Ce salon, dont l’édition 2022 est initiée sous le thème "La gestion intégrée des ressources naturelles : pour la durabilité et la résilience de l’écosystème oasien", est devenu, au fil des ans, un espace privilégié pour mettre en exergue l’agriculture phoenicicole, ses enjeux et ses défis et répondre à la nécessité de développer tous les sous-secteurs liés à l’écosystème oasien.
Organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cet événement est également une plateforme de communication exceptionnelle pour la promotion de la datte marocaine, dont 90% de la production est assurée par la région de Drâa-Tafilalet.
Le Sidattes, qui a débuté durant les années 40 sous la forme d’un moussem annuel, est désormais considéré comme un évènement incontournable qui rythme l’agenda agricole et une plate-forme d’échanges, de connexions et d’exposition.
Le développement qu’a connu ce salon illustre aussi l’essor de la filière du palmier dattier, réalisé grâce aux efforts consentis par les acteurs concernés institutionnels et du secteur privé, aussi bien sur les plans local que national.
L’objectif des actions et initiatives entreprises dans ce sens est de faire de cette filière la locomotive de développement durable de l’écosystème oasien, caractérisé par sa pluralité, sa diversité, sa richesse et sa fragilité.
Les efforts déployés ont porté, entre autres, sur l’amélioration de l’offre, à travers la réhabilitation des palmeraies existantes et l’extension des plantations grâce à des exploitations modernes, la valorisation des productions via la mise en place d’unités de conditionnement, de stockage et de transformation des dattes et l’amélioration des conditions de leur commercialisation.
Il a été question aussi du renforcement de l’organisation et de l’encadrement des opérateurs de la filière au sein de coopératives et de Groupements d’Intérêt Economique (GIE).
Les résultats de ces actions, déployés dans le cadre des stratégies de développement agricole Plan Maroc Vert (PMV) et Génération Green 2020-2030, ont été à la hauteur des attentes, a indiqué, à ce sujet, Mustapha Abdellaoui, chef du service filière de la production végétale à la direction régionale de l’Agriculture de Drâa-Tafilalet.
Il a mis en exergue la place centrale de la filière du palmier dattier dans l’écosystème oasien, précisant qu’elle contribue à hauteur de plus de 60% des revenus quotidiens d’une population estimée à plus de 150.000 habitants dans la région.
La filière phoenicicole, qui contribue à la création de 1,5 million de journées de travail, assure quelque 6.000 emplois stables au niveau régional, a-t-il dit, ajoutant que le palmier dattier occupe une superficie de plus 53.000 Ha, avec 5,6 millions pieds dans la région de Drâa-Tafilalet.
Le responsable a fait savoir, par ailleurs, que le profil variétal du palmier dattier au niveau de la zone d’action de la direction régionale de l’Agriculture reste dominé par les Khalts (36%), suivi par les variétés de Majhoul (27%), Boufegouss (19%), Bouslikhane (9%) et Najda (8%), ajoutant que le reste est composé des variétés notamment de Bouzekri, Aaboujou, gharass, Aziza et Oum Nhal.
Par ailleurs, il a fait savoir que la capacité de stockage des unités frigorifiques de conditionnement de dattes existant dans la région est estimée à 5.700 tonnes, précisant que 21 de ces unités ont été réalisées par l’Etat, alors que 29 autres ont été mises en place pas le secteur privé.
Organisé sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, cet événement est également une plateforme de communication exceptionnelle pour la promotion de la datte marocaine, dont 90% de la production est assurée par la région de Drâa-Tafilalet.
Le Sidattes, qui a débuté durant les années 40 sous la forme d’un moussem annuel, est désormais considéré comme un évènement incontournable qui rythme l’agenda agricole et une plate-forme d’échanges, de connexions et d’exposition.
Le développement qu’a connu ce salon illustre aussi l’essor de la filière du palmier dattier, réalisé grâce aux efforts consentis par les acteurs concernés institutionnels et du secteur privé, aussi bien sur les plans local que national.
L’objectif des actions et initiatives entreprises dans ce sens est de faire de cette filière la locomotive de développement durable de l’écosystème oasien, caractérisé par sa pluralité, sa diversité, sa richesse et sa fragilité.
Les efforts déployés ont porté, entre autres, sur l’amélioration de l’offre, à travers la réhabilitation des palmeraies existantes et l’extension des plantations grâce à des exploitations modernes, la valorisation des productions via la mise en place d’unités de conditionnement, de stockage et de transformation des dattes et l’amélioration des conditions de leur commercialisation.
Il a été question aussi du renforcement de l’organisation et de l’encadrement des opérateurs de la filière au sein de coopératives et de Groupements d’Intérêt Economique (GIE).
Les résultats de ces actions, déployés dans le cadre des stratégies de développement agricole Plan Maroc Vert (PMV) et Génération Green 2020-2030, ont été à la hauteur des attentes, a indiqué, à ce sujet, Mustapha Abdellaoui, chef du service filière de la production végétale à la direction régionale de l’Agriculture de Drâa-Tafilalet.
Il a mis en exergue la place centrale de la filière du palmier dattier dans l’écosystème oasien, précisant qu’elle contribue à hauteur de plus de 60% des revenus quotidiens d’une population estimée à plus de 150.000 habitants dans la région.
La filière phoenicicole, qui contribue à la création de 1,5 million de journées de travail, assure quelque 6.000 emplois stables au niveau régional, a-t-il dit, ajoutant que le palmier dattier occupe une superficie de plus 53.000 Ha, avec 5,6 millions pieds dans la région de Drâa-Tafilalet.
Le responsable a fait savoir, par ailleurs, que le profil variétal du palmier dattier au niveau de la zone d’action de la direction régionale de l’Agriculture reste dominé par les Khalts (36%), suivi par les variétés de Majhoul (27%), Boufegouss (19%), Bouslikhane (9%) et Najda (8%), ajoutant que le reste est composé des variétés notamment de Bouzekri, Aaboujou, gharass, Aziza et Oum Nhal.
Par ailleurs, il a fait savoir que la capacité de stockage des unités frigorifiques de conditionnement de dattes existant dans la région est estimée à 5.700 tonnes, précisant que 21 de ces unités ont été réalisées par l’Etat, alors que 29 autres ont été mises en place pas le secteur privé.
