Entre les troisièmes trimestres de 2024 et 2025, l’économie nationale a généré 167.000 nouveaux emplois, dont 164.000 en milieu urbain et seulement 3.000 en milieu rural. Cette dynamique repose quasi exclusivement sur la progression de l’emploi rémunéré (+220.000 postes), tandis que l’emploi non rémunéré recule de 54.000.
Par secteur, les services demeurent le principal moteur, avec 94.000 créations nettes, suivis par le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), en forte expansion (+90.000 emplois). L’industrie, y compris l’artisanat, progresse également (+29.000), mais l’agriculture, la forêt et la pêche continue de se contracter, perdant 47.000 postes.
Malgré cette dynamique, la part des activités agricoles dans l’emploi global diminue à 23,4 % contre 24,3 % un an auparavant, confirmant la transformation structurelle du marché de l’emploi marocain, de plus en plus tourné vers les services (51,4 % des emplois).
Par secteur, les services demeurent le principal moteur, avec 94.000 créations nettes, suivis par le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), en forte expansion (+90.000 emplois). L’industrie, y compris l’artisanat, progresse également (+29.000), mais l’agriculture, la forêt et la pêche continue de se contracter, perdant 47.000 postes.
Malgré cette dynamique, la part des activités agricoles dans l’emploi global diminue à 23,4 % contre 24,3 % un an auparavant, confirmant la transformation structurelle du marché de l’emploi marocain, de plus en plus tourné vers les services (51,4 % des emplois).
Une baisse modérée du chômage, mais des écarts persistants
Le nombre de chômeurs s’établit à 1.629.000 personnes, soit une diminution de 55.000 par rapport à 2024. Le taux de chômage national recule ainsi de 13,6 % à 13,1 %, grâce à un repli simultané en milieu urbain (de 17 % à 16,3 %) et en milieu rural (de 7,4 % à 6,9 %).
Cependant, cette tendance globale masque des disparités profondes. Le chômage des jeunes de 15 à 24 ans reste alarmant à 38,4 %, malgré une baisse de 1,1 point, tandis que celui des femmes augmente à 21,6 % (+0,8 point). Chez les hommes, il diminue d’un point pour s’établir à 10,6 %.
Par niveau de diplôme, le chômage touche 19 % des diplômés, contre 4,7 % des non diplômés. Les plus touchés demeurent les techniciens et cadres moyens, avec un taux de 27,6 %, en dépit d’une baisse de 2,3 points sur un an. Ces chiffres traduisent la persistance d’un chômage structurel lié à l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché, en particulier pour les jeunes qualifiés.
Cependant, cette tendance globale masque des disparités profondes. Le chômage des jeunes de 15 à 24 ans reste alarmant à 38,4 %, malgré une baisse de 1,1 point, tandis que celui des femmes augmente à 21,6 % (+0,8 point). Chez les hommes, il diminue d’un point pour s’établir à 10,6 %.
Par niveau de diplôme, le chômage touche 19 % des diplômés, contre 4,7 % des non diplômés. Les plus touchés demeurent les techniciens et cadres moyens, avec un taux de 27,6 %, en dépit d’une baisse de 2,3 points sur un an. Ces chiffres traduisent la persistance d’un chômage structurel lié à l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché, en particulier pour les jeunes qualifiés.
Sous-emploi : Une hausse préoccupante à 11,1 %
Malgré la progression de l’emploi, la qualité des postes créés reste en question. Le volume de personnes en situation de sous-emploi a bondi de 133.000, atteignant 1.199.000 actifs. Le taux de sous-emploi national s’élève désormais à 11,1 %, contre 10 % un an plus tôt.
Cette hausse est observée aussi bien en milieu urbain (de 8,8 % à 9,5 %) qu’en milieu rural (de 12 % à 13,8 %). Les formes de sous-emploi liées à la durée de travail concernent 5,7 % des actifs, tandis que celles liées à l’insuffisance du revenu ou à l’inadéquation emploi-formation touchent 5,3 %.
Les hausses les plus marquées concernent les 35-44 ans (+2,2 points), les jeunes de 15 à 24 ans (+2 points) et les ruraux (+1,8 point). Par secteur, le BTP reste le plus touché, avec 22,2 % de sous-emploi, suivi par l’agriculture (13,1 %). Ce glissement révèle la précarisation croissante de l’emploi, notamment dans les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre et à faible valeur ajoutée.
