«Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement» est donc choisi pour cette conférence. Elle intervient, comme l’indique la Banque panafricaine, dans un contexte de mutation du commerce mondial. En effet, quarante-sept des cinquante-quatre pays africains sont touchés par les nouvelles mesures commerciales américaines, vingt-deux d’entre eux devant faire face à des tarifs douaniers pouvant atteindre 50% sur un large éventail de produits d’exportation.
Dans cette optique, au moment où les priorités d'assistance étrangère des États-Unis évoluent, et où les financements de l'USAID se réduisent, les pays africains naviguent dans un paysage changeant dans lequel les formes traditionnelles de soutien ne peuvent plus être prises pour acquises, expliquent les experts de la Banque la centrale continentale.
Pour les organisateurs, le thème stratégique de la conférence invite les pays membres régionaux de l’institution à se tourner vers leur continent pour identifier et exploiter les diverses ressources en capital de l’Afrique-humaines, naturelles, financières et économiques afin de favoriser sa transformation structurelle.
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que dans la situation mondiale actuelle, les Assemblées annuelles offrent aux participants l’opportunité de relever ces défis et de stimuler la production nationale, de développer des chaînes de valeur régionales et de négocier en position de force. C’est l’occasion pour le continent de renforcer son marché intérieur, de diversifier ses partenaires commerciaux et de reprendre le contrôle de son destin économique, relève la BAD.
Dans cette optique, au moment où les priorités d'assistance étrangère des États-Unis évoluent, et où les financements de l'USAID se réduisent, les pays africains naviguent dans un paysage changeant dans lequel les formes traditionnelles de soutien ne peuvent plus être prises pour acquises, expliquent les experts de la Banque la centrale continentale.
Pour les organisateurs, le thème stratégique de la conférence invite les pays membres régionaux de l’institution à se tourner vers leur continent pour identifier et exploiter les diverses ressources en capital de l’Afrique-humaines, naturelles, financières et économiques afin de favoriser sa transformation structurelle.
Il ne pouvait en être autrement quand on sait que dans la situation mondiale actuelle, les Assemblées annuelles offrent aux participants l’opportunité de relever ces défis et de stimuler la production nationale, de développer des chaînes de valeur régionales et de négocier en position de force. C’est l’occasion pour le continent de renforcer son marché intérieur, de diversifier ses partenaires commerciaux et de reprendre le contrôle de son destin économique, relève la BAD.
Coût du service de la dette
D’ailleurs, dans une récente interview accordée à CNN, le président du Groupe de la Banque africaine de développement (GBAD), Akinwumi Adesina, a averti que les chocs politiques pourraient entraîner d’importantes perturbations économiques. «Lorsque ces monnaies s’affaiblissent», a-t-il noté, «l’inflation élevée devient un problème (…) et le coût du service de la dette en devises va s’alourdir».
Tout en proposant des solutions appropriées, M. Adesina a souligné l’importance d’un dialogue constructif avec les États-Unis, de la diversification des marchés d’exportation et, surtout, de l’accélération de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un marché intérieur de 3.400 milliards de dollars qui pourrait redéfinir l’avenir économique du continent.
Selon lui, cela implique également d’approfondir les marchés régionaux, de stimuler la valeur ajoutée locale et de repenser la manière dont l’Afrique mobilise et déploie ses ressources, non pas comme des fragments d’aide étrangère, mais comme des catalyseurs d’un développement autonome à grande échelle.
Il s’agit également de tirer parti du capital humain de l’Afrique, de son potentiel en matière d’énergie verte et de ses vastes ressources-du lithium à la main-d’œuvre-pour conclure des accords plus équitables et stimuler la création de valeur ajoutée à l’échelle nationale.
Faut-il rappeler, à ce sujet, que la Banque africaine de développement est le premier partenaire du développement de l’Afrique. Depuis plus d’une décennie, l’institution financière continentale pose les bases de cette transformation.
Ainsi, au cours des dix années qui ont suivi le lancement par M. Adesina du programme des «High 5», qui couvre les domaines de l’énergie, de l’alimentation, de l’industrie, de l’intégration et de la qualité de vie, plus d’un demi-milliard de personnes ont déjà bénéficié de ses effets. Et ce n’est qu’un début, révèlent les spécialistes.
Tout en proposant des solutions appropriées, M. Adesina a souligné l’importance d’un dialogue constructif avec les États-Unis, de la diversification des marchés d’exportation et, surtout, de l’accélération de la mise en place de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), un marché intérieur de 3.400 milliards de dollars qui pourrait redéfinir l’avenir économique du continent.
Selon lui, cela implique également d’approfondir les marchés régionaux, de stimuler la valeur ajoutée locale et de repenser la manière dont l’Afrique mobilise et déploie ses ressources, non pas comme des fragments d’aide étrangère, mais comme des catalyseurs d’un développement autonome à grande échelle.
Il s’agit également de tirer parti du capital humain de l’Afrique, de son potentiel en matière d’énergie verte et de ses vastes ressources-du lithium à la main-d’œuvre-pour conclure des accords plus équitables et stimuler la création de valeur ajoutée à l’échelle nationale.
