Ce tapis atteste l’attachement de l’artisane marocaine aux traditions léguées par nos ancêtres. Il illustre également la dextérité et le doigté de celle-ci quand il s’agit de perpétuer les oeuvres authentiques qui témoignent de l’histoire et de l’identité des habitants de la ville des mille et un saints (Bejaad). Ce tapis est confectionné de fil en aiguille par une génération d’artisanes tisseuses dans lequel elles expriment à travers des couleurs vives et des motifs authentiques leur créativité et leur savoir-faire.
Pas très différent du tapis amazigh, le tapis de Boujaâd se distingue par la symétrie de ses formes géométriques et ses coloris attrayants. Il est aussi connu par une combinaison surprenante de matières premières et une composition affichant généralement des couleurs vives et éclatantes. Le type de noeuds, la teneur en laine de tonte et les différentes couleurs du fil velours font de ce tapis une véritable référence artisanale dans la région centrale du Royaume.
La qualité de la préparation de la laine, sa finition ainsi que l’authenticité du procédé de fabrication en font, également, un véritable patrimoine artistique. A dominante rouge et orange, ces tapis qui représentent, aussi, des motifs géométriques complexes de carrés et de diamants sont confectionnés à partir de laine de tonte. Ils comprennent des formes et des dessins figuratifs traditionnels et des motifs colorés dans des tons surannés.
Dans la commune de Bejaad, le Centre de qualification professionnelle des arts traditionnels permet aux artisanes de la région de mettre en vente leurs dernières créations dans une initiative qui ambitionne de faciliter leur insertion dans le monde professionnel et d’être plus autonome.
Dans une déclaration, Ahmed El Ghazaoui, maître artisan et président de l’Association Béni Zmour du tapis de Boujaâd a souligné que le tapis de Boujaâd est semblable à celui de Khénifra en ce qui concerne les coloris et les motifs géométriques, relevant que ce tapis se distingue par l’assemblage d’un art mystique et primitif et d’un autre moderne. Il a fait savoir que plusieurs artistes peintres ont puisé dans les significations de ce tapis, citant l’artiste Ahmed Cherkaoui, l’un des précurseurs de la peinture moderne au Maroc, qui reprend de manière subtile et sublime cet art dans ses oeuvres.
Pour sa part, le délégué provincial de l’Artisanat à Khouribga, Hamou Salah Sokrate a souligné que le tapis de Boujaâd se distingue par la fermeté de sa couleur rouge ainsi que plusieurs autres caractéristiques qui reflètent l’authenticité de cet art ancestral, rappelant que plusieurs coopératives se sont réunies autour du Centre de qualification professionnelle des arts traditionnels pour faire découvrir le résultat de leur dur labeur aux visiteurs qui viennent des quatre coins du Royaume.
Les artisanes tisseuses de tapis ont fait la renommée de la ville de Boujaâd et plus largement celle de la région. Le capital immatériel né de leur savoirfaire constitue l’un des plus beaux atouts culturels de la région de Béni Mellal-Khénifra au Maroc et à l’étranger.
Récemment le label «Tapis Boujaâd» a été décerné aux coopératives de la commune. Ce label est une modeste rétribution du labeur patient et minutieux des générations d’artisanes tisseuses qui se sont succédé à Boujaád. Ce label est institué à plusieurs fins. ll vise à fournir au consommateur la traçabilité et garantie de l’origine, de la qualité et de l’innocuité des tapis Boujaäd.
Pas très différent du tapis amazigh, le tapis de Boujaâd se distingue par la symétrie de ses formes géométriques et ses coloris attrayants. Il est aussi connu par une combinaison surprenante de matières premières et une composition affichant généralement des couleurs vives et éclatantes. Le type de noeuds, la teneur en laine de tonte et les différentes couleurs du fil velours font de ce tapis une véritable référence artisanale dans la région centrale du Royaume.
La qualité de la préparation de la laine, sa finition ainsi que l’authenticité du procédé de fabrication en font, également, un véritable patrimoine artistique. A dominante rouge et orange, ces tapis qui représentent, aussi, des motifs géométriques complexes de carrés et de diamants sont confectionnés à partir de laine de tonte. Ils comprennent des formes et des dessins figuratifs traditionnels et des motifs colorés dans des tons surannés.
Dans la commune de Bejaad, le Centre de qualification professionnelle des arts traditionnels permet aux artisanes de la région de mettre en vente leurs dernières créations dans une initiative qui ambitionne de faciliter leur insertion dans le monde professionnel et d’être plus autonome.
Dans une déclaration, Ahmed El Ghazaoui, maître artisan et président de l’Association Béni Zmour du tapis de Boujaâd a souligné que le tapis de Boujaâd est semblable à celui de Khénifra en ce qui concerne les coloris et les motifs géométriques, relevant que ce tapis se distingue par l’assemblage d’un art mystique et primitif et d’un autre moderne. Il a fait savoir que plusieurs artistes peintres ont puisé dans les significations de ce tapis, citant l’artiste Ahmed Cherkaoui, l’un des précurseurs de la peinture moderne au Maroc, qui reprend de manière subtile et sublime cet art dans ses oeuvres.
Pour sa part, le délégué provincial de l’Artisanat à Khouribga, Hamou Salah Sokrate a souligné que le tapis de Boujaâd se distingue par la fermeté de sa couleur rouge ainsi que plusieurs autres caractéristiques qui reflètent l’authenticité de cet art ancestral, rappelant que plusieurs coopératives se sont réunies autour du Centre de qualification professionnelle des arts traditionnels pour faire découvrir le résultat de leur dur labeur aux visiteurs qui viennent des quatre coins du Royaume.
Les artisanes tisseuses de tapis ont fait la renommée de la ville de Boujaâd et plus largement celle de la région. Le capital immatériel né de leur savoirfaire constitue l’un des plus beaux atouts culturels de la région de Béni Mellal-Khénifra au Maroc et à l’étranger.
Récemment le label «Tapis Boujaâd» a été décerné aux coopératives de la commune. Ce label est une modeste rétribution du labeur patient et minutieux des générations d’artisanes tisseuses qui se sont succédé à Boujaád. Ce label est institué à plusieurs fins. ll vise à fournir au consommateur la traçabilité et garantie de l’origine, de la qualité et de l’innocuité des tapis Boujaäd.
