la France jouera toute sa part à la conférence sur la reconstruction qui se tiendra au Caire».
Situation alarmante en Cisjordanie
Pour sa part, le président palestinien a salué le soutien important apporté par la France au peuple palestinien et a réitéré sa gratitude à son homologue français, pour la reconnaissance par la France de l'État de Palestine. En outre, il a informé le président Macron de l'escalade israélienne en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est, la poursuite de la colonisation et le terrorisme perpétré par les colons, ainsi que les attaques contre les lieux saints chrétiens et musulmans. Il a aussi évoqué la situation économique et financière difficile que traverse l'État de Palestine, conséquence de l'asphyxie continue de l'économie palestinienne par Israël et de la fragilisation des institutions étatiques palestiniennes. Il a appelé la France à faire pression sur Israël pour qu'il débloque les fonds palestiniens retenus et cesse d'en prélever des sommes sous quelque prétexte que ce soit.
Macron a indiqué avoir évoqué avec le dirigeant palestinien «la situation alarmante» en Cisjordanie, alors que «la violence des colons et l'accélération des projets de colonisation atteignent de nouveaux records qui menacent la stabilité de la Cisjordanie et constituent des violations du droit international», et réaffirmé à cet égard, la position de la France considérant que «les projets d'annexion partielle ou totale, légale ou de facto, constituent une ligne rouge à laquelle nous réagirons fortement avec nos partenaires européens s'ils étaient mis en œuvre».





















