L’incident récent à Tanger, où une jeune femme a été victime d’actes de violence et de harcèlement sexuel en pleine rue, soulève des questions profondes sur l’état de notre société. Ce fait divers, aussi choquant soit-il, n’est que la partie visible de l’iceberg de malaise et de frustrations qui affectent une bonne partie de notre jeunesse.
Il serait facile de condamner, de pointer du doigt, de chercher des coupables. Mais la réalité est plus complexe. Ces jeunes, dont certains sont mineurs, sont à la fois acteurs et victimes d’un système qui peine à leur offrir des perspectives d’avenir et surtout un encadrement éducatif de qualité, que ce soit chez eux ou à l’extérieur.
Souvenons-nous des événements de Fnideq, où des milliers de jeunes citoyens marocains ont tenté de franchir la frontière, prêts à tout pour un avenir qu’ils imaginent meilleur. N’est-ce pas le même état de confusion émotionnelle, la même dissolution des valeurs et la même quête éperdue de sens qui anime ces deux situations ? D’un côté, la fuite vers un eldorado fantasmé, de l’autre, la violence comme exutoire à un mal-être profond.
Notre société est à la croisée des chemins. La famille, l’école, les institutions, tous ont un rôle crucial à jouer dans la reconstruction d’un cadre porteur de sens et d’espoir pour notre jeunesse. Il ne s’agit pas simplement de rétablir l’autorité, mais d’instaurer le dialogue, de recréer du lien social et de réinventer un pacte intergénérationnel.
L’éducation, qu’on se le dise clairement, est au cœur de ce défi. Non pas une éducation figée, verticale, mais un apprentissage ouvert sur le monde, qui valorise le respect mutuel, l’égalité des genres et la citoyenneté active.
Une éducation qui donne à nos jeunes les outils pour devenir acteurs de leur destin, plutôt que spectateurs frustrés d’une société qui leur échappe, qui leur file entre les doigts.
Le Maroc a fait des progrès considérables ces dernières décennies. Mais le chemin est encore long pour offrir à chaque Marocain et Marocaine la possibilité de s’épanouir pleinement. C’est un défi collectif qui nous concerne tous : parents, enseignants, responsables politiques, société civile.
C’est à nous tous qu’il incombe de transformer ce rêve en réalité. Car c’est dans le regard que nous portons sur notre jeunesse, dans la main que nous lui tendons, que se dessine l’avenir de notre nation.
Il serait facile de condamner, de pointer du doigt, de chercher des coupables. Mais la réalité est plus complexe. Ces jeunes, dont certains sont mineurs, sont à la fois acteurs et victimes d’un système qui peine à leur offrir des perspectives d’avenir et surtout un encadrement éducatif de qualité, que ce soit chez eux ou à l’extérieur.
Souvenons-nous des événements de Fnideq, où des milliers de jeunes citoyens marocains ont tenté de franchir la frontière, prêts à tout pour un avenir qu’ils imaginent meilleur. N’est-ce pas le même état de confusion émotionnelle, la même dissolution des valeurs et la même quête éperdue de sens qui anime ces deux situations ? D’un côté, la fuite vers un eldorado fantasmé, de l’autre, la violence comme exutoire à un mal-être profond.
Notre société est à la croisée des chemins. La famille, l’école, les institutions, tous ont un rôle crucial à jouer dans la reconstruction d’un cadre porteur de sens et d’espoir pour notre jeunesse. Il ne s’agit pas simplement de rétablir l’autorité, mais d’instaurer le dialogue, de recréer du lien social et de réinventer un pacte intergénérationnel.
L’éducation, qu’on se le dise clairement, est au cœur de ce défi. Non pas une éducation figée, verticale, mais un apprentissage ouvert sur le monde, qui valorise le respect mutuel, l’égalité des genres et la citoyenneté active.
Une éducation qui donne à nos jeunes les outils pour devenir acteurs de leur destin, plutôt que spectateurs frustrés d’une société qui leur échappe, qui leur file entre les doigts.
Le Maroc a fait des progrès considérables ces dernières décennies. Mais le chemin est encore long pour offrir à chaque Marocain et Marocaine la possibilité de s’épanouir pleinement. C’est un défi collectif qui nous concerne tous : parents, enseignants, responsables politiques, société civile.
C’est à nous tous qu’il incombe de transformer ce rêve en réalité. Car c’est dans le regard que nous portons sur notre jeunesse, dans la main que nous lui tendons, que se dessine l’avenir de notre nation.