L’AGR Indice de Confiance des investisseurs en Bourse (AGR ICIB) s’établit à 61,6 points en octobre 2025, marquant un léger repli de -1,5 points par rapport à l’édition précédente. Malgré ce réajustement, l’indice se maintient au milieu de la phase d’»Assurance» depuis plus de deux ans, traduisant une perception des investisseurs envers le marché Actions qui reste «sereine» pour les trois prochains mois.
L’AGR ICIB est un indicateur trimestriel développé par Attijari Global Research, filiale d’Attijariwafa Bank, pour évaluer la perception future des investisseurs envers les marchés financiers en Afrique, notamment au Maroc, en Tunisie, dans l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).
L’outil repose sur une échelle de 0 à 100 points, divisée en quatre zones de sentiment distinctes : Pessimisme (0-25), Doute/ Attentisme (25-50), Assurance (50-75) et Optimisme (75-100). La phase d’Assurance (50-75 points), où l’indice se situe actuellement, traduit une perception d’évolution du marché comme étant sereine.
Cette étude trimestrielle a pour objectif d’évaluer le niveau de confiance des investisseurs en l’avenir des marchés financiers. L’enquête repose sur une méthodologie interrogeant l’ensemble des typologies d’investisseurs opérant sur le marché Actions marocain.
L’échantillon comprend notamment les Institutionnels & OPCVM locaux, les Acteurs de Référence, les Individuels (Particuliers) et les investisseurs étrangers, permettant ainsi de saisir des perceptions couvrant l’essentiel de la liquidité et de l’encours du marché.
L’AGR ICIB est un indicateur trimestriel développé par Attijari Global Research, filiale d’Attijariwafa Bank, pour évaluer la perception future des investisseurs envers les marchés financiers en Afrique, notamment au Maroc, en Tunisie, dans l’UEMOA (Union Economique et Monétaire Ouest Africaine) et la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale).
L’outil repose sur une échelle de 0 à 100 points, divisée en quatre zones de sentiment distinctes : Pessimisme (0-25), Doute/ Attentisme (25-50), Assurance (50-75) et Optimisme (75-100). La phase d’Assurance (50-75 points), où l’indice se situe actuellement, traduit une perception d’évolution du marché comme étant sereine.
Cette étude trimestrielle a pour objectif d’évaluer le niveau de confiance des investisseurs en l’avenir des marchés financiers. L’enquête repose sur une méthodologie interrogeant l’ensemble des typologies d’investisseurs opérant sur le marché Actions marocain.
L’échantillon comprend notamment les Institutionnels & OPCVM locaux, les Acteurs de Référence, les Individuels (Particuliers) et les investisseurs étrangers, permettant ainsi de saisir des perceptions couvrant l’essentiel de la liquidité et de l’encours du marché.
Perception des investisseurs étrangers
Selon le Research report Strategy d’AGR, publié ce mercredi 15 octobre, la principale raison de cette légère baisse de l’AGR ICIB réside dans le fort changement de perception des investisseurs étrangers. Leur indice personnel a enregistré une correction significative de -17,9 points, pour s’établir à 47,5 points. Ce score les fait basculer de la phase d’»Assurance» à la phase d’»Attentisme» (25- 50 points), signalant une plus grande prudence. En revanche, les scores des investisseurs locaux, qui représentent 89% du marché, affichent des signaux positifs et compensent partiellement le pessimisme étranger. L’indice des Institutionnels & OPCVM locaux est quasi stable à 61,5 points (-0,3 point), tandis que les Acteurs de Référence affichent une hausse de +3,5 points pour atteindre 67,2 points. Les investisseurs Individuels (Particuliers) se montrent les plus optimistes, enregistrant la plus forte progression avec +4,3 points à 68,4 points.
Prudence accrue sur l’Indice MASI
Les perspectives d’évolution de l’Indice MASI sur les trois prochains mois sont jugées moins optimistes qu’auparavant par les acteurs du marché. Seulement 57% des investisseurs anticipent une hausse de l’indice, un chiffre en forte diminution par rapport aux 74% enregistrés lors de l’édition précédente. Une tendance similaire se manifeste concernant les anticipations sur les volumes échangés : 38% des investisseurs s’attendent désormais à une amélioration, contre 62% précédemment. Cette prudence se reflète également dans les intentions de placement, puisque seulement 29% des sondés se disent prêts à investir une partie de leur cash sur le marché Actions, alors qu’ils étaient 59% auparavant. Néanmoins, la part des investisseurs souhaitant se concentrer principalement sur les actions pour les trois prochains mois a tout de même augmenté, passant de 26% à 43%.
