Selon une nouvelle étude de l'Institut Royal espagnol Elcano, la récente résolution 2797 du Conseil de sécurité de l'ONU est un tournant décisif qui conforte la démarche marocaine, marquant l'aboutissement du processus de 1991 et orientant la résolution du conflit vers une solution réaliste et mutuellement acceptable sous souveraineté marocaine.
Le sort du Sahara marocain semble désormais s'inscrire dans une dynamique irréversible. En effet, la résolution 2797, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 31 octobre, est interprétée par l'Institut Royal espagnol Elcano comme une reconnaissance implicite de la dynamique actuelle, marquant l'aboutissement du processus de 1991 et orientant la résolution du conflit vers une solution réaliste et mutuellement acceptable sous souveraineté marocaine. Ainsi, le Maroc détient un avantage considérable sur un Front Polisario isolé, renforçant sa position pour finaliser l'intégration définitive du territoire.
Le sort du Sahara marocain semble désormais s'inscrire dans une dynamique irréversible. En effet, la résolution 2797, adoptée par le Conseil de sécurité des Nations Unies le 31 octobre, est interprétée par l'Institut Royal espagnol Elcano comme une reconnaissance implicite de la dynamique actuelle, marquant l'aboutissement du processus de 1991 et orientant la résolution du conflit vers une solution réaliste et mutuellement acceptable sous souveraineté marocaine. Ainsi, le Maroc détient un avantage considérable sur un Front Polisario isolé, renforçant sa position pour finaliser l'intégration définitive du territoire.
Le leadership stratégique du Maroc
Le rapport, publié ce jeudi 6 novembre, souligne que la situation est favorable à Rabat depuis un certain temps, grâce à une combinaison d'initiatives réussies, tant sur le terrain que dans l'arène internationale. Sur le plan militaire, poursuit la même source, la supériorité des Forces Armées Royales (FAR) est manifeste. Elles contrôlent déjà 80 % des 266.000 km² du territoire, ajoute le think- tank espagnol.
Autres éléments soulevés par Elcano : le Maroc mène une politique active d'Investissements et d'Aménagement dans ses provinces du Sud, et la monarchie a réussi à unifier le Royaume autour de l'identité marocaine de ces provinces et investit massivement, attirant des citoyens marocains et cherchant à offrir des perspectives aux Sahraouis, y compris ceux des camps de Tindouf dont les conditions se dégradent.
De plus, l'influence du Maroc s'est considérablement renforcée sur le plan diplomatique, conduisant à un Alignement International croissant. Selon Elcano, le retour stratégique du Maroc au sein de l'Union africaine en 2017 a affaibli la position de la RASD au sein du continent. Surtout, les grandes puissances (États-Unis, France, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne) se sont alignées sur la position souverainiste de Rabat, un alignement renforcé par la reconnaissance américaine de décembre 2020. En conséquence, souligne Elcano, le plan d'autonomie marocain est désormais considéré comme le cadre de négociation le plus sérieux, le nombre de pays reconnaissant la RASD ayant chuté à 47.
L'autonomie, cadre de négociation réaliste
L’Institut Elcano note, d’autre part, que la résolution 2797 a été adoptée avec 11 voix pour (les États-Unis en tête), reflétant un large soutien à cette nouvelle dynamique. Les abstentions de la Russie, de la Chine et du Pakistan signalent un désengagement vis-à-vis d'une cause ancienne. De même, l'Algérie, principal soutien du Polisario, n'a pas participé au vote, signe de sa « lassitude » face à une situation qui ne lui apporte plus d'avantage. Ainsi, l'option référendaire, longtemps envisagée par le processus de 1991, est de facto écartée au profit d'une solution politique réaliste et durable, centrée sur l'initiative d'autonomie marocaine. Certes, le droit international maintient le principe d'autodétermination, et la Cour internationale de Justice a établi l'absence de souveraineté historique. Néanmoins, ces arguments juridiques n'ont pas suffi à enrayer la dynamique actuelle qui favorise nettement le Maroc. C'est pourquoi l'Institut Elcano s'attend à ce que Rabat poursuive plus résolument encore l'intégration définitive de ce vaste territoire, le Front Polisario n'ayant plus les moyens d'infléchir le cours des choses. Les faits établis sur le terrain et la puissance diplomatique ont pris le pas sur les règles formelles du droit international, ouvrant un nouveau chapitre dans la résolution de ce différend régional.
En conclusion, la résolution 2797 de l'ONU consacre la victoire diplomatique du Maroc et ouvre la voie à une intégration définitive du Sahara marocain, mettant fin à un conflit régional qui a duré des décennies.
A. CHANNAJE



















