Une finale entre amis
L’Histoire rapproche les deux pays. Dans les années 1950, lorsque le colonialisme français voulut imposer sa volonté au défunt Souverain Mohammed V, ce dernier s’y opposa fermement. En représailles, les autorités françaises l’exilèrent d’abord en Corse, puis à Madagascar.
Ce séjour forcé permit au peuple malgache de découvrir et d’adopter le Roi du Maroc, un Monarque pieux et proche des siens. La Famille Royale, en exil, vécut une période marquée par des moments forts, dont la naissance de Son Altesse Royale Lalla Amina à Antsirabe, le 8 avril 1954. Ce rappel historique confère à cette finale une dimension particulière : audelà du duel sportif, c’est une « finale des amis », promise à se dérouler dans le respect et le fair-play.
C’est au stade Mandela, qui porte le nom de l’illustre combattant de la liberté et de la justice, que se jouera cette rencontre inédite. Tout un symbole pour un duel attendu, placé sous le signe du beau jeu et du respect mutuel.
Le Maroc en favori, Madagascar en outsider inspiré
Fort de ses deux titres et de son statut de favori, le Maroc entend confirmer sa suprématie sur la scène continentale. Mais en face, Madagascar, invité surprise, a déjoué tous les pronostics. Auteur d’un parcours brillant, l’équipe malgache a fait chuter plusieurs adversaires, dont le Kenya, l’un des pays organisateurs et considéré comme plus favori que la Tanzanie ou l’Ouganda.
Les Lions de l’Atlas, qui ont jusque-là assumé leur statut avec sérieux, devront rester vigilants face à un adversaire aussi imprévisible que séduisant.
Une mission claire : écrire l’Histoire
Quoi qu’en pensent ses détracteurs, le Maroc est bel et bien en finale. En dehors de ses frontières, porté par son statut, son talent et sa confiance, le Onze national a rendez-vous avec l’Histoire.
Un troisième titre est en vue, inchaAllah. Allez Maroc !
