Ni recrutements, ni promotions, ni augmentations! Cette décision du gouvernement, qui entre dans le cadre de l’anticipation des futurs problèmes de la trésorerie du royaume, a fortement interpellé un bon nombre de fonctionnaires, qui n’ont pas tardé à exprimer leurs interrogations sur les réseaux sociaux. Ainsi, les représentants des syndicats les plus représentatifs, ont tenu une réunion, lundi dernier, avec le chef du gouvernement, Saad Dine EL Othmani, pour tirer au clair toutes les circonstances de cette décision.
Lors de cette rencontre, les syndicats ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la circulaire du chef du gouvernement, publiée la semaine dernière, et qui indique que «toutes les promotions programmées pour le compte du budget de l’année en cours, non encore achevées, ainsi que les concours de recrutement, exceptés ceux dont les résultats sont déjà annoncés, ont été reportés».
Suite à l’ambiguïté de ces propos, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a appelé M. El Othmani a expliqué davantage cette mesure, «qui a créé un mécontentement général parmi les fonctionnaires».
Le chef de l’Exécutif, a répondu que la suspension des promotions dans la fonction publique est temporaire et que le droit des fonctionnaires à la promotion est toujours préservé. Cependant, il a ajouté qu’il serait impossible d’organiser les concours de recrutement dans les conditions actuelles. Les postes programmés en 2019 seront supprimés à fin juin prochain. Suite à ces précisions, les centrales syndicales n’ont pas manqué de rappeler que lesdites mesures risquent d’avoir des répercussions socio-économiques, très significatives.
Lors de cette rencontre, les syndicats ont exprimé leur inquiétude vis-à-vis de la circulaire du chef du gouvernement, publiée la semaine dernière, et qui indique que «toutes les promotions programmées pour le compte du budget de l’année en cours, non encore achevées, ainsi que les concours de recrutement, exceptés ceux dont les résultats sont déjà annoncés, ont été reportés».
Suite à l’ambiguïté de ces propos, l’Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a appelé M. El Othmani a expliqué davantage cette mesure, «qui a créé un mécontentement général parmi les fonctionnaires».
Le chef de l’Exécutif, a répondu que la suspension des promotions dans la fonction publique est temporaire et que le droit des fonctionnaires à la promotion est toujours préservé. Cependant, il a ajouté qu’il serait impossible d’organiser les concours de recrutement dans les conditions actuelles. Les postes programmés en 2019 seront supprimés à fin juin prochain. Suite à ces précisions, les centrales syndicales n’ont pas manqué de rappeler que lesdites mesures risquent d’avoir des répercussions socio-économiques, très significatives.
Quid des catégories vulnérables ?
Les syndicats ont également insisté sur l’importance d’élargir le soutien prévu en faveur des ménages démunis. Ils ont appelé le gouvernement à trouver une solution en urgence aux catégories professionnelles gravement impactées par la présente crise sanitaire, principalement ceux ne bénéficiant pas de la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et du «Ramed».
Des millions d’employés sans contrats, artisans, journaliers, vendeurs ambulants, coursiers, femmes de ménage, gardiens et ouvriers, voient, jour après jour, fondre leurs sources de revenus, en cette période de «lockdown» total, d’où l’importance de réagir rapidement.
Par ailleurs, l’UGTM a exprimé sa pleine adhésion pour faire face aux répercussions de la propagation de l’épidémie du coronavirus, néanmoins, elle a insisté sur la nécessité d’inclure les centrales syndicales dans les réflexions qui concernent la classe laborieuse, avant la prise de décision et non pas après.
Des millions d’employés sans contrats, artisans, journaliers, vendeurs ambulants, coursiers, femmes de ménage, gardiens et ouvriers, voient, jour après jour, fondre leurs sources de revenus, en cette période de «lockdown» total, d’où l’importance de réagir rapidement.
Par ailleurs, l’UGTM a exprimé sa pleine adhésion pour faire face aux répercussions de la propagation de l’épidémie du coronavirus, néanmoins, elle a insisté sur la nécessité d’inclure les centrales syndicales dans les réflexions qui concernent la classe laborieuse, avant la prise de décision et non pas après.
Saâd JAFRI