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Dakhla : Une panne soudaine de l'étuve de stérilisation centrale paralyse le complexe chirurgical de l'hôpital régional Hassan II, révélant la terrible réalité du secteur


Rédigé par Ahmadou El-Katab le Mercredi 3 Septembre 2025

Une fois de plus, les citoyens sont pris au piège d'un cercle vicieux de négligence et de gestion désordonnée. Une panne soudaine de l'étuve de stérilisation centrale a paralysé le complexe chirurgical de l'hôpital régional Hassan II de Dakhla, annulant la totalité des interventions chirurgicales.



Cette panne technique n'était pas un incident passager ; elle a révélé une crise structurelle plus profonde dans un hôpital souffrant d'un « système de santé en déclin », dépourvu des fondements les plus élémentaires d'une planification et d'une gestion rigoureuses.
 
Le service de stérilisation, principal pilier de tout hôpital, a cessé ses activités sans plan d'urgence, témoignant d'une absence totale de planification proactive et mettant la vie des patients et de tous les habitants de la région en danger.

Au cœur de cette crise, les responsables du secteur de la santé n'ont trouvé qu'une seule justification récurrente : le déménagement vers le nouvel hôpital, comme si la vie des citoyens pouvait être suspendue pendant des mois, sans garantie de fin.

Cette « excuse misérable », comme le décrivent les observateurs, ne convainc plus personne. Elle masque désormais une profonde défaillance administrative.

La crise actuelle n'est qu'un maillon d'une longue série de dysfonctionnements qui ont affecté l'hôpital ces dernières années. Parmi ceux-ci :
 
  • Une grave pénurie de matériel d'anesthésie ;
  • L'absence d'un médecin réanimateur ;
  • Des dysfonctionnements récurrents des scanners et des appareils de radiographie ;
  • Un manque d'équipements pour les spécialistes, tels que les gastroscopies et les coloscopies.

     
Cet effondrement systématique a non seulement suscité la perte de confiance de la population, mais a également ouvert la porte au soi-disant « lobby des cliniques privées », qui a trouvé dans la crise une mine d'or pour transformer la souffrance des patients en profits rapides en les orientant systématiquement vers des établissements privés.
 
Garder le silence sur ces lacunes n'est plus acceptable.

Ce qui se passe à l’intérieur de l’hôpital régional Hassan II est un échec administratif évident qui nécessite une action urgente des autorités locales et du département concerné pour fournir les services de santé minimaux garantis par la Constitution aux citoyens, aujourd’hui et non demain.
 







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