Faut-il rappeler, à ce sujet, que la Banque africaine de développement est le premier partenaire du développement de l’Afrique. Depuis plus d’une décennie, l’institution financière continentale pose les bases de cette transformation.
Ainsi, au cours des dix années qui ont suivi le lancement par M. Adesina du programme des «High 5», qui couvre les domaines de l’énergie, de l’alimentation, de l’industrie, de l’intégration et de la qualité de vie, plus d’un demi-milliard de personnes ont déjà bénéficié de ses effets. Et ce n’est qu’un début, révèlent les spécialistes.
Des projets transformateurs
Autres chiffres, encore plus éloquents, la BAD a investi plus de 55 milliards de dollars dans les infrastructures, mobilisé plus de 225 milliards de dollars d’intérêts d’investissement par l’intermédiaire de l’Africa Investment Forum.
Et ce n’est pas tout puisqu’elle tire parti de partenariats avec des banques multilatérales de développement pour des projets transformateurs, tels que la Mission 300, une initiative visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.
Pour comprendre la portée des Assemblées annuelles 2025, ce sont plus de 6.000 délégués, dont des chefs d’État et de gouvernement africains, des ministres des Finances, des gouverneurs de banques centrales, des partenaires du développement, des représentants du secteur privé, des dirigeants de la société civile, des universitaires, des groupes de réflexion et des leaders d’opinion, des ONG et autres parties prenantes, qui devraient prendre part à ce qui s’annonce comme un événement déterminant.
Un autre fait majeur marquera la conférence de cette année. En effet, au cours des Assemblées annuelles, les gouverneurs de la Banque africaine de développement éliront le successeur de l’actuel président de l’institution, M. Adesina, dont le second mandat de cinq ans s’achève le 31 août prochain.
Ce sera un grand moment d’émotion et d’attention. Car le président sortant a fait de la BAD une institution au service et l’économie et du développement du continent. Son successeur sera choisi parmi les cinq candidats en lice : le Sénégalais Amadou Hott, la Sud-Africaine Swazi BajabulileTshabalala, le Mauritanien Sidi OuldTah, le Zambien Samuel Munzele Maimbo et le Tchadien Mahamat Abbas Tolli.
Et ce n’est pas tout puisqu’elle tire parti de partenariats avec des banques multilatérales de développement pour des projets transformateurs, tels que la Mission 300, une initiative visant à fournir un accès à l’électricité à 300 millions de personnes en Afrique d’ici à 2030.
Pour comprendre la portée des Assemblées annuelles 2025, ce sont plus de 6.000 délégués, dont des chefs d’État et de gouvernement africains, des ministres des Finances, des gouverneurs de banques centrales, des partenaires du développement, des représentants du secteur privé, des dirigeants de la société civile, des universitaires, des groupes de réflexion et des leaders d’opinion, des ONG et autres parties prenantes, qui devraient prendre part à ce qui s’annonce comme un événement déterminant.
Un autre fait majeur marquera la conférence de cette année. En effet, au cours des Assemblées annuelles, les gouverneurs de la Banque africaine de développement éliront le successeur de l’actuel président de l’institution, M. Adesina, dont le second mandat de cinq ans s’achève le 31 août prochain.
Ce sera un grand moment d’émotion et d’attention. Car le président sortant a fait de la BAD une institution au service et l’économie et du développement du continent. Son successeur sera choisi parmi les cinq candidats en lice : le Sénégalais Amadou Hott, la Sud-Africaine Swazi BajabulileTshabalala, le Mauritanien Sidi OuldTah, le Zambien Samuel Munzele Maimbo et le Tchadien Mahamat Abbas Tolli.
Bon à savoir
Les débats, à travers le thème choisi, permettront à la Banque de collaborer avec les pays membres régionaux pour identifier les opportunités et mettre en œuvre des politiques spécifiques pour faire du capital de l’Afrique (humain, naturel, financier et commercial) le principal moteur de la transformation structurelle et de la transition vers des économies plus inclusives, plus vertes et plus résilientes au cours des prochaines décennies, tout en tirant parti des flux de capitaux externes provenant de partenariats divers pour compléter les besoins de financement du développement en Afrique.Ce faisant, le thème poursuit l’ambition de placer le continent aux commandes de son développement, à renforcer sa résilience face aux obstacles à venir et à accroître son rôle dans la réalisation des Objectifs de développement durable (ODD) mondiaux et d’autres programmes de développement, notamment l’Accord de Paris sur le climat, l’Agenda 2063, et les High-5 de la Banque. La transformation structurelle de l’Afrique et la mise en œuvre des ODD des Nations Unies à l’horizon 2030, de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine, de l’Agenda climatique de Paris, ainsi que de la Stratégie décennale de la Banque 2024-2033, y compris les High-5, nécessitent une mobilisation intelligente et des mesures stratégiques pour améliorer la rentabilité du capital du continent dans tous les secteurs de l’économie.