Les tomates marocaines, autrefois incontournables sur les étals européens, voient leur prééminence menacée. Selon des données récentes, les exportations de tomates du Maroc vers l'Union Européenne ont enregistré une chute de 6,8 % durant la période de septembre 2023 à mai 2024, comparativement à l'année précédente. Ce recul notable reflète une tendance plus large qui pourrait redéfinir le paysage des importations agricoles en Europe.
Le rapport du ministère espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (MAPA) révèle une dynamique de marché en pleine évolution. Alors que les tomates marocaines faisaient face à une baisse significative, d'autres fournisseurs, comme la Turquie et la Tunisie, ont su saisir cette opportunité. Les exportations turques vers l'Union Européenne ont connu une croissance remarquable de 40 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années, tandis que les exportations tunisiennes ont augmenté de 5,8 % par rapport à la saison précédente et de 37 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Cette évolution souligne une réorientation stratégique de l'approvisionnement en tomates pour l'UE, qui diversifie ses sources pour répondre à une demande en constante évolution et à des préférences changeantes des consommateurs. La Turquie et la Tunisie, grâce à des prix compétitifs et des accords commerciaux favorables, ont gagné des parts de marché importantes, modifiant ainsi la hiérarchie traditionnelle des fournisseurs de tomates.
Le Maroc demeure le principal fournisseur de tomates à l'Union Européenne malgré cette baisse. En effet, avec 464.000 tonnes exportées pour la saison 2023/2024, il se positionne toujours en tête, devant la Turquie (192.000 tonnes) et la Tunisie (24.000 tonnes). Cependant, l'influence du Maroc est mise à l'épreuve par l'ascension rapide d'autres pays producteurs.
L'Espagne, un des grands consommateurs de tomates marocaines, a également enregistré une diminution importante de ses importations en provenance du Maroc. Ce changement se traduit par une réduction des achats de tomates marocaines de 37,7 % entre janvier et juin, tandis que l'Espagne augmente ses acquisitions de tomates portugaises. En 2022, les importations espagnoles de tomates marocaines s'élevaient encore à 48,09 millions de kilogrammes, mais elles sont descendues à 30 millions de kilogrammes au premier semestre de 2024.
Face à cette situation, le Maroc doit redoubler d'efforts pour maintenir sa position de leader sur le marché mondial. La diversification des marchés et des produits, ainsi que l'amélioration des techniques de culture et de gestion de l'eau, deviennent des priorités essentielles pour répondre à la concurrence croissante et aux défis climatiques. Le pays doit également explorer de nouvelles stratégies de marché pour compenser la baisse de la demande européenne et se préparer à une compétition accrue.
Le marché mondial des tomates est en pleine mutation, avec des dynamiques qui évoluent rapidement. Pour le Maroc, la clé du succès réside dans sa capacité à s'adapter à ces changements et à renforcer sa position sur les marchés internationaux.
Le rapport du ministère espagnol de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation (MAPA) révèle une dynamique de marché en pleine évolution. Alors que les tomates marocaines faisaient face à une baisse significative, d'autres fournisseurs, comme la Turquie et la Tunisie, ont su saisir cette opportunité. Les exportations turques vers l'Union Européenne ont connu une croissance remarquable de 40 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années, tandis que les exportations tunisiennes ont augmenté de 5,8 % par rapport à la saison précédente et de 37 % par rapport à la moyenne quinquennale.
Cette évolution souligne une réorientation stratégique de l'approvisionnement en tomates pour l'UE, qui diversifie ses sources pour répondre à une demande en constante évolution et à des préférences changeantes des consommateurs. La Turquie et la Tunisie, grâce à des prix compétitifs et des accords commerciaux favorables, ont gagné des parts de marché importantes, modifiant ainsi la hiérarchie traditionnelle des fournisseurs de tomates.
L'impact sur le marché européen
Le Maroc demeure le principal fournisseur de tomates à l'Union Européenne malgré cette baisse. En effet, avec 464.000 tonnes exportées pour la saison 2023/2024, il se positionne toujours en tête, devant la Turquie (192.000 tonnes) et la Tunisie (24.000 tonnes). Cependant, l'influence du Maroc est mise à l'épreuve par l'ascension rapide d'autres pays producteurs.
L'Espagne, un des grands consommateurs de tomates marocaines, a également enregistré une diminution importante de ses importations en provenance du Maroc. Ce changement se traduit par une réduction des achats de tomates marocaines de 37,7 % entre janvier et juin, tandis que l'Espagne augmente ses acquisitions de tomates portugaises. En 2022, les importations espagnoles de tomates marocaines s'élevaient encore à 48,09 millions de kilogrammes, mais elles sont descendues à 30 millions de kilogrammes au premier semestre de 2024.
Tomates : Le Maroc, leader mondial en quête d'adaptation
Le Maroc continue d'augmenter ses exportations malgré une vague de sécheresse persistante qui touche le pays pour la sixième année consécutive. Cette augmentation, estimée à plus de 60 % au cours de la dernière décennie, positionne le Maroc comme le troisième plus grand fournisseur mondial de tomates, après les Pays-Bas et l'Espagne. Face à cette situation, le Maroc doit redoubler d'efforts pour maintenir sa position de leader sur le marché mondial. La diversification des marchés et des produits, ainsi que l'amélioration des techniques de culture et de gestion de l'eau, deviennent des priorités essentielles pour répondre à la concurrence croissante et aux défis climatiques. Le pays doit également explorer de nouvelles stratégies de marché pour compenser la baisse de la demande européenne et se préparer à une compétition accrue.
Le marché mondial des tomates est en pleine mutation, avec des dynamiques qui évoluent rapidement. Pour le Maroc, la clé du succès réside dans sa capacité à s'adapter à ces changements et à renforcer sa position sur les marchés internationaux.