Selon des médias espagnols, la Cour suprême a annulé le 5 mai dernier jugement prononcé contre Ahmed Tommouhi, qui a passé 15 ans de prison pour une série de viols en Catalogne en 1991 qu’il n’a pas commis.
La Cour suprême a accordé un recours en révision en faveur du citoyen marocain, qui a passé injustement 15 ans en prison à cause d'une série d'erreurs judiciaires.
Les juges ont estimé que soupçonnent la présence d’un autre suspect, un certain Antonio García Carbonell, dont l'ADn avait été découvert sur l’une des scènes de crime.
L’affaire remonte à la nuit du 9 au 10 novembre 1991, lorsque deux hommes ont kidnappé six adolescents dans la province de Tarragone et agressé deux d’entre eux sexuellement. La principale preuve à charge était l’identification visuelle de quatre victimes, dont trois femmes violées et un témoin masculin.
Les preuves biologiques et la révision des déclarations des victimes ont permis de démanteler l’accusation de viol et d’acquitter Tommouhi en 1997 et en 2023 de deux chefs d’accusation similaires.
Parmi ces décisions annulées on compte celle de Cour d'appel de Barcelone qui a condamné le Marocain à 24 ans de prison, et ce sans l'expertise d’experts médico-légaux.
L’acquittement met sérieusement en question la rigueur avec laquelle ont été menés les enquêtes et les procès qui ont conduit à l'emprisonnement de Tommouhi.
Plusieurs activistes et observateurs estiment que le cas de Tommouhi représente une des plus grandes injustices judiciaires des dernières décennies en Espagne.
Bien qu'acquitté, Ahmed Tommouhi a vu sa demande d'indemnisation refusée. Son avocate, Celia Carbonell, entend mener la lutte jusqu'au bout.
La Cour suprême a accordé un recours en révision en faveur du citoyen marocain, qui a passé injustement 15 ans en prison à cause d'une série d'erreurs judiciaires.
Les juges ont estimé que soupçonnent la présence d’un autre suspect, un certain Antonio García Carbonell, dont l'ADn avait été découvert sur l’une des scènes de crime.
L’affaire remonte à la nuit du 9 au 10 novembre 1991, lorsque deux hommes ont kidnappé six adolescents dans la province de Tarragone et agressé deux d’entre eux sexuellement. La principale preuve à charge était l’identification visuelle de quatre victimes, dont trois femmes violées et un témoin masculin.
Les preuves biologiques et la révision des déclarations des victimes ont permis de démanteler l’accusation de viol et d’acquitter Tommouhi en 1997 et en 2023 de deux chefs d’accusation similaires.
Parmi ces décisions annulées on compte celle de Cour d'appel de Barcelone qui a condamné le Marocain à 24 ans de prison, et ce sans l'expertise d’experts médico-légaux.
L’acquittement met sérieusement en question la rigueur avec laquelle ont été menés les enquêtes et les procès qui ont conduit à l'emprisonnement de Tommouhi.
Plusieurs activistes et observateurs estiment que le cas de Tommouhi représente une des plus grandes injustices judiciaires des dernières décennies en Espagne.
Bien qu'acquitté, Ahmed Tommouhi a vu sa demande d'indemnisation refusée. Son avocate, Celia Carbonell, entend mener la lutte jusqu'au bout.
