
Le Maroc a lancé la production de 5 millions de masques de protection par jour et ce, depuis le 15 avril. (Ph. AFP)
Au moment où plusieurs pays dans les quatre coins du globe souffrent d’une pénurie de masque, le Maroc a pris le devant et a décidé de sécuriser sa production et de réglementer leur prix, surtout que les recommandations des spécialistes tendent de plus en plus vers l'appel au port de masques de protection. Ainsi, les ingénieurs textiles de l'École supérieure des industries du Textile et Habillement (ESITH), ont assumé leur part de responsabilité nationale, en puisant dans leur savoir-faire pour accompagner les processus de fabrication des masques de protection contre le nouveau coronavirus (Covid-19). Cette mobilisation volontaire s'inscrit pleinement dans la dynamique nationale visant à contribuer à l'amélioration de la production de masques, à même de répondre à la demande des citoyens et les rassurer sur le respect rigoureux de la norme et de la réglementation en vigueur.
L'une des contributions les plus récentes fût le pilotage d'un lauréat de l'école de la conception et de l'exécution de la fabrication des masques 100% marocains, comme l'a révélé récemment, non sans fierté, l'association des ingénieurs de l'ESITH. Il s'agit des masques subventionnés en tissu non tissé répondant à la norme "NM/ST 21.5.200" de l'Institut marocain de normalisation.
Accompagnement des aux entreprises du secteur
L’école a également mis ses compétences au service des entreprises du secteur Textile et Habillement, pour les accompagner en matière de la transformation des chaînes de production des usines de textiles en unités de production des masques. Dans le même sillage, les enseignants et consultants ont réalisé des vidéos didactiques afin de mieux expliciter les différentes étapes de la fabrication des masques selon les prototypes développés par ses laboratoires accrédités. Choix de la matière adéquate, mode opératoire nécessaire dans les ateliers de confection pour fabriquer des masques et nature des contrôles réalisés dans le laboratoire d'expertise et de contrôle (LEC) de l'ESITH, ce sont entre autres explications mises à la disposition des entreprises engagées dans l'objectif de l'autosuffisance nationale en masques.
Opérationnel 7j/7 depuis la semaine dernière, ledit laboratoire affiche déjà plus d'une quarantaine de tissus ou de masques contrôlés (premiers tests de performance). «Nous procédons par plusieurs essais pour garantir la qualité des masques en tissus réutilisables et leurs spécifications techniques afin qu'ils soient certifiables par Imanor», indique le directeur de cette unité, Adnan Essammar, à la MAP. Des essais qui permettent de s'assurer, en termes de dimensions et de conception, que ces masques couvrent du nez jusqu'au menton. «Nous effectuons aussi des tests chimiques de la non-toxicité de la matière pour vérifier si elle ne renferme pas des produits pouvant porter atteinte à la santé du citoyen».
La dernière étape de ces analyses consiste en la réalisation des tests de performances après cinq lavages pour contrôler la perméabilité à l'air et la pénétration dans l'objectif de s'assurer que les gouttelettes de salive projetées ne pénètrent ni ne sortent à travers le masque.
Ceci dit, répondre à la demande des citoyens en matière de masques de qualité et conformes aux normes constitue en ces temps de crise une mission prioritaire de l'ESITH. Le Covid-19 représente l'un des plus grands défis sanitaires qu'a connu le monde depuis plus d'un siècle, néanmoins l’élan de solidarité que connaît aujourd’hui le Maroc, permet largement de limiter les effets ravageurs du virus.
L'une des contributions les plus récentes fût le pilotage d'un lauréat de l'école de la conception et de l'exécution de la fabrication des masques 100% marocains, comme l'a révélé récemment, non sans fierté, l'association des ingénieurs de l'ESITH. Il s'agit des masques subventionnés en tissu non tissé répondant à la norme "NM/ST 21.5.200" de l'Institut marocain de normalisation.
Accompagnement des aux entreprises du secteur
L’école a également mis ses compétences au service des entreprises du secteur Textile et Habillement, pour les accompagner en matière de la transformation des chaînes de production des usines de textiles en unités de production des masques. Dans le même sillage, les enseignants et consultants ont réalisé des vidéos didactiques afin de mieux expliciter les différentes étapes de la fabrication des masques selon les prototypes développés par ses laboratoires accrédités. Choix de la matière adéquate, mode opératoire nécessaire dans les ateliers de confection pour fabriquer des masques et nature des contrôles réalisés dans le laboratoire d'expertise et de contrôle (LEC) de l'ESITH, ce sont entre autres explications mises à la disposition des entreprises engagées dans l'objectif de l'autosuffisance nationale en masques.
Opérationnel 7j/7 depuis la semaine dernière, ledit laboratoire affiche déjà plus d'une quarantaine de tissus ou de masques contrôlés (premiers tests de performance). «Nous procédons par plusieurs essais pour garantir la qualité des masques en tissus réutilisables et leurs spécifications techniques afin qu'ils soient certifiables par Imanor», indique le directeur de cette unité, Adnan Essammar, à la MAP. Des essais qui permettent de s'assurer, en termes de dimensions et de conception, que ces masques couvrent du nez jusqu'au menton. «Nous effectuons aussi des tests chimiques de la non-toxicité de la matière pour vérifier si elle ne renferme pas des produits pouvant porter atteinte à la santé du citoyen».
La dernière étape de ces analyses consiste en la réalisation des tests de performances après cinq lavages pour contrôler la perméabilité à l'air et la pénétration dans l'objectif de s'assurer que les gouttelettes de salive projetées ne pénètrent ni ne sortent à travers le masque.
Ceci dit, répondre à la demande des citoyens en matière de masques de qualité et conformes aux normes constitue en ces temps de crise une mission prioritaire de l'ESITH. Le Covid-19 représente l'un des plus grands défis sanitaires qu'a connu le monde depuis plus d'un siècle, néanmoins l’élan de solidarité que connaît aujourd’hui le Maroc, permet largement de limiter les effets ravageurs du virus.