Au moins 80.000 personnes ont été déplacées ces trois derniers mois dans le centre du Nigeria, théâtre de violences intercommunautaires sanglantes où l'armée a envoyé des renforts, a déclaré un responsable local. Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont régulièrement le théâtre de tensions et conflits meurtriers autour de l'exploitation de la terre et des ressources en eau.
"Il y a environ 80.000 déplacés dans onze camps" à Mangu, épicentre des violences dans le Plateau, a déclaré Markus Artus, haut-responsable local.
Près de 18.000 d'entre eux sont hébergés dans une école primaire faisant office de camp de fortune à Mangu, a ajouté Markus Artus. L'un des coordinateurs du camp, Yamput Daniel, a donné une estimation similaire.
Le chef d'état-major de l'armée nigériane, le général Taoreed Lagbaja, s'est rendu samedi à Mangu pour marquer le début d'opérations spéciales visant à "éradiquer" la crise.
Dans l'école, des milliers de personnes dorment dans des salles de classe, survivant grâce à de maigres provisions et aux dons de maïs des églises locales.
"La crise a fait de nous des sans-abri, nos terres agricoles ont été détruites et nous devons nous débrouiller pour vivre dans cette école primaire", a déploré Grace Emmanuel, 70 ans, l'une des déplacées.
"Il y a environ 80.000 déplacés dans onze camps" à Mangu, épicentre des violences dans le Plateau, a déclaré Markus Artus, haut-responsable local.
Près de 18.000 d'entre eux sont hébergés dans une école primaire faisant office de camp de fortune à Mangu, a ajouté Markus Artus. L'un des coordinateurs du camp, Yamput Daniel, a donné une estimation similaire.
Le chef d'état-major de l'armée nigériane, le général Taoreed Lagbaja, s'est rendu samedi à Mangu pour marquer le début d'opérations spéciales visant à "éradiquer" la crise.
Dans l'école, des milliers de personnes dorment dans des salles de classe, survivant grâce à de maigres provisions et aux dons de maïs des églises locales.
"La crise a fait de nous des sans-abri, nos terres agricoles ont été détruites et nous devons nous débrouiller pour vivre dans cette école primaire", a déploré Grace Emmanuel, 70 ans, l'une des déplacées.