Cette situation continue de compliquer le quotidien de nombreuses familles. Elle est particulièrement éprouvante pour les enfants souffrant de ce trouble neurologique et comportemental fréquent, confrontés à une hyperactivité souvent mal comprise et difficile à gérer, en particulier en milieu scolaire.
Depuis 2016, des associations appellent le ministère de la Santé à faciliter l’accès aux traitements médicamenteux, en particulier au méthylphénidate, principe actif de la Ritaline, considéré comme incontournable dans l’accompagnement psychologique et neuropsychologique des enfants hyperactifs.
Cependant, le ministère n’a toujours pas délivré d’autorisation de mise sur le marché pour la commercialisation de ces médicaments, pour des raisons que les médecins eux-mêmes affirment ignorer. Dans l’attente d’une solution, les familles se tournent vers l’étranger pour se procurer des médicaments tels que la Ritaline, le Concerta, le Quasym ou encore le Medikinet. L’accès à ces traitements est strictement encadré : une ordonnance mensuelle délivrée par un psychiatre est nécessaire, en raison de la surveillance rigoureuse imposée sur leur usage.
Le président de la Fédération Nationale pour la Santé Mentale (FNSM), Hachem Tyal, souligne que la souffrance des familles ne fait que s’amplifier en l’absence d’alternatives au Maroc pour les personnes atteintes de TDAH. Selon lui, il est temps d’autoriser la commercialisation de ces médicaments, tout en assurant un contrôle rigoureux de leur usage afin d’éviter tout risque de détournement.
Quant aux effets secondaires éventuels, le spécialiste insiste sur la nécessité de mesurer l’importance de ces médicaments à l’aune de leur impact sur la vie des enfants. « De nombreux enfants que j’ai suivis n’auraient pas pu mener une vie normale sans ces traitements, et auraient sans doute abandonné leur scolarité en raison de leur impulsivité et de leur manque d’attention », affirme-t-il.
Il d'ajouter que la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché pour ces médicaments permettrait d’alléger le fardeau des familles et de préserver l’avenir de nombreux enfants dont le nombre demeure inconnu, faute de statistiques officielles.
Dans ce sens, la Fédération Nationale pour la Santé Mentale (FNSM) a transmis à la Direction des médicaments relevant du ministère de la Santé une liste des médicaments jugés essentiels pour les patients mais qui ne sont pas encore autorisés au Maroc, y compris ceux destinés au traitement de l’hyperactivité.
De plus, la fédération a établi la liste des médicaments essentiels qui n'a pas été mise à jour depuis un certain nombre d'années, dans lesquels un certain nombre de médicaments devraient être attachés ce qui n'est pas encore le cas, dont le méthylphénidate, ajoute notre interlocuteur.
Dr Tyal affirme également avoir sollicité le collège syndical national des médecins spécialistes privés, pour une action commune de toutes les spécialités confrontées à l'indisponibilité des médicaments, pour qu’une action commune soit menée, sous la houlette de la Société marocaine des sciences médicales, pour pallier ce problème.
“Cette semaine, les listes de chaque spécialité seront remises à la Direction des Médicaments à Rabat. Nous espérons que cette démarche aboutira à une mise à jour imminente de la liste des médicaments essentiels, en concertation avec les laboratoires pharmaceutiques, afin de garantir une actualisation efficace et de faire en sorte que les ruptures de médicaments ne soient plus une situation récurrente, comme cela a malheureusement été le cas ces dernières années”, ajoute le spécialiste.
Pour rappel, le Méthylphénidate comporte, d'après l'Association nationale (française) de sécurité du médicament et des produits de santé, des risques d'abus et d'usage détourné.
Depuis 2016, des associations appellent le ministère de la Santé à faciliter l’accès aux traitements médicamenteux, en particulier au méthylphénidate, principe actif de la Ritaline, considéré comme incontournable dans l’accompagnement psychologique et neuropsychologique des enfants hyperactifs.
Cependant, le ministère n’a toujours pas délivré d’autorisation de mise sur le marché pour la commercialisation de ces médicaments, pour des raisons que les médecins eux-mêmes affirment ignorer. Dans l’attente d’une solution, les familles se tournent vers l’étranger pour se procurer des médicaments tels que la Ritaline, le Concerta, le Quasym ou encore le Medikinet. L’accès à ces traitements est strictement encadré : une ordonnance mensuelle délivrée par un psychiatre est nécessaire, en raison de la surveillance rigoureuse imposée sur leur usage.
Le président de la Fédération Nationale pour la Santé Mentale (FNSM), Hachem Tyal, souligne que la souffrance des familles ne fait que s’amplifier en l’absence d’alternatives au Maroc pour les personnes atteintes de TDAH. Selon lui, il est temps d’autoriser la commercialisation de ces médicaments, tout en assurant un contrôle rigoureux de leur usage afin d’éviter tout risque de détournement.
Quant aux effets secondaires éventuels, le spécialiste insiste sur la nécessité de mesurer l’importance de ces médicaments à l’aune de leur impact sur la vie des enfants. « De nombreux enfants que j’ai suivis n’auraient pas pu mener une vie normale sans ces traitements, et auraient sans doute abandonné leur scolarité en raison de leur impulsivité et de leur manque d’attention », affirme-t-il.
Il d'ajouter que la délivrance d’une autorisation de mise sur le marché pour ces médicaments permettrait d’alléger le fardeau des familles et de préserver l’avenir de nombreux enfants dont le nombre demeure inconnu, faute de statistiques officielles.
Dans ce sens, la Fédération Nationale pour la Santé Mentale (FNSM) a transmis à la Direction des médicaments relevant du ministère de la Santé une liste des médicaments jugés essentiels pour les patients mais qui ne sont pas encore autorisés au Maroc, y compris ceux destinés au traitement de l’hyperactivité.
De plus, la fédération a établi la liste des médicaments essentiels qui n'a pas été mise à jour depuis un certain nombre d'années, dans lesquels un certain nombre de médicaments devraient être attachés ce qui n'est pas encore le cas, dont le méthylphénidate, ajoute notre interlocuteur.
Dr Tyal affirme également avoir sollicité le collège syndical national des médecins spécialistes privés, pour une action commune de toutes les spécialités confrontées à l'indisponibilité des médicaments, pour qu’une action commune soit menée, sous la houlette de la Société marocaine des sciences médicales, pour pallier ce problème.
“Cette semaine, les listes de chaque spécialité seront remises à la Direction des Médicaments à Rabat. Nous espérons que cette démarche aboutira à une mise à jour imminente de la liste des médicaments essentiels, en concertation avec les laboratoires pharmaceutiques, afin de garantir une actualisation efficace et de faire en sorte que les ruptures de médicaments ne soient plus une situation récurrente, comme cela a malheureusement été le cas ces dernières années”, ajoute le spécialiste.
Pour rappel, le Méthylphénidate comporte, d'après l'Association nationale (française) de sécurité du médicament et des produits de santé, des risques d'abus et d'usage détourné.