En mission de couverture pour la chaîne qatarie Al Jazeera, Mohammed El Bakkali était accompagné de son caméraman, l’Américain Waad Mohamed Salim Al Taii, pour documenter une initiative humanitaire visant à briser le blocus médiatique imposé à l’enclave palestinienne.
Selon des images diffusées en direct par le mouvement propalestinien « Flottille pour la liberté », qui affrétait le navire "Handala" en route vers Gaza, des soldats israéliens sont montés à bord et en ont pris le contrôle dans la nuit du samedi 26 juillet. On y voyait des militants assis sur le pont, mains levées, alors que les forces israéliennes avançaient.
Selon des images diffusées en direct par le mouvement propalestinien « Flottille pour la liberté », qui affrétait le navire "Handala" en route vers Gaza, des soldats israéliens sont montés à bord et en ont pris le contrôle dans la nuit du samedi 26 juillet. On y voyait des militants assis sur le pont, mains levées, alors que les forces israéliennes avançaient.
Parti de Sicile le 13 juillet, le "Handala" transportait 800 kg d’aide humanitaire, deux journalistes (d’Aljazeera, ndlr) et 19 militants internationaux, dont six Français, à savoir l’eurodéputée Emma Fourreau, la députée du Val-d’Oise Gabrielle Cathala, ainsi que Noé Gauchard, directeur de cabinet de Fourreau. Le bateau a été intercepté à environ 100 km des côtes de Gaza, un scénario similaire à celui du navire Madleen, arraisonné six semaines plus tôt.
L’organisation "Reporters sans frontières" a appelé, via le réseau social Bluesky, à la protection de Mohamed El Bakkali et de Waad Al Taii.
De son côté, le Comité international pour briser le blocus de Gaza a lancé une alerte sur X, évoquant un appel de détresse émis par le navire. La Coalition de "la Flottille de la Liberté" avait précisé que le "Handala" se trouvait alors à 70 milles nautiques des côtes gazaouies. Malgré les menaces israéliennes d’interception en cas de refus de changement de cap, l’expédition, soutenue par des dons, entendait acheminer une aide d’urgence à la population palestinienne.
De son côté, le Comité international pour briser le blocus de Gaza a lancé une alerte sur X, évoquant un appel de détresse émis par le navire. La Coalition de "la Flottille de la Liberté" avait précisé que le "Handala" se trouvait alors à 70 milles nautiques des côtes gazaouies. Malgré les menaces israéliennes d’interception en cas de refus de changement de cap, l’expédition, soutenue par des dons, entendait acheminer une aide d’urgence à la population palestinienne.
La Coalition, soutenue par de nombreux internautes sur les réseaux sociaux, a exhorté les autorités des pays concernés (dont le Maroc et les États-Unis), via des mentions des pages officielles des ministères des Affaires étrangères, afin de favoriser une issue à la situation de leurs compatriotes.
Al Jazeera avait diffusé la dernière intervention de Mohammed El Bakkali avant l’assaut de l’armée israélienne, confirmant ensuite la perte de contact avec son correspondant.
Quelques heures plus tard (dimanche matin), des médias israéliens ont relayé un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères justifiant cette interception par une entrée illégale dans la zone maritime au large de Gaza. De leur côté, les opposants affirment que le navire se trouvait en mer internationale au moment de l’intervention du Tsahal. Le ministère a assuré que le navire naviguait en toute sécurité vers les côtes israéliennes et que tous les passagers étaient sains et saufs.
Dans un communiqué distinct publié plus tôt, le Comité international pour briser le blocus de Gaza a indiqué que l’ensemble des membres de l’équipage du « Handala » entamerait une grève de la faim reconductible et sans échéance en cas d’interception du navire.
Des responsables israéliens avaient prévenu qu'ils interviendraient si le navire persistait dans sa trajectoire.
Financée par des campagnes de dons, l’expédition avait pour objectif de briser le blocus israélien sur Gaza, durement touchée par une grave crise humanitaire, et d’y acheminer de l’aide.
Quelques heures plus tard (dimanche matin), des médias israéliens ont relayé un communiqué du ministère israélien des Affaires étrangères justifiant cette interception par une entrée illégale dans la zone maritime au large de Gaza. De leur côté, les opposants affirment que le navire se trouvait en mer internationale au moment de l’intervention du Tsahal. Le ministère a assuré que le navire naviguait en toute sécurité vers les côtes israéliennes et que tous les passagers étaient sains et saufs.
Dans un communiqué distinct publié plus tôt, le Comité international pour briser le blocus de Gaza a indiqué que l’ensemble des membres de l’équipage du « Handala » entamerait une grève de la faim reconductible et sans échéance en cas d’interception du navire.
Des responsables israéliens avaient prévenu qu'ils interviendraient si le navire persistait dans sa trajectoire.
Financée par des campagnes de dons, l’expédition avait pour objectif de briser le blocus israélien sur Gaza, durement touchée par une grave crise humanitaire, et d’y acheminer de l’aide.