La question peut paraître ambitieuse, presque provocatrice : la génétique médicale est-elle devenue un outil d’optimisation managériale des maladies relevant de la santé publique ?.
La réponse est oui.
Et cette évidence s’est imposée avec éclat lors du premier Congrès de la Société Marocaine de Génétique Médicale (SMGM), organisé à Salé et Rabat du 13 au 15 novembre 2025, presidée par Pr Karim OULDIM.
Durant trois jours, chercheurs, cliniciens, décideurs et industriels ont montré comment la génétique est en train de remodeler silencieusement la manière d’organiser, d’anticiper et de gérer les maladies dans un système de santé moderne.
Le premier exemple concerne les cancers héréditaires.
Grâce à différents tests. la génétique ne se contente plus de dire « qui est malade », mais identifie « qui risque de le devenir ».
La réponse est oui.
Et cette évidence s’est imposée avec éclat lors du premier Congrès de la Société Marocaine de Génétique Médicale (SMGM), organisé à Salé et Rabat du 13 au 15 novembre 2025, presidée par Pr Karim OULDIM.
Durant trois jours, chercheurs, cliniciens, décideurs et industriels ont montré comment la génétique est en train de remodeler silencieusement la manière d’organiser, d’anticiper et de gérer les maladies dans un système de santé moderne.
Le premier exemple concerne les cancers héréditaires.
Grâce à différents tests. la génétique ne se contente plus de dire « qui est malade », mais identifie « qui risque de le devenir ».
Résultat : un dépistage mieux ciblé, des IRM ou coloscopies programmées intelligemment, et un coût global mieux maîtrisé.
La prévention devient un acte stratégique plutôt qu’un réflexe tardif.
Deuxième démonstration : la gestion des maladies rares.
Longtemps synonymes d’errance diagnostique et de factures exponentielles, elles entrent aujourd’hui dans une nouvelle ère.
Un panel génétique permet d’éviter des années de consultations dispersées, d’examens coûteux et d’hypothèses successives.
Le patient gagne du temps, le système gagne de l’argent, et tout le monde gagne en efficacité.
Troisième illustration : le dépistage néonatal élargi.
Présenté par des experts du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, il montre comment une goutte de sang prélevée à la naissance peut éviter des handicaps lourds et irréversibles : Hyperplasie congénitale des surrénales, drépanocytose, maladies métaboliques…
Les détecter tôt, c’est offrir dix, vingt ou trente ans de qualité de vie en plus et économiser des décennies de soins complexes.
La pharmacogénétique constitue un quatrième champ révolutionnaire.
Finis les traitements « standard » administrés de manière uniforme.
En oncologie, en cardiologie ou en psychiatrie, la génétique adapte désormais les doses, écarte les médicaments inefficaces et évite les effets secondaires sévères.
Prescrire selon le profil génétique, c’est moins d’essais infructueux, moins d’hospitalisations et une meilleure efficacité thérapeutique.
Enfin, l’épidémiologie génomique occupe une place centrale dans la surveillance des maladies infectieuses.
Les débats du congrès ont montré comment le séquençage des virus ou des bactéries devient un instrument de pilotage pour les autorités de santé.
Variants, chaînes de transmission, vaccination ciblée et gestion des crises.
La génétique aide désormais à prendre les bonnes décisions au bon moment, en appui direct aux politiques sanitaires.
En somme, la génétique médicale n’est plus un simple outil de laboratoire.
Elle s’impose comme une véritable boussole stratégique.
Elle oriente, structure, anticipe et optimise.
Au Maroc, le premier congrès de la SMGM a clairement posé les fondations d’une nouvelle manière de penser la santé publique : une santé plus préventive, plus rationnelle, plus intelligente… et donc plus humaine.
La prévention devient un acte stratégique plutôt qu’un réflexe tardif.
Deuxième démonstration : la gestion des maladies rares.
Longtemps synonymes d’errance diagnostique et de factures exponentielles, elles entrent aujourd’hui dans une nouvelle ère.
Un panel génétique permet d’éviter des années de consultations dispersées, d’examens coûteux et d’hypothèses successives.
Le patient gagne du temps, le système gagne de l’argent, et tout le monde gagne en efficacité.
Troisième illustration : le dépistage néonatal élargi.
Présenté par des experts du Maghreb et d’Afrique de l’Ouest, il montre comment une goutte de sang prélevée à la naissance peut éviter des handicaps lourds et irréversibles : Hyperplasie congénitale des surrénales, drépanocytose, maladies métaboliques…
Les détecter tôt, c’est offrir dix, vingt ou trente ans de qualité de vie en plus et économiser des décennies de soins complexes.
La pharmacogénétique constitue un quatrième champ révolutionnaire.
Finis les traitements « standard » administrés de manière uniforme.
En oncologie, en cardiologie ou en psychiatrie, la génétique adapte désormais les doses, écarte les médicaments inefficaces et évite les effets secondaires sévères.
Prescrire selon le profil génétique, c’est moins d’essais infructueux, moins d’hospitalisations et une meilleure efficacité thérapeutique.
Enfin, l’épidémiologie génomique occupe une place centrale dans la surveillance des maladies infectieuses.
Les débats du congrès ont montré comment le séquençage des virus ou des bactéries devient un instrument de pilotage pour les autorités de santé.
Variants, chaînes de transmission, vaccination ciblée et gestion des crises.
La génétique aide désormais à prendre les bonnes décisions au bon moment, en appui direct aux politiques sanitaires.
En somme, la génétique médicale n’est plus un simple outil de laboratoire.
Elle s’impose comme une véritable boussole stratégique.
Elle oriente, structure, anticipe et optimise.
Au Maroc, le premier congrès de la SMGM a clairement posé les fondations d’une nouvelle manière de penser la santé publique : une santé plus préventive, plus rationnelle, plus intelligente… et donc plus humaine.



















