La bande originale de The Deep State, série dramatique produite aux États-Unis, figure cette année parmi les œuvres éligibles aux Grammy Awards 2025, dans la catégorie Best Score Soundtrack for Visual Media. Son compositeur, le Marocain Youssef Guezoum, installé depuis plusieurs années à Los Angeles, s’est construit une place à part dans le paysage de la musique à l’image.
Originaire de Marrakech, formé entre le Maroc et le Canada avant de s’établir à Hollywood, Guezoum appartient à une génération d’artistes qui conçoivent la composition comme un espace d’expérimentation entre cultures. The Deep State illustre cette approche : la partition y mêle des orchestrations symphoniques classiques, des textures électroniques et des réminiscences instrumentales orientales. Loin d’un simple exercice de style, cette combinaison traduit une réflexion sur le son comme langage transfrontalier, capable d’articuler tension dramatique et identité.
L’univers sonore de Guezoum s’inscrit dans une esthétique contemporaine où la métaphore du déplacement occupe une place centrale. Entre percussions ancestrales et nappes synthétiques, le compositeur cherche à traduire la dualité des espaces qu’il habite : un monde globalisé, traversé par les mémoires et les hybridations. Sa démarche s’inscrit ainsi dans la continuité de compositeurs issus de la diaspora, qui interrogent la notion même de « musique de film mondiale ».
Avant The Deep State, Youssef Guezoum avait signé plusieurs musiques pour le cinéma et la télévision, dont des contributions à Power Rangers, au long métrage Full Love de Jean-Claude Van Damme, ainsi que pour des productions de Netflix Middle East. Il a également été nommé aux Hollywood Music in Media Awards (HMMA) pour The Deep State et The Promise, deux projets révélateurs de sa capacité à naviguer entre registres visuels et contextes culturels variés.
Originaire de Marrakech, formé entre le Maroc et le Canada avant de s’établir à Hollywood, Guezoum appartient à une génération d’artistes qui conçoivent la composition comme un espace d’expérimentation entre cultures. The Deep State illustre cette approche : la partition y mêle des orchestrations symphoniques classiques, des textures électroniques et des réminiscences instrumentales orientales. Loin d’un simple exercice de style, cette combinaison traduit une réflexion sur le son comme langage transfrontalier, capable d’articuler tension dramatique et identité.
L’univers sonore de Guezoum s’inscrit dans une esthétique contemporaine où la métaphore du déplacement occupe une place centrale. Entre percussions ancestrales et nappes synthétiques, le compositeur cherche à traduire la dualité des espaces qu’il habite : un monde globalisé, traversé par les mémoires et les hybridations. Sa démarche s’inscrit ainsi dans la continuité de compositeurs issus de la diaspora, qui interrogent la notion même de « musique de film mondiale ».
Avant The Deep State, Youssef Guezoum avait signé plusieurs musiques pour le cinéma et la télévision, dont des contributions à Power Rangers, au long métrage Full Love de Jean-Claude Van Damme, ainsi que pour des productions de Netflix Middle East. Il a également été nommé aux Hollywood Music in Media Awards (HMMA) pour The Deep State et The Promise, deux projets révélateurs de sa capacité à naviguer entre registres visuels et contextes culturels variés.