Confiance contrastée selon les facteurs
L’enquête met en lumière une confiance contrastée selon les facteurs : concernant le Climat économique au Maroc, 80% des sondés se disent confiants, voire très confiants, dans son évolution sur les trois prochains mois. Cependant, le contexte politico-social est perçu avec plus d’appréhension : 43% des investisseurs estiment qu’il aurait un impact défavorable sur le marché Actions, contre seulement 6,0% lors de l’édition précédente. Le contexte géopolitique suscite également des craintes, avec 40% des investisseurs prévoyant un impact négatif sur le marché Actions. Toutefois, une forte proportion (43%) considère l’environnement international comme «sans impact significatif». Enfin, les anticipations sur les résultats annuels 2025 des sociétés cotées demeurent stables et positives, avec 63% des investisseurs s’attendant à des réalisations de «bonne qualité».
Conclusion
En définitive, l’Indice de Confiance AGR, bien que légèrement en baisse, révèle un climat des affaires robuste au Maroc, porté par une confiance majoritairement maintenue chez les acteurs domestiques. Tandis que les investisseurs étrangers signalent une prudence accrue, l’optimisme dominant des Institutionnels, des Acteurs de Référence (investisseurs stratégiques, actionnaires principaux, entités détenant des participations significatives…) et des Particuliers locaux assure une perception d’évolution «sereine» du marché. Ce contraste souligne la résilience de l’investissement domestique face aux incertitudes, notamment politiques et géopolitiques, qui freinent l’enthousiasme international, et témoigne d’une confiance solide dans le potentiel économique national.
Liberté économique : Le Maroc, champion du Maghreb
Le Maroc occupe la première place au Maghreb en termes de liberté économique, selon le rapport 2025 de l’Institut Fraser. Ce classement reflète les efforts du Royaume pour renforcer la gouvernance économique, garantir la stabilité monétaire et développer un cadre propice à l’initiative privée. Cette position de leader régional témoigne de la volonté du Maroc de créer un environnement économique attractif et dynamique.
Sur 165 pays analysés, le Maroc se classe 70ème au niveau mondial avec une note de 6,88 sur la base des données de 2023. Au niveau maghrébin, le Royaume devance ses voisins, tandis que l’Algérie occupe la 163ème place avec une note de seulement 4,30. Cette différence notable entre les deux pays souligne les efforts du Maroc pour améliorer son climat des affaires et renforcer son économie.
L’Institut Fraser souligne les résultats notables du Maroc dans certains domaines. La stabilité monétaire obtient une note de 7,09, reflétant la stabilité relative de son cadre monétaire et la crédibilité des politiques de la Banque centrale. Le pays améliore également sa gouvernance économique et son cadre réglementaire pour l’initiative privée avec une note de 6,88. En outre, le Maroc enregistre une note de 6,24 en matière d’ouverture au commerce international, montrant les bénéfices de la diversification des échanges et des accords de libre-échange. Cependant, le rapport note que le pays doit améliorer son système juridique et la protection des droits de propriété, avec une note de 6,35. L’indépendance de la justice et la protection des droits de propriété sont essentielles pour renforcer la liberté économique. Pour y parvenir, le Maroc devra mettre en place des réformes visant à renforcer l’État de droit et à garantir la sécurité juridique pour les investisseurs. Malgré ces défis, le Maroc continue de progresser dans l’indice mondial, ce qui témoigne de sa volonté de renforcer son économie et d’améliorer son climat des affaires.
Sur 165 pays analysés, le Maroc se classe 70ème au niveau mondial avec une note de 6,88 sur la base des données de 2023. Au niveau maghrébin, le Royaume devance ses voisins, tandis que l’Algérie occupe la 163ème place avec une note de seulement 4,30. Cette différence notable entre les deux pays souligne les efforts du Maroc pour améliorer son climat des affaires et renforcer son économie.
L’Institut Fraser souligne les résultats notables du Maroc dans certains domaines. La stabilité monétaire obtient une note de 7,09, reflétant la stabilité relative de son cadre monétaire et la crédibilité des politiques de la Banque centrale. Le pays améliore également sa gouvernance économique et son cadre réglementaire pour l’initiative privée avec une note de 6,88. En outre, le Maroc enregistre une note de 6,24 en matière d’ouverture au commerce international, montrant les bénéfices de la diversification des échanges et des accords de libre-échange. Cependant, le rapport note que le pays doit améliorer son système juridique et la protection des droits de propriété, avec une note de 6,35. L’indépendance de la justice et la protection des droits de propriété sont essentielles pour renforcer la liberté économique. Pour y parvenir, le Maroc devra mettre en place des réformes visant à renforcer l’État de droit et à garantir la sécurité juridique pour les investisseurs. Malgré ces défis, le Maroc continue de progresser dans l’indice mondial, ce qui témoigne de sa volonté de renforcer son économie et d’améliorer son climat des affaires.
