La hausse des prix des matières premières due au conflit russo-ukrainien entraîne une hausse des prix alimentaires dans les économies du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.
A l’image d’autres pays de la région MENA, le Maroc est touché par les retombées économiques du conflit, car son économie dépend fortement des importations de nourriture et d’énergie, et il tire une grande partie de son approvisionnement en céréales de la Russie et de l’Ukraine. C’est ce qu’indique un nouveau rapport de S&P Global Ratings sur le sujet.
De ce fait, l’agence de notation internationale estime que le gouvernement marocain devrait recourir à des programmes fiscaux pour amortir l’impact de la crise russo-ukrainienne sur les prix alimentaires, que ce soit par des subventions ou par d’autres formes de soutien. « Tout cela semble désormais inévitable compte tenu du poids sur la scène agro-alimentaire des pays impliqués dans le conflit. La Russie et l’Ukraine représentent ensemble près de 60% des exportations mondiales d’huile de tournesol, plus de 25% de blé et près de 15% de maïs. En outre, la Russie et la Biélorussie sont d’importants producteurs d’engrais », est-il souligné.
La facture d’importation d’énergie chère au Maroc
Selon S&P, le Liban et la Jordanie sont les plus exposés, car ils dépensent plus de 10% de leur PIB en importations énergétiques et alimentaires. Les importations de denrées alimentaires et surtout d’énergie sont également importantes pour la Tunisie.
Pour le Maroc, S&P Global Ratings indique que la facture d’importation d’énergie est l’une des plus importantes en pourcentage du PIB dans l’échantillon de 35 marchés émergents analysés à l’échelle mondiale.
Cependant, l’agence estime que la position du Maroc en tant que grand exportateur de potassium contribue dans une certaine mesure à atténuer ce problème. Néanmoins, poursuit la même source, son économie est certainement vulnérable aux développements en cours sur les marchés alimentaires, étant donné sa forte dépendance aux importations de céréales.
A l’image d’autres pays de la région MENA, le Maroc est touché par les retombées économiques du conflit, car son économie dépend fortement des importations de nourriture et d’énergie, et il tire une grande partie de son approvisionnement en céréales de la Russie et de l’Ukraine. C’est ce qu’indique un nouveau rapport de S&P Global Ratings sur le sujet.
De ce fait, l’agence de notation internationale estime que le gouvernement marocain devrait recourir à des programmes fiscaux pour amortir l’impact de la crise russo-ukrainienne sur les prix alimentaires, que ce soit par des subventions ou par d’autres formes de soutien. « Tout cela semble désormais inévitable compte tenu du poids sur la scène agro-alimentaire des pays impliqués dans le conflit. La Russie et l’Ukraine représentent ensemble près de 60% des exportations mondiales d’huile de tournesol, plus de 25% de blé et près de 15% de maïs. En outre, la Russie et la Biélorussie sont d’importants producteurs d’engrais », est-il souligné.
La facture d’importation d’énergie chère au Maroc
Selon S&P, le Liban et la Jordanie sont les plus exposés, car ils dépensent plus de 10% de leur PIB en importations énergétiques et alimentaires. Les importations de denrées alimentaires et surtout d’énergie sont également importantes pour la Tunisie.
Pour le Maroc, S&P Global Ratings indique que la facture d’importation d’énergie est l’une des plus importantes en pourcentage du PIB dans l’échantillon de 35 marchés émergents analysés à l’échelle mondiale.
Cependant, l’agence estime que la position du Maroc en tant que grand exportateur de potassium contribue dans une certaine mesure à atténuer ce problème. Néanmoins, poursuit la même source, son économie est certainement vulnérable aux développements en cours sur les marchés alimentaires, étant donné sa forte dépendance aux importations de céréales.
A. C.