
Références non des moindres, le Maroc se classe devant la Corée du Sud, en Asie, et l’Espagne, en Europe. Avec 700.000 véhicules produits et la route tracée pour atteindre rapidement un million d’automobiles fabriquées dans le Royaume, l’industrie automobile vise le top ten et entend devenir le 7ème pays producteur d’automobiles au monde, en attendant mieux.
Si les constructeurs français, Renault et PSA, à travers Peugeot et Citroën, ont fait du Maroc une plateforme industrielle dans le secteur automobile, les regards restent tournés vers des constructeurs asiatique, coréen (Hyundai), japonais (Toyota), européens (Volkswagen, sans oublier Fiat, en crise en Italie) et même américains (Ford). Globalement et sur un plan stratégique, il ne s’agit pas d’attirer un nombre réduit ou important de constructeurs, mais de se positionner comme une plateforme mondiale de l’industrie automobile, visible et qui compte sur la carte mondiale.
A court terme, Ford n’est pas dans les starting blocks pour la construction de ses modèles au Maroc, mais il a pris option sur le futur en situant sa base commerciale régionale à Casablanca, le Maroc étant son premier débouché au Maghreb, comme il a en projet également un bureau d’achat à Tanger, dont la zone franche constitue un véritable attrait pour l’industrie automobile dans toutes ses composantes. L’objectif de Ford est de tirer avantage des fournisseurs automobiles « low cost », qui opèrent dans les zones franches de Tanger et de Kenitra, pour alimenter l’usine Ford de Valence, dans le sud de l’Espagne… et à tire d’ailes du Maroc.
Au vu de l’évolution globale, il est possible que dire que l’avenir appartient au Maroc qui a posé les fondations de l’industrie automobile et en est à sa phase de développement. Néanmoins, on ne le dira jamais assez, mais cette industrie n’est pas à proprement parler nouvelle comme en témoigne l’histoire de Somaca : c’est un long parcours et une longue maturation qui a favorisé cette accélération de l’industrie automobile locale.
Ce processus de maturation est le mécanisme le mieux partagé dans l’industrie automobile comme le résume Statista « En 1999, par exemple, la Chine n'apparaissait même pas dans le top 10 et se classait alors au 14e rang mondial. Mais dix ans plus tard, elle occupait déjà la première place et elle n'a jamais été dépassée depuis. L'écart entre la Chine et le deuxième pays producteur est aujourd'hui considérable : la Chine produit un peu plus de 21 millions de véhicules par an, tandis que le Japon en produit environ 8 millions. L'Allemagne a quant à elle été en mesure de garder sa troisième place au cours des deux dernières décennies et produit toujours près de 5 millions de voitures par an. À l'image des États-Unis, passés du deuxième au sixième rang en l'espace de vingt ans, la France a chuté de plusieurs places dans ce classement. En 1999, l'Hexagone était le quatrième producteur mondial avec 2,7 millions de véhicules fabriqués. Mais en 2019, la production française avait diminué d'environ 1 million d'unités par rapport à la fin du siècle dernier. La France se classe désormais neuvième, devancé par des pays comme l'Inde ou le Brésil », et bientôt par le Maroc.
Dans la catégorie « Utilitaires », Auto Hall, distributeur de Ford et Mitsubishi, a annoncé avoir signé un accord de partenariat avec le groupe chinois ZNA (Groupe Dongfeng Motors) un contrat pour l’assemblage et la distribution des véhicules utilitaires légers de marque Dongfeng au Maroc et dans plusieurs pays d’Afrique. Dongfeng Motors est une compagnie automobile qui fabrique des bus, des camions et des voitures, en partie sous son nom et en partie dans des coentreprises. Un accord de ce type existe avec le fabriquant automobile Renault pour la production en coentreprise de certaines de ses marques.
A terme, Le Groupe Renault qui est implanté au Maroc depuis 1928, reste et restera la locomotive de la filière automobile marocaine et le leader incontesté du marché automobile national. Plus de quatre véhicules sur dix vendus au Maroc sont commercialisés, en effet, par le Groupe à travers ses deux marques, Renault et Dacia. Le Groupe Renault Maroc, avec ses usines de Tanger et de Casablanca - SOMACA, dispose aujourd’hui d’une capacité industrielle installée de 440 000 véhicules par an, soit 340.000 unités pour l’usine de Tanger et 100.000 véhicules par an pour l’usine de Casablanca. En 2019, près de 90% des véhicules fabriqués par les usines de Tanger et de Casablanca ont été exportés vers 74 destinations, faisant rayonner le Made In Morocco sur le marché national et international.
