Mais bien avant, pas moins de quatre tentatives marocaines avaient déjà donné le ton et adressé de sérieux avertissements aux hommes de Badou Ezzaki.
Achraf Hakimi, le capitaine, Ayoub El Kaabi, le goleador, Brahim Diaz et le virevoltant Eliesse Ben Seghir avaient tous tenté leur chance avant que Saibari (30’, 37’), puis El Kaâbi (51’), Hamza Igamane (69’) et enfin Azzedine Ounahi (85’) ne scellent définitivement le sort du match.
Certes, l’expulsion de Goumey n’a pas arrangé les affaires de la sélection nigérienne. Mais sa courte défaite lors de la précédente confrontation face aux Marocains lui avait donné de faux espoirs.
Les coéquipiers de Goumay pensaient jouer un mauvais tour aux Lions de l’Atlas dans l’enceinte flambant neuve du stade Prince Moulay Abdallah de Rabat.
Entièrement rénové, paré de sa nouvelle robe, l’ex-complexe a impressionné le monde du ballon rond. Plus de 68 000 spectateurs s’y étaient donné rendez-vous.
En vérité, Badou Ezzaki a été, directement ou indirectement, l’un des artisans de cette défaite amère.
D’entrée de jeu, il avait demandé à son jeune joueur Goumey de suivre Achraf Hakimi comme son ombre. Une mi-temps durant, il ne l’a pas lâché d’une semelle.
Déjà averti en première période pour un tacle appuyé sur Hakimi, il a fini par écoper d’un second carton jaune après une nouvelle faute caractérisée. L’arbitre congolais Ndala Jean Jacques, déjà controversé, n’a pas hésité à l’exclure.
Dès lors, les Menas – surnom des Nigériens – qui souffraient déjà, ont baissé pavillon.
Sur le flanc gauche, Youssef Bellamari continue de marquer des points et semble convaincre définitivement le sélectionneur Walid Regragui.
La suite, vous la connaissez : une domination totale, sans partage, des Lions de l’Atlas qui ont littéralement dévoré les Menas, comparables à des antilopes.
Grâce à ce large succès, le Maroc devient la première sélection africaine à décrocher son billet pour la Coupe du monde 2026 aux États-Unis, au Mexique et au Canada.