
Le Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE) a adopté à l’unanimité, lors de sa 173ème session tenue le 28 août 2025, un avis portant sur l’impact du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières de l’Union Européenne (MACF) sur les exportations marocaines. Cet avis, élaboré dans le cadre d’une auto-saisine, insiste sur la nécessité de préparer efficacement les opérateurs nationaux à ce dispositif qui entrera en vigueur dès 2026.
L’Union Européenne, premier partenaire commercial du Royaume, prévoit d’appliquer ce mécanisme carbone aux importations de certains produits. Pour le Maroc, l’impact direct apparaît limité à court terme : seulement 3,7 % des exportations vers l’UE sont concernées, dont 2,9 % dans le secteur des engrais. Mais les effets attendus à moyen et long termes pourraient se révéler déterminants pour la compétitivité des industries marocaines, appelées à s’adapter aux mutations rapides des politiques climatiques et environnementales mondiales.
Depuis plusieurs années, le Maroc s’est engagé dans une trajectoire ambitieuse en matière d’environnement, d’énergie et d’industrie, avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Depuis l’annonce du mécanisme européen en 2023, les autorités publiques ont lancé une série d’initiatives et de projets pour accompagner les industriels dans l’adaptation de leurs exportations aux nouvelles normes techniques et environnementales.
Lors de la présentation des conclusions de l’avis du CESE, mercredi à Rabat, son président, Abdelkader Amara, a souligné que la réussite de l’adaptation au mécanisme carbone européen passe par une approche intégrée et coordonnée entre les acteurs publics et privés. Le Conseil recommande la mise en place d’un cadre institutionnel et opérationnel pour préparer efficacement les exportateurs, l’élaboration d’une stratégie nationale de tarification du carbone et l’accélération de la stratégie bas carbone. Le rapport insiste aussi sur la mobilisation des financements, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles et l’intensification des partenariats commerciaux du Royaume.
Au-delà du cadre national, le CESE appelle à renforcer la coopération africaine afin de développer une capacité de négociation régionale commune. L’enjeu est de défendre les intérêts des pays à faibles émissions et de négocier un traitement préférentiel, qu’il s’agisse d’une suspension temporaire, de taux spécifiques ou d’autres mesures adaptées. Cette orientation s’inscrit dans l’esprit de l’Accord de Paris et des principes de justice environnementale.
L’avis du CESE a été élaboré selon une démarche participative, impliquant départements gouvernementaux, établissements publics, experts et organisations internationales. Abdelkader Amara a insisté sur le caractère à la fois immédiat et structurel de ce défi pour l’économie nationale. Il estime qu’une anticipation bien menée représente une opportunité stratégique pour positionner le Maroc comme une base industrielle et exportatrice de produits bas carbone, en conformité avec ses engagements climatiques et les standards internationaux.
L’Union Européenne, premier partenaire commercial du Royaume, prévoit d’appliquer ce mécanisme carbone aux importations de certains produits. Pour le Maroc, l’impact direct apparaît limité à court terme : seulement 3,7 % des exportations vers l’UE sont concernées, dont 2,9 % dans le secteur des engrais. Mais les effets attendus à moyen et long termes pourraient se révéler déterminants pour la compétitivité des industries marocaines, appelées à s’adapter aux mutations rapides des politiques climatiques et environnementales mondiales.
Depuis plusieurs années, le Maroc s’est engagé dans une trajectoire ambitieuse en matière d’environnement, d’énergie et d’industrie, avec l’objectif d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Depuis l’annonce du mécanisme européen en 2023, les autorités publiques ont lancé une série d’initiatives et de projets pour accompagner les industriels dans l’adaptation de leurs exportations aux nouvelles normes techniques et environnementales.
Lors de la présentation des conclusions de l’avis du CESE, mercredi à Rabat, son président, Abdelkader Amara, a souligné que la réussite de l’adaptation au mécanisme carbone européen passe par une approche intégrée et coordonnée entre les acteurs publics et privés. Le Conseil recommande la mise en place d’un cadre institutionnel et opérationnel pour préparer efficacement les exportateurs, l’élaboration d’une stratégie nationale de tarification du carbone et l’accélération de la stratégie bas carbone. Le rapport insiste aussi sur la mobilisation des financements, le renforcement des capacités techniques et institutionnelles et l’intensification des partenariats commerciaux du Royaume.
Au-delà du cadre national, le CESE appelle à renforcer la coopération africaine afin de développer une capacité de négociation régionale commune. L’enjeu est de défendre les intérêts des pays à faibles émissions et de négocier un traitement préférentiel, qu’il s’agisse d’une suspension temporaire, de taux spécifiques ou d’autres mesures adaptées. Cette orientation s’inscrit dans l’esprit de l’Accord de Paris et des principes de justice environnementale.
L’avis du CESE a été élaboré selon une démarche participative, impliquant départements gouvernementaux, établissements publics, experts et organisations internationales. Abdelkader Amara a insisté sur le caractère à la fois immédiat et structurel de ce défi pour l’économie nationale. Il estime qu’une anticipation bien menée représente une opportunité stratégique pour positionner le Maroc comme une base industrielle et exportatrice de produits bas carbone, en conformité avec ses engagements climatiques et les standards internationaux.