Dans l'ombre, une traque implacable s'organisait depuis des semaines. Le colonel-major Abdelmajid El Malkouni, commandant régional de la Gendarmerie Royale, et le major Yassine Charad, chef de la brigade judiciaire, avaient tissé leur toile avec la patience d'une araignée guettant sa proie. Les gendarmes de Lahraouiyine, Sidi Hajjaj et Oued Hassar, devenus ombres parmi les ombres, traquaient sans relâche ce spectre qui volait jusqu'au sommeil des habitants.
Le gang des "Cagoulés" opérait comme une meute de loups affamés. Lames au clair, ils surgissaient de l'obscurité pour dépouiller les passants de leurs biens, de leur dignité, parfois même de leur espoir. Leur chef, visage masqué mais réputation sanglante, avait transformé le projet Riyad à Tit Mellil en son terrain de chasse, laissant derrière lui des portes fracassées et des regards vidés de toute lumière.
L'assaut final s'est déroulé dans un silence de cathédrale. Quand les mains de la justice se sont refermées sur le monstre, Lharazine a poussé un soupir qu'elle retenait depuis trop longtemps. Sous les lampes cruelles de l'interrogatoire, les aveux ont coulé comme du mercure : vols, agressions, cette moto Bécane 33 arrachée dans un rictus de violence...
Aujourd'hui, les enfants retrouvent le chemin de l'école sans que leurs mères ne retiennent leur souffle. Dans les cafés, les rires ont remplacé les chuchotements. Le cauchemar a pris fin. La nuit peut enfin rendre aux étoiles ce que la peur leur avait volé.
Mohamed LOKHNATI
Le gang des "Cagoulés" opérait comme une meute de loups affamés. Lames au clair, ils surgissaient de l'obscurité pour dépouiller les passants de leurs biens, de leur dignité, parfois même de leur espoir. Leur chef, visage masqué mais réputation sanglante, avait transformé le projet Riyad à Tit Mellil en son terrain de chasse, laissant derrière lui des portes fracassées et des regards vidés de toute lumière.
L'assaut final s'est déroulé dans un silence de cathédrale. Quand les mains de la justice se sont refermées sur le monstre, Lharazine a poussé un soupir qu'elle retenait depuis trop longtemps. Sous les lampes cruelles de l'interrogatoire, les aveux ont coulé comme du mercure : vols, agressions, cette moto Bécane 33 arrachée dans un rictus de violence...
Aujourd'hui, les enfants retrouvent le chemin de l'école sans que leurs mères ne retiennent leur souffle. Dans les cafés, les rires ont remplacé les chuchotements. Le cauchemar a pris fin. La nuit peut enfin rendre aux étoiles ce que la peur leur avait volé.
Mohamed LOKHNATI