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Lâché par Pedro Sanchez, Abdelmadjid Tebboune crie sa frustration


Rédigé par Anass Machloukh Dimanche 24 Avril 2022

Le président algérien, Abdemajid Tebboune, ne s’est pas encore remis du soutien de l’Espagne à l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara. Le président reproche à Pedro Sanchez d’avoir “tout cassé”. Ce qui en dit long sur l’état d’esprit des dirigeants algériens.



Lâché par Pedro Sanchez, Abdelmadjid Tebboune crie sa frustration
Contrarié et offusqué par le revirement de l'Espagne dans l’affaire du Sahara, le président de l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, n’a pas trouvé d’autres moyens de se consoler que de se livrer aux médias locaux. Lors de son passage, samedi, sur la chaîne algérienne Annahar, Tebboune n’a pas caché sa frustration vis à vis de la nouvelle position de Madrid qui soutient désormais l’initiative marocaine d’autonomie pour le Sahara. Une position partagée par l’Allemagne, la France, les Etats-Unis et plusieurs pays arabes et africains. “"Nous avons de très solides liens avec l'État espagnol, mais le chef du gouvernement, Pedro Sanchez, a tout cassé", a regretté le chef de l'État algérien, qui reproche à l’Espagne d’être “en rupture avec la position traditionnelle de neutralité de l'ancienne puissance colonisatrice”.
 
Le locataire du palais d’El Mouradia a, par ailleurs, réitéré son soutien au polisario, ressassant les vieilles lunes du soutien prétendument glorifié de son pays aux luttes de libération. Ce discours semble tellement déphasé qu’il n’a plus aucune crédibilité aujourd’hui.
 
Force est de reconnaître que le changement de la position de Madrid sur la question du Sahara a été vécu comme un choc en Algérie, dont le gouvernement a agi en complicité avec les autorités espagnoles dans l’affaire Brahim Ghali. N’oublions pas que le chef du polisario est entré par un faux passeport diplomatique algérien en Espagne afin qu’il échappe à la Justice espagnole.
 
Aussi Alger a-t-elle toujours compté sur l’Espagne pour entretenir le statu quo dans le dossier du Sahara et empêcher le Maroc d’avancer pour le clore définitivement. L’Algérie, rappelons-le, a convoqué son ambassadeur à Madrid pour protester contre la nouvelle position espagnole, en exigeant des clarifications. Le gouvernement algérien est allé jusqu’à brandir l’arme du gaz en menaçant d’augmenter les prix. Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, avait indiqué à l'agence officielle APS qu'il n'était "pas exclu de procéder à un 'recalcul' des prix avec notre client espagnol".

Menace inutile du moment que les Espagnols ont fait appel aux Etats-Unis qui sont devenus leurs premiers fournisseurs de gaz en satisfaisant 43% de leur demande en gaz naturel liquéfié (GNL). De l’autre côté, Rabat et Madrid ont renforcé leur coopération dans ce domaine après l’arrêt du Gazoduc Maghreb Europe. Les deux pays ont trouvé un accord pour que l’Espagne achemine le GNL, acheté dans les marchés internationaux, au Maroc via le gazoduc. Un des résultats majeurs de la réconciliation entre les deux pays.








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