Ce mouvement, issu de la société sahraouie, avec ses différents groupes et orientations idéologiques, ne prétend pas détenir la vérité absolue, mais se présente plutôt comme une nouvelle voix sahraouie cherchant à surmonter les erreurs du passé et à établir une approche politique fondée sur le langage de la sagesse, de la raison, du dialogue constructif et responsable, et du consensus, loin de la logique du conflit militaire, qui n’a abouti à aucun résultat notable.
La voix de tous les Sahraouis, dans le contexte de ces transformations, est devenue claire pour le monde entier : le conflit sahraoui n’a jamais été un simple différend politique, mais plutôt une combinaison complexe d’interférences géographiques, tribales et régionales qui a contribué à prolonger la crise. Cela a contrecarré toutes les initiatives précédentes visant à résoudre le conflit, à commencer par l’échec du référendum en raison du problème de la détermination de l’identité sahraouie ; en passant par les négociations hésitantes qui n’ont abouti à aucune avancée tangible ; et enfin, le retour à la décision d’affrontements armés unilatéraux, qui n’a abouti qu’à un isolement politique accru du Polisario.
Après l’échec du processus de détermination de l’identité et l’échec du référendum, l’Algérie a proposé l’option de la partition, que l’ensemble du peuple marocain a rejetée, affirmant que la question du Sahara marocain n’est pas une question isolée, mais plutôt l’affaire de tout un peuple. La nouvelle réalité pose une question fondamentale : si l’option référendaire a échoué en raison des complexités tribales et géographiques poursuivies par le Polisario et l’Algérie pour contrecarrer le processus de détermination de l’identité, pourquoi ne pas adopter l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine comme solution la plus réaliste ?
Cette proposition n’est plus seulement un point de vue ; elle bénéficie d’un soutien international croissant en tant qu’alternative pratique pour mettre fin au conflit. Elle est adoptée par de nombreux pays et organismes internationaux comme une forme d’autodétermination garantissant la stabilité et préservant les droits politiques et sociaux des Sahraouis.
Dans ce contexte, l’initiative « Sahraouis pour la paix » constitue un atout majeur dans le paysage politique, appelant à sortir de l’impasse et à trouver une solution pacifique, loin des conflits militaires stériles. Ce mouvement représente une nouvelle tendance qui reflète les aspirations des Sahraouis à une solution juste et durable, exempte d’exclusion et d’intransigeance politique.
Par ailleurs, les prochaines élections au Maroc constituent une opportunité concrète de mettre en œuvre le projet d’autonomie et de traduire ses principes en réalité. Ce processus électoral peut être considéré comme un exercice consensuel et managérial qui renforcera l’expérience de cogestion entre les différentes tribus sahraouies et les populations des trois régions, leur permettant de participer activement aux politiques publiques au sein des institutions, et non pas seulement comme une théorie politique.
Parmi les institutions ayant joué un rôle central dans ce processus figure le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), créé en tant qu’organe consultatif visant à soutenir les efforts de développement et à impliquer les acteurs locaux dans l’élaboration des politiques publiques relatives aux régions du Sud. Le Conseil a connu deux étapes importantes dans son parcours. Au fil des années, de sa création à sa restructuration, il a accumulé une expérience politique, économique et sociale significative qui a contribué à façonner le modèle de gouvernance locale au Sahara marocain.
Malgré ses succès, des défis subsistent, car chacun aspire à capitaliser sur cette expérience pour mettre en œuvre le projet d’autonomie afin de servir la population à tous les niveaux et de renforcer la véritable représentation de la population sahraouie dans la gestion de ses affaires au sein des institutions marocaines.
Le mouvement « Sahraouis pour la paix » se présente comme une alternative politique en quête de paix, avec pour slogan : « Non à la répétition des positions antérieures, mais plutôt à la reformulation du paysage sahraoui par un dialogue global garantissant une véritable représentation de tous les Sahraouis, quelle que soit leur appartenance géographique ou politique. »
L’appel au dialogue n’est pas une simple proposition théorique, mais plutôt un appel clair à la tenue d’une réunion entre les différentes parties sahraouies afin de discuter des options futures, loin de l’exclusion et de la stagnation politique.
