D'après Hassan Sentissi El Idriss, le secteur de la pêche traverse une période délicate, impactée par la sécheresse, qui ne se limite pas aux terres agricoles mais affecte également les ressources maritimes. « Nous traversons, nous aussi, une sécheresse maritime. Mais ce n'est que partie remise », a-t-il affirmé, espérant une amélioration prochaine des conditions climatiques et une reconstitution des stocks halieutiques.
Malgré cette conjoncture difficile, la FENIP demeure un acteur majeur de l'économie marocaine. « Nos adhérents exportent vers 140 pays et nous représentons 3% du PIB national. Plus de 4 millions de personnes, notamment les riverains du Sud, dépendent de la pêche pour leur subsistance », rappelle-t-il, soulignant ainsi l'importance de la filière pour le pays.
Parmi les espèces les plus touchées par cette situation, la sardine occupe une place particulière. « La sardine est une espèce emblématique qui a fait connaître le Maroc à l'international. Malheureusement, nous n'avons pas les volumes que nous souhaitons, mais nous nous apprêton à retrouver un niveau de capture satisfaisant », indique Hassan Sentissi El Idriss.
Lui-même demeure convaincu que cette phase difficile touche à sa fin. « Je crois que c'est la dernière année de cette sécheresse. Nous allons pouvoir reprendre le flambeau et renforcer la présence du poisson marocain sur les marchés africains et européens », ajoute-t-il.
Malgré cette conjoncture difficile, la FENIP demeure un acteur majeur de l'économie marocaine. « Nos adhérents exportent vers 140 pays et nous représentons 3% du PIB national. Plus de 4 millions de personnes, notamment les riverains du Sud, dépendent de la pêche pour leur subsistance », rappelle-t-il, soulignant ainsi l'importance de la filière pour le pays.
Parmi les espèces les plus touchées par cette situation, la sardine occupe une place particulière. « La sardine est une espèce emblématique qui a fait connaître le Maroc à l'international. Malheureusement, nous n'avons pas les volumes que nous souhaitons, mais nous nous apprêton à retrouver un niveau de capture satisfaisant », indique Hassan Sentissi El Idriss.
Lui-même demeure convaincu que cette phase difficile touche à sa fin. « Je crois que c'est la dernière année de cette sécheresse. Nous allons pouvoir reprendre le flambeau et renforcer la présence du poisson marocain sur les marchés africains et européens », ajoute-t-il.
Vers une pêche durable et réglementée
Face à ces défis, la réglementation de la pêche constitue une priorité. « Il est essentiel de pêcher proprement et de respecter les règles en vigueur. Une pêche anarchique entraînerait un déséquilibre majeur, ce que nous ne pouvons-nous permettre », insiste le président de la FENIP.
Dans ce contexte, M. Sentissi a mis en avant l'engagement du Royaume sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. « Nous avons un roi bien-aimé qui veille à nous orienter sur la bonne voie, non pas seulement pour éviter les problèmes, mais surtout pour assurer un avenir durable à notre secteur halieutique », souligne-t-il.
Malgré les difficultés actuelles, Hassan Sentissi El Idriss reste optimiste quant à l'avenir du secteur halieutique marocain. « Tout est beau, s'il n'y a pas cette sécheresse. Mais nous sommes proches de la reprise, et nous travaillerons d'arrache-pied pour que le poisson marocain retrouve toute sa place sur les marchés internationaux », conclut-il.
Dans un contexte marqué par les défis climatiques et économiques, les professionnels du secteur misent sur une gestion responsable et sur l’innovation pour garantir l’avenir de la pêche marocaine, pierre angulaire de l’économie bleue du pays.