- Pourquoi créer du contenu ?
- La création de contenu est le seul monde où j’arrive à m’y retrouver. J’ai essayé pas mal de professions, mais je n’étais jamais autant heureux et satisfait de moi-même. Si on parle uniquement de la rentabilité, je vous assure que mes expériences d’auparavant étaient lucratives. Mais, il y avait toujours ce sentiment qui me hante en me demandant plus. A ce moment-là, j’ai découvert les réseaux sociaux et comment des centaines de créateurs de contenu ont pu communiquer et partager avec les autres à travers les canaux digitaux, cela était l’étincelle qui a enflammé cette passion en moi.
- Que représente pour vous, en tant que créateur de contenu, l’expansion galopante des réseaux sociaux au Maroc?
- Auparavant, les créateurs de contenu marocains disposaient d’un cercle serré et limité. Aujourd’hui, nous assistons à un secteur un peu plus élargi et innovant. Je prévois qu’avec l’arrivée d’autres générations de communications telles que le metaverse, les choses vont changer, et les circonstances de création de contenus seront encore plus importantes. Et les usagers seront amenés à s’adapter avec.
- On a constaté que les documentaires font une grande partie de vos créations. Pourquoi ce choix ?
- Raconter une histoire à travers un documentaire est un moyen singulier de le faire. Les internautes veulent vivre « la vérité ».Tous les sentiments éprouvés dans les séquences d’un documentaire sont justes. Il n’y a pas une seule façon de raconter une histoire de manière véridique. Il y a plusieurs chemins pour la comprendre, l’appréhender, l’interpréter. Comme il y a plusieurs manières de renouer avec un sujet. Les documentaires m’assurent un large éventail de choix, en outre, le documentaire est le genre le plus plébiscité par les internautes. Donc, on doit satisfaire ce besoin.
- Votre compte Instagram et chaîne YouTube se différencient des autres. Pourquoi avoir fait ce choix d’un feed pareil ?
- Youtube et Instagram sont un super endroit de partage. Mais, malheureusement, on peut constater que, dernièrement, un nombre important de créateurs de contenu se sont submergés par une logique où il faut absolument faire pareil aux autres pour plaire aux internautes. Quand j’ai décidé d’entamer ma carrière de You-tubeur, ma seule inspiration était mes convictions et sentiments, je n’ai pas essayé de dupliquer quelqu’un, mais plutôt j’ai voulu montrer aux followers qui je suis.
- Quelle sont vos perspectives et vos projets d’avenir ?
- Pouvoir mener la création de contenu au Maroc à une nouvelle dimension est mon projet ultime. Bien sûr, il y a aussi d’autres projets que je compte réaliser ainsi que des documentaires et des vidéos avec plusieurs surprises.
- La création de contenu est le seul monde où j’arrive à m’y retrouver. J’ai essayé pas mal de professions, mais je n’étais jamais autant heureux et satisfait de moi-même. Si on parle uniquement de la rentabilité, je vous assure que mes expériences d’auparavant étaient lucratives. Mais, il y avait toujours ce sentiment qui me hante en me demandant plus. A ce moment-là, j’ai découvert les réseaux sociaux et comment des centaines de créateurs de contenu ont pu communiquer et partager avec les autres à travers les canaux digitaux, cela était l’étincelle qui a enflammé cette passion en moi.
- Que représente pour vous, en tant que créateur de contenu, l’expansion galopante des réseaux sociaux au Maroc?
- Auparavant, les créateurs de contenu marocains disposaient d’un cercle serré et limité. Aujourd’hui, nous assistons à un secteur un peu plus élargi et innovant. Je prévois qu’avec l’arrivée d’autres générations de communications telles que le metaverse, les choses vont changer, et les circonstances de création de contenus seront encore plus importantes. Et les usagers seront amenés à s’adapter avec.
- On a constaté que les documentaires font une grande partie de vos créations. Pourquoi ce choix ?