Les questions posées par les Sahraouis eux-mêmes deviennent plus pressantes : pourquoi le Polisario et l’Algérie doivent-ils rester les seules voix s’exprimant au nom des Sahraouis ? Pourquoi les transformations majeures qui ont rendu les Sahraouis plus ouverts à l’option de l’autonomie sont-elles ignorées, compte tenu du consensus international croissant en faveur de cette option ? Le Polisario et l’Algérie peuvent-ils continuer à s’isoler de la réalité, et qu’est-ce qui les empêche de s’asseoir à la table du dialogue et d’écouter les voix sahraouies qui ont décidé de s’éloigner de la logique du conflit pour s’orienter vers la logique d’un règlement pacifique ?
Ici, la responsabilité historique du Polisario et de l’Algérie envers la communauté sahraouie et internationale devient évidente. Au cours des dernières décennies, l’Algérie a investi dans le soutien politique et militaire du Polisario, mais ce soutien n’a pas produit de progrès significatifs. Au contraire, il a contribué à alimenter le conflit et à prolonger les souffrances humanitaires dans les camps de Tindouf.
Aujourd’hui, avec la reconnaissance internationale croissante de l’autonomie marocaine, l’Algérie se trouve face à un dilemme politique : maintiendra-t-elle son soutien traditionnel au Polisario malgré les changements internationaux, ou sera-t-elle contrainte de réévaluer sa position ?
Si la communauté internationale soutient la recherche d’un règlement pacifique depuis des décennies, fera-t-elle pression sur les parties impliquées dans le conflit pour qu’elles acceptent le dialogue interne appelé par le Mouvement des Sahraouis pour la paix ? Ou la situation restera-t-elle l’otage de calculs politiques régionaux ?
Y aura-t-il un consensus international pour soutenir la mise en œuvre de l’autonomie selon une vision globale qui protège les droits de tous les Sahraouis, quelle que soit leur appartenance géographique ? Ou certaines parties continueront-elles de perpétuer l’isolement et la stagnation politique qui n’ont servi à aucune partie jusqu’à présent ?
En fin de compte, l’objectif n’est pas de fournir des réponses toutes faites, mais plutôt de soulever des questions qui doivent être posées à voix haute : l’autonomie n’est pas une simple proposition administrative, mais plutôt un projet politique global qui nécessite une coordination.
La voix de tous les Sahraouis, dans le contexte de ces transformations, est devenue claire pour le monde entier : le conflit sahraoui n’a jamais été un simple différend politique, mais plutôt une combinaison complexe d’interférences géographiques, tribales et régionales qui a contribué à prolonger la crise. Cela a contrecarré toutes les initiatives précédentes visant à résoudre le conflit, à commencer par l’échec du référendum en raison du problème de la détermination de l’identité sahraouie ; en passant par les négociations hésitantes qui n’ont abouti à aucune avancée tangible ; et enfin, le retour à la décision d’affrontements armés unilatéraux, qui n’a abouti qu’à un isolement politique accru du Polisario.
Après l’échec du processus de détermination de l’identité et l’échec du référendum, l’Algérie a proposé l’option de la partition, que l’ensemble du peuple marocain a rejetée, affirmant que la question du Sahara marocain n’est pas une question isolée, mais plutôt l’affaire de tout un peuple. La nouvelle réalité pose une question fondamentale : si l’option référendaire a échoué en raison des complexités tribales et géographiques poursuivies par le Polisario et l’Algérie pour contrecarrer le processus de détermination de l’identité, pourquoi ne pas adopter l’initiative d’autonomie sous souveraineté marocaine comme solution la plus réaliste ?
Cette proposition n’est plus seulement un point de vue ; elle bénéficie d’un soutien international croissant en tant qu’alternative pratique pour mettre fin au conflit. Elle est adoptée par de nombreux pays et organismes internationaux comme une forme d’autodétermination garantissant la stabilité et préservant les droits politiques et sociaux des Sahraouis.
Dans ce contexte, l’initiative « Sahraouis pour la paix » constitue un atout majeur dans le paysage politique, appelant à sortir de l’impasse et à trouver une solution pacifique, loin des conflits militaires stériles. Ce mouvement représente une nouvelle tendance qui reflète les aspirations des Sahraouis à une solution juste et durable, exempte d’exclusion et d’intransigeance politique.
