La vague Omicron n'épargne aucun pays. En Israël, le nouveau variant continue de se propager et les contaminations ne cessent d'augmenter. Cependant, le pays a décidé de rouvrir ses frontières.
La décision d'assouplir les règles frontalières intervient au milieu d'un niveau record de cas de coronavirus dans le pays. « Nous trouverons l'équilibre entre une économie qui fonctionne et la gestion de la crise », a déclaré dans ce sens le premier ministre israélien Naftali Bennett.
Israël a interdit l'entrée des ressortissants étrangers en Israël après l'émergence d'Omicron en Afrique du Sud.
Les autorités israéliennes ont également empêché les citoyens et les résidents du pays de se rendre dans des dizaines de pays à taux d'infection élevés, dont Maroc qui a été placé sur la liste rouge du pays hébreu.
Pourquoi le gouvernement d'Israël a-t-il choisi d'ouvrir ses frontières, alors que la variante Omicron provoque un nombre sans précédent de contaminations dans le pays ? Ladite liste rouge a été supprimée vendredi car, selon le ministère de la Santé israélien, la grande quantité d'infections est désormais transmise localement, et non parmi les voyageurs.
En vertu des nouvelles règles, la plupart des voyageurs vaccinés contre le Covid-19 ou guéris du virus sont autorisés à se rendre en Israël et dans les Territoires palestiniens.
Dans ce sillage, le Premier ministre israélien a déclaré que des tests gratuits de coronavirus seront administrés aux enfants, aux enseignants, ainsi qu'aux résidents des maisons de retraite.
(Avec Agences)