- Raconter une histoire à travers un documentaire est un moyen singulier de le faire. Les internautes veulent vivre « la vérité ».Tous les sentiments éprouvés dans les séquences d’un documentaire sont justes. Il n’y a pas une seule façon de raconter une histoire de manière véridique. Il y a plusieurs chemins pour la comprendre, l’appréhender, l’interpréter. Comme il y a plusieurs manières de renouer avec un sujet. Les documentaires m’assurent un large éventail de choix, en outre, le documentaire est le genre le plus plébiscité par les internautes. Donc, on doit satisfaire ce besoin.
- Votre compte Instagram et chaîne YouTube se différencient des autres. Pourquoi avoir fait ce choix d’un feed pareil ?
- Youtube et Instagram sont un super endroit de partage. Mais, malheureusement, on peut constater que, dernièrement, un nombre important de créateurs de contenu se sont submergés par une logique où il faut absolument faire pareil aux autres pour plaire aux internautes. Quand j’ai décidé d’entamer ma carrière de You-tubeur, ma seule inspiration était mes convictions et sentiments, je n’ai pas essayé de dupliquer quelqu’un, mais plutôt j’ai voulu montrer aux followers qui je suis.
- Quelle sont vos perspectives et vos projets d’avenir ?
- Pouvoir mener la création de contenu au Maroc à une nouvelle dimension est mon projet ultime. Bien sûr, il y a aussi d’autres projets que je compte réaliser ainsi que des documentaires et des vidéos avec plusieurs surprises.
Recueillis par Yassine ELALAMI
Adil Taouil
Meilleur créateur de contenu dans le monde arabe
Le Marocain Adil Taouil a remporté le 12 avril 2020 le titre «Meilleur créateur de contenu » dans le monde arabe lors de de la troisième édition du concours « Sadeem » en Jordanie.
Âgé de 25 ans et originaire de Casablanca, Adil Taouil s’est imposé en finale de la troisième édition du programme face au Tunisien Sami Chafai et à l’Irakien Khaled Emran, décrochant ainsi le titre de la personnalité la plus influente dans les social medias du monde arabe. Cette consécration est confortée par un Prix très symbolique et l’opportunité de produire son propre programme sur les réseaux sociaux.
Le jeune marocain s’est distingué dans les domaines de la photographie, du montage vidéo et de la scénarisation, tout au long de ce concours qui a débuté le 15 février 2020. Il est à noter que Taouil a une chaîne YouTube qui porte son nom, lancée à la mi-2016, basée sur des contenus éducatifs, de motivation, de divertissement et musicaux, et parmi les programmes les plus célèbres de sa chaîne «Hallucinations nocturnes».
Le début n’a pas été facile pour Adil et la route était pleine de défis et d’obstacles, mais cela n’a pas affecté sa détermination et sa persévérance pour atteindre le succès qu’il a obtenu aujourd’hui. Son dernier film « Yahya » a enflammé la Toile après sa projection dans quelques salles de cinéma à Casablanca en mars de l’année en cours. Le film met en lumière le sujet de l’hypocrisie sociale, et les entraves empêchant l’épanouissement des jeunes marocains.
Âgé de 25 ans et originaire de Casablanca, Adil Taouil s’est imposé en finale de la troisième édition du programme face au Tunisien Sami Chafai et à l’Irakien Khaled Emran, décrochant ainsi le titre de la personnalité la plus influente dans les social medias du monde arabe. Cette consécration est confortée par un Prix très symbolique et l’opportunité de produire son propre programme sur les réseaux sociaux.
Le jeune marocain s’est distingué dans les domaines de la photographie, du montage vidéo et de la scénarisation, tout au long de ce concours qui a débuté le 15 février 2020. Il est à noter que Taouil a une chaîne YouTube qui porte son nom, lancée à la mi-2016, basée sur des contenus éducatifs, de motivation, de divertissement et musicaux, et parmi les programmes les plus célèbres de sa chaîne «Hallucinations nocturnes».
Le début n’a pas été facile pour Adil et la route était pleine de défis et d’obstacles, mais cela n’a pas affecté sa détermination et sa persévérance pour atteindre le succès qu’il a obtenu aujourd’hui. Son dernier film « Yahya » a enflammé la Toile après sa projection dans quelques salles de cinéma à Casablanca en mars de l’année en cours. Le film met en lumière le sujet de l’hypocrisie sociale, et les entraves empêchant l’épanouissement des jeunes marocains.
