Le Maroc confirme sa position de locomotive régionale en matière de tourisme, enregistrant une affluence record de visiteurs au cours des trois premiers mois de 2025. Entre janvier et mars, le Royaume a accueilli 4 millions de touristes, soit une progression de 22 % par rapport à la même période de l’année précédente. Cette performance consolide le rôle structurant du tourisme dans l’économie nationale, où il devance désormais des secteurs aussi stratégiques que l’industrie automobile, la chimie, l’agroalimentaire, les technologies de l'information ou encore les produits énergétiques.
Selon les données publiées par l’Office des Changes dans son bulletin mensuel sur les échanges extérieurs, les recettes générées par les voyages ont atteint, à fin mars 2025, un total de 24,63 milliards de dirhams. Cette progression, équivalente à +2,4 % en glissement annuel (soit +579 millions de dirhams par rapport à la même période de 2023), s’explique par la vigueur retrouvée des flux touristiques internationaux, mais aussi par une reprise durable de la demande, après les années de repli causées par la crise sanitaire.
La balance des voyages, qui mesure la différence entre les recettes et les dépenses touristiques, affiche également un solde positif de 17,62 milliards de dirhams, en hausse de 1,5 % par rapport à l’année précédente. En parallèle, les dépenses de voyages à l’étranger, supportées par les résidents marocains, se sont établies à 7 milliards de dirhams, traduisant une hausse de 4,8 %, signe d’un retour progressif à la mobilité internationale des citoyens marocains.
Toutefois, un léger repli est observé du côté des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), qui s’élèvent à 26,22 milliards de dirhams à fin mars, contre 27,96 milliards à la même période en 2024. Cette baisse, bien que modérée, n'entame pas la contribution structurelle de la diaspora à l’économie nationale.
Plusieurs leviers ont contribué à cette dynamique de fréquentation touristique. En premier lieu, la mobilisation accrue de la diaspora marocaine, notamment lors des congés scolaires et des événements religieux, continue de jouer un rôle d’entraînement majeur. Ensuite, la diversification des marchés émetteurs, par l’ouverture à de nouveaux bassins touristiques (notamment en Europe de l’Est, en Afrique subsaharienne et en Asie), a permis d’élargir la base des visiteurs.
Sur le plan opérationnel, l’amélioration de l’accessibilité aérienne constitue un facteur déterminant. L’augmentation du nombre de fréquences et la montée en puissance des compagnies à bas coûts ont considérablement renforcé les connexions du Maroc avec les principaux hubs européens et régionaux. Cela s’est traduit par une baisse des coûts et une plus grande flexibilité pour les voyageurs.
Les résultats positifs enregistrés au premier trimestre sont également le fruit d’investissements soutenus dans les infrastructures touristiques et de campagnes de promotion ciblées, notamment à travers les canaux digitaux. Le Maroc a multiplié les initiatives culturelles et événementielles, capitalisant sur des expériences authentiques, une richesse patrimoniale reconnue et un climat d’hospitalité réputé.
À moyen terme, cette dynamique laisse entrevoir des perspectives favorables pour l’ensemble de la chaîne touristique : de l’hôtellerie à la restauration, en passant par les transports, les services guidés et les activités de loisirs. Elle conforte également le plan stratégique du gouvernement et de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), qui vise à accueillir 17,5 millions de touristes d’ici 2026, tout en veillant à améliorer la qualité des services et la durabilité de l’offre.
Selon les données publiées par l’Office des Changes dans son bulletin mensuel sur les échanges extérieurs, les recettes générées par les voyages ont atteint, à fin mars 2025, un total de 24,63 milliards de dirhams. Cette progression, équivalente à +2,4 % en glissement annuel (soit +579 millions de dirhams par rapport à la même période de 2023), s’explique par la vigueur retrouvée des flux touristiques internationaux, mais aussi par une reprise durable de la demande, après les années de repli causées par la crise sanitaire.
La balance des voyages, qui mesure la différence entre les recettes et les dépenses touristiques, affiche également un solde positif de 17,62 milliards de dirhams, en hausse de 1,5 % par rapport à l’année précédente. En parallèle, les dépenses de voyages à l’étranger, supportées par les résidents marocains, se sont établies à 7 milliards de dirhams, traduisant une hausse de 4,8 %, signe d’un retour progressif à la mobilité internationale des citoyens marocains.
Toutefois, un léger repli est observé du côté des transferts des Marocains résidant à l’étranger (MRE), qui s’élèvent à 26,22 milliards de dirhams à fin mars, contre 27,96 milliards à la même période en 2024. Cette baisse, bien que modérée, n'entame pas la contribution structurelle de la diaspora à l’économie nationale.
Plusieurs leviers ont contribué à cette dynamique de fréquentation touristique. En premier lieu, la mobilisation accrue de la diaspora marocaine, notamment lors des congés scolaires et des événements religieux, continue de jouer un rôle d’entraînement majeur. Ensuite, la diversification des marchés émetteurs, par l’ouverture à de nouveaux bassins touristiques (notamment en Europe de l’Est, en Afrique subsaharienne et en Asie), a permis d’élargir la base des visiteurs.
Sur le plan opérationnel, l’amélioration de l’accessibilité aérienne constitue un facteur déterminant. L’augmentation du nombre de fréquences et la montée en puissance des compagnies à bas coûts ont considérablement renforcé les connexions du Maroc avec les principaux hubs européens et régionaux. Cela s’est traduit par une baisse des coûts et une plus grande flexibilité pour les voyageurs.
Les résultats positifs enregistrés au premier trimestre sont également le fruit d’investissements soutenus dans les infrastructures touristiques et de campagnes de promotion ciblées, notamment à travers les canaux digitaux. Le Maroc a multiplié les initiatives culturelles et événementielles, capitalisant sur des expériences authentiques, une richesse patrimoniale reconnue et un climat d’hospitalité réputé.
À moyen terme, cette dynamique laisse entrevoir des perspectives favorables pour l’ensemble de la chaîne touristique : de l’hôtellerie à la restauration, en passant par les transports, les services guidés et les activités de loisirs. Elle conforte également le plan stratégique du gouvernement et de l’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), qui vise à accueillir 17,5 millions de touristes d’ici 2026, tout en veillant à améliorer la qualité des services et la durabilité de l’offre.
