Intervenant à l’occasion de la présentation du projet de budget sectoriel au titre de l’année 2023 devant la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement à la Chambre des Représentants, le ministre a relevé que 2021 a été la 4ème année la plus chaude depuis 1981. La température moyenne y a dépassé d’environ 0,9 degrés Celsius la moyenne normale enregistrée au cours de la période allant de 1981 à 2010.
Par ailleurs, le début de l’année hydrologique en cours a connu, selon Nizar Baraka, des précipitations modérées qui ont permis d’alimenter la réserve d’eau dans certains bassins. Le volume d’eau entrant dans les barrages, au début de l’année en cours, a atteint les 424 millions de m3, ce qui équivaut à un déficit de 47% par rapport à la moyenne annuelle et un excédent de 74% par rapport à l’année précédente.
S’agissant des précipitations, un déficit de 47% a été enregistré au niveau national, de même pour les chutes de neige qui ont connu un déficit de 89%, les zones couvertes de neige ont connu également une baisse, passant de 45.000 km2 en 2018 jusqu’à seulement 5000 km2 en 2022.
Tous les bassins ont connu un déficit marquant, ayant un grand impact sur l’approvisionnement en eau. En matière de précipitations, le bassin hydraulique du Loukkos, qui dispose du taux annuel de ressources en eau le plus élevé au Maroc, a connu une baisse de 47% par rapport à la moyenne. Il en est de même pour le Bassin du Sebou. Vient ensuite le bassin hydraulique de la Moulouya avec une baisse de 54%, suivi par Bouregreg, Oum Er-Rbia, Tensift, Souss-Massa, Guir-Ziz-Rheris, Draâ-Oued Noun et Sakia El Hamra-Oued Eddahab.
La période 2018-2022 a été marquée, selon le ministre, par une succession d’années de sécheresse et une crise hydrique, enregistrant ainsi un déficit annuel consécutif de 54%, 71%, 59% et 85%. Malgré la diminution du réservoir hydrique, les besoins d’approvisionnement en eau potable ont été comblés essentiellement grâce au dessalement de l’eau de mer, comme c’est le cas de la région d’Agadir, l’exploitation des nappes phréatiques, mais également à travers la réduction des approvisionnements destinés à l’arrosage.
Pour rappel, le Maroc dispose d’un nombre important de barrages et de stations d’épuration, à savoir 149 grands barrages, 137 petits et moyens barrages et 88 unités de traitement d’eau potable, dont 9 pour le dessalement de l’eau de mer et 16 installations de dérivation des eaux. Ces infrastructures ont permis, en effet, d’assurer l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain et d’augmenter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural jusqu’à 98,5%.
Par ailleurs, le début de l’année hydrologique en cours a connu, selon Nizar Baraka, des précipitations modérées qui ont permis d’alimenter la réserve d’eau dans certains bassins. Le volume d’eau entrant dans les barrages, au début de l’année en cours, a atteint les 424 millions de m3, ce qui équivaut à un déficit de 47% par rapport à la moyenne annuelle et un excédent de 74% par rapport à l’année précédente.
S’agissant des précipitations, un déficit de 47% a été enregistré au niveau national, de même pour les chutes de neige qui ont connu un déficit de 89%, les zones couvertes de neige ont connu également une baisse, passant de 45.000 km2 en 2018 jusqu’à seulement 5000 km2 en 2022.
Tous les bassins ont connu un déficit marquant, ayant un grand impact sur l’approvisionnement en eau. En matière de précipitations, le bassin hydraulique du Loukkos, qui dispose du taux annuel de ressources en eau le plus élevé au Maroc, a connu une baisse de 47% par rapport à la moyenne. Il en est de même pour le Bassin du Sebou. Vient ensuite le bassin hydraulique de la Moulouya avec une baisse de 54%, suivi par Bouregreg, Oum Er-Rbia, Tensift, Souss-Massa, Guir-Ziz-Rheris, Draâ-Oued Noun et Sakia El Hamra-Oued Eddahab.
La période 2018-2022 a été marquée, selon le ministre, par une succession d’années de sécheresse et une crise hydrique, enregistrant ainsi un déficit annuel consécutif de 54%, 71%, 59% et 85%. Malgré la diminution du réservoir hydrique, les besoins d’approvisionnement en eau potable ont été comblés essentiellement grâce au dessalement de l’eau de mer, comme c’est le cas de la région d’Agadir, l’exploitation des nappes phréatiques, mais également à travers la réduction des approvisionnements destinés à l’arrosage.
Pour rappel, le Maroc dispose d’un nombre important de barrages et de stations d’épuration, à savoir 149 grands barrages, 137 petits et moyens barrages et 88 unités de traitement d’eau potable, dont 9 pour le dessalement de l’eau de mer et 16 installations de dérivation des eaux. Ces infrastructures ont permis, en effet, d’assurer l’approvisionnement en eau potable en milieu urbain et d’augmenter le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural jusqu’à 98,5%.