Certes, le retour du capitaine Romain Saïss, de Sofiane Diop et du feu follet Soufiane Rahimi rassure les nostalgiques d’un groupe solide. Mais à y regarder de plus près, cette liste ressemble davantage à une redite qu’à une vision. Car derrière l’apparente stabilité, se cache une frilosité inquiétante : celle de tourner le dos à une génération montante, talentueuse et impatiente.
Comment expliquer que des joueurs comme Imran Louza, Soufiane Karouani ou Omar El Hilali, brillants et réguliers dans leurs clubs européens, soient une fois de plus laissés à la porte ? Comment comprendre que les Lionceaux champions du monde U20 (Othmane Maâmma, Yassine Gessime, Ismaël Baouf et d’autres) soient relégués à de simples spectateurs, quand ils incarnent justement l’avenir que le Maroc prétend préparer ?
Ces jeunes ne demandent pas un cadeau. Ils demandent une chance. Une convocation symbolique, un message d’espoir. Car le football, au-delà des choix tactiques, est aussi une affaire de mérite, de reconnaissance et de projection.
Regragui, fidèle… mais frileux
Walid Regragui aime rappeler son attachement au collectif, à la « cohésion du groupe ». C’est noble. Mais cette fidélité devient dangereuse lorsqu’elle se mue en conservatisme. À force de vouloir ne pas bousculer les cadres, on finit par figer l’équipe. Et une équipe figée, c’est une équipe qui régresse.
La Coupe d’Afrique des Nations se jouera chez nous. Le public attend non seulement des résultats, mais aussi un souffle, une identité, un football qui reflète le dynamisme du pays et surtout le titre tant attendu. Le Maroc de 2025 n’est plus celui de 2022. Nos joueurs éclatent dans les plus grands championnats européens, nos académies produisent des perles rares… et pourtant, la porte de l’équipe A semble encore gardée par la peur du changement.
À l’heure où le monde du football se rajeunit, se réinvente, notre sélection ne peut pas se contenter de regarder dans le rétroviseur. Il faut oser. Oser mélanger l’expérience et la jeunesse, l’assurance et la fraîcheur. Oser croire que le futur commence maintenant.
En football comme dans la vie, les grandes victoires appartiennent à ceux qui ont eu le courage de préparer demain. Et si Regragui veut marquer l’Histoire, il devra, tôt ou tard, écouter ce rugissement venu des bancs de touche : celui d’une génération qui ne demande qu’à rugir sous les couleurs du Maroc.
Comment expliquer que des joueurs comme Imran Louza, Soufiane Karouani ou Omar El Hilali, brillants et réguliers dans leurs clubs européens, soient une fois de plus laissés à la porte ? Comment comprendre que les Lionceaux champions du monde U20 (Othmane Maâmma, Yassine Gessime, Ismaël Baouf et d’autres) soient relégués à de simples spectateurs, quand ils incarnent justement l’avenir que le Maroc prétend préparer ?
Ces jeunes ne demandent pas un cadeau. Ils demandent une chance. Une convocation symbolique, un message d’espoir. Car le football, au-delà des choix tactiques, est aussi une affaire de mérite, de reconnaissance et de projection.
Regragui, fidèle… mais frileux
Walid Regragui aime rappeler son attachement au collectif, à la « cohésion du groupe ». C’est noble. Mais cette fidélité devient dangereuse lorsqu’elle se mue en conservatisme. À force de vouloir ne pas bousculer les cadres, on finit par figer l’équipe. Et une équipe figée, c’est une équipe qui régresse.
La Coupe d’Afrique des Nations se jouera chez nous. Le public attend non seulement des résultats, mais aussi un souffle, une identité, un football qui reflète le dynamisme du pays et surtout le titre tant attendu. Le Maroc de 2025 n’est plus celui de 2022. Nos joueurs éclatent dans les plus grands championnats européens, nos académies produisent des perles rares… et pourtant, la porte de l’équipe A semble encore gardée par la peur du changement.
À l’heure où le monde du football se rajeunit, se réinvente, notre sélection ne peut pas se contenter de regarder dans le rétroviseur. Il faut oser. Oser mélanger l’expérience et la jeunesse, l’assurance et la fraîcheur. Oser croire que le futur commence maintenant.
En football comme dans la vie, les grandes victoires appartiennent à ceux qui ont eu le courage de préparer demain. Et si Regragui veut marquer l’Histoire, il devra, tôt ou tard, écouter ce rugissement venu des bancs de touche : celui d’une génération qui ne demande qu’à rugir sous les couleurs du Maroc.
La CAN à domicile, un test grandeur nature
Le Maroc jouera la CAN à la maison, du 21 décembre au 18 janvier, face à des adversaires sérieux (Comores, Mali, Zambie). La pression sera immense, le public exigeant et les choix du sélectionneur scrutés à la loupe.
Regragui sait qu’il marche sur un fil : entre continuité et renouveau, entre loyauté et audace. Les supporters, eux, attendent plus qu’une liste équilibrée, ils veulent une équipe vibrante, ouverte, et à l’image d’un Maroc du futur.
Peut-être qu’en fermant la porte à certains jeunes, le coach a choisi le court terme. Mais l’Histoire, elle, récompense souvent ceux qui ont osé préparer l’avenir.
Regragui sait qu’il marche sur un fil : entre continuité et renouveau, entre loyauté et audace. Les supporters, eux, attendent plus qu’une liste équilibrée, ils veulent une équipe vibrante, ouverte, et à l’image d’un Maroc du futur.
Peut-être qu’en fermant la porte à certains jeunes, le coach a choisi le court terme. Mais l’Histoire, elle, récompense souvent ceux qui ont osé préparer l’avenir.



















