Réunissant des dizaines de troupes venues de tout le Royaume, et plus de 600 chevaux, l’événement a mis en lumière la richesse culturelle et historique que porte la Tbourida.
Pour Hicham Aïroud, cette tradition incarne un enracinement profond dans l’histoire et l’identité du Maroc : « Cette synesthésie équestre, artistique et symbolique mérite une valorisation institutionnelle à la mesure de sa portée civilisationnelle, a t-il affirmé»
« Chaque mouvement du cavalier, chaque broderie, chaque rythme de la fanfare Ammariya renvoie à des siècles de mémoire collective », a-t-il déclaré. Plus qu’un art équestre, la Tbourida est un langage codifié, transmis de génération en génération depuis le XVIIe siècle.
Les démonstrations finales ont brillamment illustré les trois dimensions fondamentales de cette pratique : la précision technique des manœuvres, la richesse de l’artisanat traditionnel — du cuir aux broderies — et la profondeur symbolique des rituels. Cet ancrage pluriel confère à la Tbourida une dimension identitaire puissante et une portée culturelle qui appelle des mesures concrètes de préservation.
Outre sa portée culturelle, le festival affirme également son rôle de catalyseur économique. Avec une augmentation des partenariats enregistrés avec les opérateurs touristiques, la manifestation s’inscrit dans une dynamique de patrimonialisation vivante, intégrant pleinement les enjeux de développement régional.
Bref, la Tbourida n’est plus seulement un héritage à contempler : elle devient un moteur d’avenir.
Pour Hicham Aïroud, cette tradition incarne un enracinement profond dans l’histoire et l’identité du Maroc : « Cette synesthésie équestre, artistique et symbolique mérite une valorisation institutionnelle à la mesure de sa portée civilisationnelle, a t-il affirmé»
« Chaque mouvement du cavalier, chaque broderie, chaque rythme de la fanfare Ammariya renvoie à des siècles de mémoire collective », a-t-il déclaré. Plus qu’un art équestre, la Tbourida est un langage codifié, transmis de génération en génération depuis le XVIIe siècle.
Les démonstrations finales ont brillamment illustré les trois dimensions fondamentales de cette pratique : la précision technique des manœuvres, la richesse de l’artisanat traditionnel — du cuir aux broderies — et la profondeur symbolique des rituels. Cet ancrage pluriel confère à la Tbourida une dimension identitaire puissante et une portée culturelle qui appelle des mesures concrètes de préservation.
Outre sa portée culturelle, le festival affirme également son rôle de catalyseur économique. Avec une augmentation des partenariats enregistrés avec les opérateurs touristiques, la manifestation s’inscrit dans une dynamique de patrimonialisation vivante, intégrant pleinement les enjeux de développement régional.
Bref, la Tbourida n’est plus seulement un héritage à contempler : elle devient un moteur d’avenir.
Mohamed LOKHNATI