"Nous prévoyons que 17,6 millions de personnes seront confrontées à une grave insécurité alimentaire", a relevé la directrice des opérations du Bureau de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), Edem Wosornu, devant le Conseil de sécurité.
La responsable onusienne a également noté que quelque 2,7 millions de femmes et cinq millions d’enfants de moins de cinq ans auront besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë, ajoutant que cette situation risque de se détériorer "en l'absence d'une attention urgente et suffisante".
Rappelant que l’appel humanitaire pour le Yémen au titre de 2024 requiert 2,7 milliards de dollars pour venir en aide à 11,2 millions de personnes à travers le pays, Wosornu a exhorté la communauté internationale à soutenir le Programme alimentaire mondial et ses partenaires pour reprendre la distribution de la nourriture notamment dans les régions contrôlées par les Houthis.
"Sans ressources suffisantes, nous pourrions assister à une forte détérioration de la sécurité alimentaire dans certaines régions au cours des prochains mois", a-t-elle averti, précisant que quelque 2,4 millions d'enfants et 900.000 femmes seront confrontés à un risque élevé de morbidité et de mortalité en raison de complications liées à la malnutrition.
Pour sa part, l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a reconnu la "complexité" du processus de médiation, à la lumière notamment de la montée des tensions régionales et de l’escalade militaire dans la mer Rouge.
Il a jugé "impératif" de protéger l’espace politique et de maintenir ouverts les canaux de communication et que toutes les parties demeurent engagées dans les efforts en cours pour parvenir à une solution au conflit.
La responsable onusienne a également noté que quelque 2,7 millions de femmes et cinq millions d’enfants de moins de cinq ans auront besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë, ajoutant que cette situation risque de se détériorer "en l'absence d'une attention urgente et suffisante".
Rappelant que l’appel humanitaire pour le Yémen au titre de 2024 requiert 2,7 milliards de dollars pour venir en aide à 11,2 millions de personnes à travers le pays, Wosornu a exhorté la communauté internationale à soutenir le Programme alimentaire mondial et ses partenaires pour reprendre la distribution de la nourriture notamment dans les régions contrôlées par les Houthis.
"Sans ressources suffisantes, nous pourrions assister à une forte détérioration de la sécurité alimentaire dans certaines régions au cours des prochains mois", a-t-elle averti, précisant que quelque 2,4 millions d'enfants et 900.000 femmes seront confrontés à un risque élevé de morbidité et de mortalité en raison de complications liées à la malnutrition.
Pour sa part, l’envoyé spécial des Nations Unies pour le Yémen, Hans Grundberg, a reconnu la "complexité" du processus de médiation, à la lumière notamment de la montée des tensions régionales et de l’escalade militaire dans la mer Rouge.
Il a jugé "impératif" de protéger l’espace politique et de maintenir ouverts les canaux de communication et que toutes les parties demeurent engagées dans les efforts en cours pour parvenir à une solution au conflit.
