Cet événement national symbolise un moment charnière dans le processus d'indépendance et de réalisation de l'intégrité territoriale du Royaume.
Le 14 août 1979, feu le Roi Hassan II recevait au Palais royal de Rabat des délégations d'érudits, de notables, de dignitaires et de chioukhs tribaux d'Oued Eddahab.
Ils étaient venus renouveler leur serment d'allégeance et de loyauté, affirmant leur fidélité indéfectible au Maroc et leur rejet de tout projet séparatiste.
Cette initiative faisait suite au retrait de la Mauritanie de la région, qui avait incité les Forces armées royales à entrer à Dakhla et à hisser le drapeau marocain sur ses institutions, marquant ainsi sa pleine intégration au territoire national.
Le même jour, un décret royal a été publié créant la province d'Oued Eddahab, conférant à l'événement une dimension institutionnelle et consolidant son lien avec l'État.
La récupération d’Oued Eddahab n'est pas le fruit d'une circonstance passagère. Elle est le résultat d'une longue lutte qui a débuté avec l'Armée de libération nationale dans les années 1950, s'est poursuivie par des étapes importantes telles que la reprise de Tarfaya en 1958, celle de Sidi Ifni, 11 ans plus tard, en 1969, et la Marche verte en 1975, et s'est conclue par la clôture du chapitre sur la présence coloniale espagnole dans les provinces du Sud.
Cette victoire a apporté un soutien solide à la position du Maroc dans les enceintes internationales et a renforcé la conviction que la question du Sahara est une question indivisible de l'unité et de la souveraineté nationales. Moins d'un an après cet événement, le Roi Hassan II a effectué une visite officielle à Dakhla, au cours de laquelle il a présidé les célébrations de la Fête du Trône et renouvelé le serment d'allégeance des chioukhs tribaux, affirmant que la défense du Sahara est un choix stratégique irréversible.
Depuis lors, le 14 août est devenu un jour férié chômé et payé pour commémorer ce moment charnière du processus de libération nationale et renouveler la mobilisation nationale autour de l'intégrité territoriale.
Aujourd'hui, alors que les régions du Sud poursuivent leur développement rapide avec d'importants projets d'infrastructures et économiques, le souvenir de la récupération d'Oued Eddahab demeure un symbole du triomphe de la volonté nationale sur les défis politiques et géographiques, et un symbole de la cohésion durable entre le Trône et le peuple.
Le 14 août 1979, feu le Roi Hassan II recevait au Palais royal de Rabat des délégations d'érudits, de notables, de dignitaires et de chioukhs tribaux d'Oued Eddahab.
Ils étaient venus renouveler leur serment d'allégeance et de loyauté, affirmant leur fidélité indéfectible au Maroc et leur rejet de tout projet séparatiste.
Cette initiative faisait suite au retrait de la Mauritanie de la région, qui avait incité les Forces armées royales à entrer à Dakhla et à hisser le drapeau marocain sur ses institutions, marquant ainsi sa pleine intégration au territoire national.
Le même jour, un décret royal a été publié créant la province d'Oued Eddahab, conférant à l'événement une dimension institutionnelle et consolidant son lien avec l'État.
La récupération d’Oued Eddahab n'est pas le fruit d'une circonstance passagère. Elle est le résultat d'une longue lutte qui a débuté avec l'Armée de libération nationale dans les années 1950, s'est poursuivie par des étapes importantes telles que la reprise de Tarfaya en 1958, celle de Sidi Ifni, 11 ans plus tard, en 1969, et la Marche verte en 1975, et s'est conclue par la clôture du chapitre sur la présence coloniale espagnole dans les provinces du Sud.
Cette victoire a apporté un soutien solide à la position du Maroc dans les enceintes internationales et a renforcé la conviction que la question du Sahara est une question indivisible de l'unité et de la souveraineté nationales. Moins d'un an après cet événement, le Roi Hassan II a effectué une visite officielle à Dakhla, au cours de laquelle il a présidé les célébrations de la Fête du Trône et renouvelé le serment d'allégeance des chioukhs tribaux, affirmant que la défense du Sahara est un choix stratégique irréversible.
Depuis lors, le 14 août est devenu un jour férié chômé et payé pour commémorer ce moment charnière du processus de libération nationale et renouveler la mobilisation nationale autour de l'intégrité territoriale.
Aujourd'hui, alors que les régions du Sud poursuivent leur développement rapide avec d'importants projets d'infrastructures et économiques, le souvenir de la récupération d'Oued Eddahab demeure un symbole du triomphe de la volonté nationale sur les défis politiques et géographiques, et un symbole de la cohésion durable entre le Trône et le peuple.
Ahmadou El-Katab