Cette hausse est observée aussi bien en milieu urbain (de 8,8 % à 9,5 %) qu’en milieu rural (de 12 % à 13,8 %). Les formes de sous-emploi liées à la durée de travail concernent 5,7 % des actifs, tandis que celles liées à l’insuffisance du revenu ou à l’inadéquation emploi-formation touchent 5,3 %.
Les hausses les plus marquées concernent les 35-44 ans (+2,2 points), les jeunes de 15 à 24 ans (+2 points) et les ruraux (+1,8 point). Par secteur, le BTP reste le plus touché, avec 22,2 % de sous-emploi, suivi par l’agriculture (13,1 %). Ce glissement révèle la précarisation croissante de l’emploi, notamment dans les secteurs à forte intensité de main-d’œuvre et à faible valeur ajoutée.
L’activité stagne, surtout parmi les femmes
Le taux d’activité global poursuit sa lente érosion, passant de 43,6 % à 43,3 % entre 2024 et 2025. Cette baisse concerne aussi bien les zones urbaines (42,3 %) que rurales (45,2 %).
La participation des hommes recule à 68,1 %, tandis que celle des femmes se maintient à un niveau historiquement bas (19,1 %). Le taux d’emploi national reste stable à 37,6 %, mais reflète une forte disparité entre les sexes : 60,9 % pour les hommes contre 15 % pour les femmes.
Ce décalage traduit les difficultés persistantes d’intégration économique des femmes, malgré la légère hausse du taux de féminisation de la population active (22,4 %).
La participation des hommes recule à 68,1 %, tandis que celle des femmes se maintient à un niveau historiquement bas (19,1 %). Le taux d’emploi national reste stable à 37,6 %, mais reflète une forte disparité entre les sexes : 60,9 % pour les hommes contre 15 % pour les femmes.
Ce décalage traduit les difficultés persistantes d’intégration économique des femmes, malgré la légère hausse du taux de féminisation de la population active (22,4 %).
Des contrastes régionaux marqués
La concentration géographique de l’activité reste prononcée : cinq régions concentrent 72,5 % de la population active. Casablanca-Settat arrive en tête (22,9 %), suivie de Rabat-Salé-Kénitra (13,4 %), Marrakech-Safi (12,7 %), Fès-Meknès (12,1 %) et Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (11,4 %).
Les taux d’activité les plus élevés sont enregistrés à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (46,6 %), Casablanca-Settat (46,6 %), Sud (45,9 %) et Fès-Meknès (43,5 %). À l’inverse, les régions de Drâa-Tafilalet (36,8 %) et Béni Mellal-Khénifra (39,7 %) restent en deçà de la moyenne nationale.
Côté chômage, Casablanca-Settat concentre 26,4 % des chômeurs, suivie de Fès-Meknès (14,2 %), Rabat-Salé-Kénitra (13,7 %), l’Oriental (10,4 %) et Marrakech-Safi (8,5 %). Les taux les plus élevés sont observés dans les régions du Sud (21,4 %), de l’Oriental (21,2 %) et de Fès-Meknès (15,3 %), tandis que Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (8,6 %) et Marrakech-Safi (8,7 %) affichent les plus faibles.
Cette disparité régionale illustre une économie à plusieurs vitesses, où la création d’emplois reste concentrée dans les grands pôles urbains et les secteurs dynamiques, laissant les zones rurales et périphériques en retrait.
Les taux d’activité les plus élevés sont enregistrés à Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (46,6 %), Casablanca-Settat (46,6 %), Sud (45,9 %) et Fès-Meknès (43,5 %). À l’inverse, les régions de Drâa-Tafilalet (36,8 %) et Béni Mellal-Khénifra (39,7 %) restent en deçà de la moyenne nationale.
Côté chômage, Casablanca-Settat concentre 26,4 % des chômeurs, suivie de Fès-Meknès (14,2 %), Rabat-Salé-Kénitra (13,7 %), l’Oriental (10,4 %) et Marrakech-Safi (8,5 %). Les taux les plus élevés sont observés dans les régions du Sud (21,4 %), de l’Oriental (21,2 %) et de Fès-Meknès (15,3 %), tandis que Tanger-Tétouan-Al Hoceïma (8,6 %) et Marrakech-Safi (8,7 %) affichent les plus faibles.
Cette disparité régionale illustre une économie à plusieurs vitesses, où la création d’emplois reste concentrée dans les grands pôles urbains et les secteurs dynamiques, laissant les zones rurales et périphériques en retrait.






















