- Vous avez été désignée lauréate du Prix arabe de l’économie numérique 2025. Au-delà de la consécration personnelle, cette distinction met en lumière une dynamique nationale. Quel est votre sentiment prédominant en accueillant ce Prix, non seulement pour vous-même mais aussi pour le Maroc ?
- Je suis très honorée, bien sûr, mais ce qui me touche le plus, c’est que le Maroc est récompensé pour la première fois. C’est une fierté nationale. Ce Prix montre que notre pays avance, qu’il a des talents et qu’il peut être un acteur majeur dans le monde numérique arabe. Je le vois comme un signal fort pour la jeunesse marocaine, pour leur dire : vous aussi, vous pouvez y arriver.
- Pourriez-vous nous éclairer sur le cheminement qui a mené à cette reconnaissance et sur la manière dont vos travaux s'inscrivent dans l'essor de l'IA et de l'économie numérique au Maroc ?
- Ce Prix vient après plusieurs années de recherche, de projets et de collaborations dans le domaine de l’Intelligence Artificielle. Je travaille sur des sujets concrets, comme l’utilisation de l’IA pour la santé ou l’éducation, avec l’objectif de créer un impact réel. Ce que je fais, je le fais au Maroc, avec des étudiants marocains, pour répondre à des besoins marocains, tout en respectant les standards internationaux.
- La cérémonie de remise des Prix, qui se tiendra à Dubaï, du 20 au 22 mai 2025, dans le cadre du Sommet du Moyen-Orient sur l’économie numérique (Seamless Middle East), sera une tribune importante. Quel message souhaitez-vous porter à la communauté internationale concernant l'ambition et les capacités du Maroc dans le domaine de l'économie numérique et de l'IA ?
- Le message est clair : le Maroc est prêt. Nous avons des talents, des chercheurs passionnés, et une vraie volonté d’avancer. Le Maroc ne doit pas seulement consommer les technologies : il peut les développer, les adapter et les exporter. Il faut faire confiance à notre jeunesse et investir dans ses compétences.
- Comment envisagez-vous que cette récompense puisse ouvrir de nouvelles avenues de collaboration internationale pour la recherche marocaine ?
- Ce Prix donne de la visibilité à notre travail. J’espère qu’il ouvrira des portes avec d’autres Universités, centres de recherche ou entreprises internationales. La collaboration est essentielle dans un domaine comme l’IA, et je crois que le Maroc peut être un pont entre l’Afrique, le Monde arabe et l’Europe dans ce domaine.
- Votre expertise est reconnue dans le domaine. Quels sont les projets ou les initiatives en cours au Maroc qui vous semblent les plus prometteurs en matière d'application de l'IA dans des secteurs clés comme la santé, l'éducation ou l'environnement ?
- Il y a aujourd’hui au Maroc plusieurs projets concrets d’Intelligence Artificielle dans des domaines clés. En santé, l’IA est utilisée pour analyser des données médicales complexes et aider au diagnostic ou au dépistage précoce de maladies. Dans l’éducation, certaines solutions permettent déjà de transformer des documents écrits en audio pour les rendre accessibles aux personnes non lettrées, notamment en zones rurales. Et dans l’agriculture, l’IA sert à optimiser l’irrigation, surveiller les cultures par drone, et anticiper les rendements.Tout cela montre que l’IA développée au Maroc peut répondre à des besoins réels, avec des impacts concrets.
- Dans le contexte actuel d'une accélération des avancées en Intelligence Artificielle, avec des débats éthiques et sociétaux prégnants, comment percevez-vous le positionnement du Maroc face à ces enjeux ?
- Le Maroc est conscient de ces enjeux. Il y a de plus en plus de discussions sur l’éthique de l’IA dans les Universités, et certaines institutions commencent à poser un cadre. On ne peut pas parler d’IA sans parler de valeurs humaines, d’inclusion et de respect des droits. C’est une conversation que nous devons continuer à avoir, dès maintenant.
- Quelle vision à long terme proposez-vous pour maintenir le Maroc à la pointe de l'innovation en IA et en économie numérique, en assurant une formation de qualité pour les futures générations ?
- Il faut former les jeunes massivement et dès le plus jeune âge, investir dans la recherche et créer des ponts entre l’Université, l’entreprise et l’État. L’IA évolue vite, donc on doit former des esprits critiques, créatifs et éthiques. Mon rêve, c’est de voir le Maroc devenir un hub régional de l’innovation, avec des chercheurs, des ingénieurs et des entrepreneurs qui changent la donne.
