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​El Jadida - Vagues complices : 20 kilos de Cocaïne vomis par l'Ocean


Rédigé par Mohamed LOKHNATI le Jeudi 15 Mai 2025



Les flots capricieux de l’Atlantique viennent d’offrir aux garde-côtes de Moulay Abdellah une macabre découverte, aussi inattendue qu’inquiétante. Par une nuit sans lune, tandis que la brise marine caressait les rochers de la côte, les vagues ont craché, avec une ironie funeste, un sinistre ballot enveloppé d’écume et de coquillages. Un sac plastique, lourd de mystère et de menace, gisait là, abandonné par les flots comme un présage funeste. À l’intérieur, vingt kilos d’une poudre blanche, d’apparence anodine, mais dont l’analyse ne laissa bientôt plus aucun doute : c’était la cocaïne, reine des poisons, échouée en ce lieu paisible comme un coup du destin.  

Alertée, par ce funeste hasard, la gendarmerie royale, , s'est empressée de saisir ce butin maudit, fruit probable de quelque trafic avorté en haute mer. L’océan, ce silencieux complice, avait joué son rôle de pourvoyeur involontaire, ramenant vers la terre ce que des mains criminelles avaient cru pouvoir confier aux abîmes. Le sac, rongé par le sel et le temps, portait encore les stigmates de son long voyage, enveloppé d’une carapace de coquillages, comme si la nature elle-même avait tenté de dissimuler cette souillure.  

D’où venait cette cargaison maudite ? À quel réseau appartenait-elle ? Les questions se bousculent, mais l’Atlantique, gardien de tant de secrets, ne livrera pas si facilement ses confidences. 

L’enquête, désormais entre les mains des limiers de la Gendarmerie royale, s’annonce aussi ardue qu’indispensable. Car derrière ce hasard apparent se cache peut-être l’ombre d’un drame plus vaste, celui des sombres routes du narcotrafic, où chaque cargaison perdue est un chapitre d’une guerre sans fin.  

Ainsi, sur cette plage de Moulay Abdellah, où les pêcheurs ramènent d’ordinaire le fruit de leur labeur, c’est un tout autre genre de prise que la mer a livrée ce soir-là. Une prise qui ne nourrit pas, mais qui tue. Une prise qui rappelle, une fois de plus, que les flots ne sont pas seulement porteurs de vie, mais parfois aussi des pires poisons de l’homme.

 



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