Si les constructeurs français, Renault et PSA, à travers Peugeot et Citroën, ont fait du Maroc une plateforme industrielle dans le secteur automobile, les regards restent tournés vers des constructeurs asiatique, coréen (Hyundai), japonais (Toyota), européens (Volkswagen, sans oublier Fiat, en crise en Italie) et même américains (Ford). Globalement et sur un plan stratégique, il ne s’agit pas d’attirer un nombre réduit ou important de constructeurs, mais de se positionner comme une plateforme mondiale de l’industrie automobile, visible et qui compte sur la carte mondiale.
A court terme, Ford n’est pas dans les starting blocks pour la construction de ses modèles au Maroc, mais il a pris option sur le futur en situant sa base commerciale régionale à Casablanca, le Maroc étant son premier débouché au Maghreb, comme il a en projet également un bureau d’achat à Tanger, dont la zone franche constitue un véritable attrait pour l’industrie automobile dans toutes ses composantes. L’objectif de Ford est de tirer avantage des fournisseurs automobiles « low cost », qui opèrent dans les zones franches de Tanger et de Kenitra, pour alimenter l’usine Ford de Valence, dans le sud de l’Espagne… et à tire d’ailes du Maroc.
Au vu de l’évolution globale, il est possible que dire que l’avenir appartient au Maroc qui a posé les fondations de l’industrie automobile et en est à sa phase de développement. Néanmoins, on ne le dira jamais assez, mais cette industrie n’est pas à proprement parler nouvelle comme en témoigne l’histoire de Somaca : c’est un long parcours et une longue maturation qui a favorisé cette accélération de l’industrie automobile locale.
Ce processus de maturation est le mécanisme le mieux partagé dans l’industrie automobile comme le résume Statista « En 1999, par exemple, la Chine n'apparaissait même pas dans le top 10 et se classait alors au 14e rang mondial. Mais dix ans plus tard, elle occupait déjà la première place et elle n'a jamais été dépassée depuis. L'écart entre la Chine et le deuxième pays producteur est aujourd'hui considérable : la Chine produit un peu plus de 21 millions de véhicules par an, tandis que le Japon en produit environ 8 millions. L'Allemagne a quant à elle été en mesure de garder sa troisième place au cours des deux dernières décennies et produit toujours près de 5 millions de voitures par an. À l'image des États-Unis, passés du deuxième au sixième rang en l'espace de vingt ans, la France a chuté de plusieurs places dans ce classement. En 1999, l'Hexagone était le quatrième producteur mondial avec 2,7 millions de véhicules fabriqués. Mais en 2019, la production française avait diminué d'environ 1 million d'unités par rapport à la fin du siècle dernier. La France se classe désormais neuvième, devancé par des pays comme l'Inde ou le Brésil », et bientôt par le Maroc.
Dans la catégorie « Utilitaires », Auto Hall, distributeur de Ford et Mitsubishi, a annoncé avoir signé un accord de partenariat avec le groupe chinois ZNA (Groupe Dongfeng Motors) un contrat pour l’assemblage et la distribution des véhicules utilitaires légers de marque Dongfeng au Maroc et dans plusieurs pays d’Afrique. Dongfeng Motors est une compagnie automobile qui fabrique des bus, des camions et des voitures, en partie sous son nom et en partie dans des coentreprises. Un accord de ce type existe avec le fabriquant automobile Renault pour la production en coentreprise de certaines de ses marques.
A terme, Le Groupe Renault qui est implanté au Maroc depuis 1928, reste et restera la locomotive de la filière automobile marocaine et le leader incontesté du marché automobile national. Plus de quatre véhicules sur dix vendus au Maroc sont commercialisés, en effet, par le Groupe à travers ses deux marques, Renault et Dacia. Le Groupe Renault Maroc, avec ses usines de Tanger et de Casablanca - SOMACA, dispose aujourd’hui d’une capacité industrielle installée de 440 000 véhicules par an, soit 340.000 unités pour l’usine de Tanger et 100.000 véhicules par an pour l’usine de Casablanca. En 2019, près de 90% des véhicules fabriqués par les usines de Tanger et de Casablanca ont été exportés vers 74 destinations, faisant rayonner le Made In Morocco sur le marché national et international.