- Je suis très honorée, bien sûr, mais ce qui me touche le plus, c’est que le Maroc est récompensé pour la première fois. C’est une fierté nationale. Ce Prix montre que notre pays avance, qu’il a des talents et qu’il peut être un acteur majeur dans le monde numérique arabe. Je le vois comme un signal fort pour la jeunesse marocaine, pour leur dire : vous aussi, vous pouvez y arriver.
- Pourriez-vous nous éclairer sur le cheminement qui a mené à cette reconnaissance et sur la manière dont vos travaux s'inscrivent dans l'essor de l'IA et de l'économie numérique au Maroc ?
- Ce Prix vient après plusieurs années de recherche, de projets et de collaborations dans le domaine de l’Intelligence Artificielle. Je travaille sur des sujets concrets, comme l’utilisation de l’IA pour la santé ou l’éducation, avec l’objectif de créer un impact réel. Ce que je fais, je le fais au Maroc, avec des étudiants marocains, pour répondre à des besoins marocains, tout en respectant les standards internationaux.
- La cérémonie de remise des Prix, qui se tiendra à Dubaï, du 20 au 22 mai 2025, dans le cadre du Sommet du Moyen-Orient sur l’économie numérique (Seamless Middle East), sera une tribune importante. Quel message souhaitez-vous porter à la communauté internationale concernant l'ambition et les capacités du Maroc dans le domaine de l'économie numérique et de l'IA ?
- Le message est clair : le Maroc est prêt. Nous avons des talents, des chercheurs passionnés, et une vraie volonté d’avancer. Le Maroc ne doit pas seulement consommer les technologies : il peut les développer, les adapter et les exporter. Il faut faire confiance à notre jeunesse et investir dans ses compétences.
- Comment envisagez-vous que cette récompense puisse ouvrir de nouvelles avenues de collaboration internationale pour la recherche marocaine ?
- Ce Prix donne de la visibilité à notre travail. J’espère qu’il ouvrira des portes avec d’autres Universités, centres de recherche ou entreprises internationales. La collaboration est essentielle dans un domaine comme l’IA, et je crois que le Maroc peut être un pont entre l’Afrique, le Monde arabe et l’Europe dans ce domaine.
- Votre expertise est reconnue dans le domaine. Quels sont les projets ou les initiatives en cours au Maroc qui vous semblent les plus prometteurs en matière d'application de l'IA dans des secteurs clés comme la santé, l'éducation ou l'environnement ?
- Il y a aujourd’hui au Maroc plusieurs projets concrets d’Intelligence Artificielle dans des domaines clés. En santé, l’IA est utilisée pour analyser des données médicales complexes et aider au diagnostic ou au dépistage précoce de maladies. Dans l’éducation, certaines solutions permettent déjà de transformer des documents écrits en audio pour les rendre accessibles aux personnes non lettrées, notamment en zones rurales. Et dans l’agriculture, l’IA sert à optimiser l’irrigation, surveiller les cultures par drone, et anticiper les rendements.Tout cela montre que l’IA développée au Maroc peut répondre à des besoins réels, avec des impacts concrets.
- Dans le contexte actuel d'une accélération des avancées en Intelligence Artificielle, avec des débats éthiques et sociétaux prégnants, comment percevez-vous le positionnement du Maroc face à ces enjeux ?
- Le Maroc est conscient de ces enjeux. Il y a de plus en plus de discussions sur l’éthique de l’IA dans les Universités, et certaines institutions commencent à poser un cadre. On ne peut pas parler d’IA sans parler de valeurs humaines, d’inclusion et de respect des droits. C’est une conversation que nous devons continuer à avoir, dès maintenant.
- Quelle vision à long terme proposez-vous pour maintenir le Maroc à la pointe de l'innovation en IA et en économie numérique, en assurant une formation de qualité pour les futures générations ?
- Il faut former les jeunes massivement et dès le plus jeune âge, investir dans la recherche et créer des ponts entre l’Université, l’entreprise et l’État. L’IA évolue vite, donc on doit former des esprits critiques, créatifs et éthiques. Mon rêve, c’est de voir le Maroc devenir un hub régional de l’innovation, avec des chercheurs, des ingénieurs et des entrepreneurs qui changent la donne.