Par ailleurs, les prochaines élections au Maroc constituent une opportunité concrète de mettre en œuvre le projet d’autonomie et de traduire ses principes en réalité. Ce processus électoral peut être considéré comme un exercice consensuel et managérial qui renforcera l’expérience de cogestion entre les différentes tribus sahraouies et les populations des trois régions, leur permettant de participer activement aux politiques publiques au sein des institutions, et non pas seulement comme une théorie politique.
Parmi les institutions ayant joué un rôle central dans ce processus figure le Conseil Royal Consultatif des Affaires Sahariennes (CORCAS), créé en tant qu’organe consultatif visant à soutenir les efforts de développement et à impliquer les acteurs locaux dans l’élaboration des politiques publiques relatives aux régions du Sud. Le Conseil a connu deux étapes importantes dans son parcours. Au fil des années, de sa création à sa restructuration, il a accumulé une expérience politique, économique et sociale significative qui a contribué à façonner le modèle de gouvernance locale au Sahara marocain.
Malgré ses succès, des défis subsistent, car chacun aspire à capitaliser sur cette expérience pour mettre en œuvre le projet d’autonomie afin de servir la population à tous les niveaux et de renforcer la véritable représentation de la population sahraouie dans la gestion de ses affaires au sein des institutions marocaines.
Le mouvement « Sahraouis pour la paix » se présente comme une alternative politique en quête de paix, avec pour slogan : « Non à la répétition des positions antérieures, mais plutôt à la reformulation du paysage sahraoui par un dialogue global garantissant une véritable représentation de tous les Sahraouis, quelle que soit leur appartenance géographique ou politique. »
L’appel au dialogue n’est pas une simple proposition théorique, mais plutôt un appel clair à la tenue d’une réunion entre les différentes parties sahraouies afin de discuter des options futures, loin de l’exclusion et de la stagnation politique.
Les questions posées par les Sahraouis eux-mêmes deviennent plus pressantes : pourquoi le Polisario et l’Algérie doivent-ils rester les seules voix s’exprimant au nom des Sahraouis ? Pourquoi les transformations majeures qui ont rendu les Sahraouis plus ouverts à l’option de l’autonomie sont-elles ignorées, compte tenu du consensus international croissant en faveur de cette option ? Le Polisario et l’Algérie peuvent-ils continuer à s’isoler de la réalité, et qu’est-ce qui les empêche de s’asseoir à la table du dialogue et d’écouter les voix sahraouies qui ont décidé de s’éloigner de la logique du conflit pour s’orienter vers la logique d’un règlement pacifique ?
Ici, la responsabilité historique du Polisario et de l’Algérie envers la communauté sahraouie et internationale devient évidente. Au cours des dernières décennies, l’Algérie a investi dans le soutien politique et militaire du Polisario, mais ce soutien n’a pas produit de progrès significatifs. Au contraire, il a contribué à alimenter le conflit et à prolonger les souffrances humanitaires dans les camps de Tindouf.
Aujourd’hui, avec la reconnaissance internationale croissante de l’autonomie marocaine, l’Algérie se trouve face à un dilemme politique : maintiendra-t-elle son soutien traditionnel au Polisario malgré les changements internationaux, ou sera-t-elle contrainte de réévaluer sa position ?
Si la communauté internationale soutient la recherche d’un règlement pacifique depuis des décennies, fera-t-elle pression sur les parties impliquées dans le conflit pour qu’elles acceptent le dialogue interne appelé par le Mouvement des Sahraouis pour la paix ? Ou la situation restera-t-elle l’otage de calculs politiques régionaux ?
Y aura-t-il un consensus international pour soutenir la mise en œuvre de l’autonomie selon une vision globale qui protège les droits de tous les Sahraouis, quelle que soit leur appartenance géographique ? Ou certaines parties continueront-elles de perpétuer l’isolement et la stagnation politique qui n’ont servi à aucune partie jusqu’à présent ?
En fin de compte, l’objectif n’est pas de fournir des réponses toutes faites, mais plutôt de soulever des questions qui doivent être posées à voix haute : l’autonomie n’est pas une simple proposition administrative, mais plutôt un projet politique global qui nécessite une coordination.