Ils sont attachés à la mère patrie, fiers de leur identité et désirent s’engager pour le rayonnement du Maroc. Ce sont les 5,6 millions de Marocains du Monde (MDM) qui, même à la troisième et quatrième génération d’immigration, restent liés à leur pays d’origine. Ce que nous a démontré le parcours exceptionnel de l’équipe nationale en Coupe du Monde, est que notre diaspora n’est pas seulement une importante manne financière pour les caisses de l’Etat, mais également un incroyable vivier de talents et de compétences prêts à servir le Royaume. Mais pour mieux les servir, protéger leurs droits, et en faire des citoyens marocains à part entière, un changement de perception est indispensable au niveau institutionnel. C’est ce que recommande le CESE, dans son dernier avis intitulé “Renforcer le lien intergénérationnel entre les Marocain(e)s du Monde et le Maroc”.
La consultation effectuée par l’institution fait ressortir malheureusement des tares bien connues et confirmées plusieurs fois, notamment par un rapport parlementaire de février 2021 : la bureaucratie et la mauvaise qualité de service des consulats.
Pour un papier administratif simple comme l’acte de naissance, nos concitoyens aux quatre coins du monde se trouvent confrontés à une administration consulaire mal adaptée, lente et dépassée par le nombre de dossiers à traiter. L’incompréhension est totale, surtout pour des MDM ayant grandi dans des contrées où le service public est irréprochable. L’image du Maroc de leurs origines se trouve ainsi écornée par cette confrontation avec la réalité d’une administration archaïque.
Le CESE recommande, entre autres, la digitalisation et le retour d’un ministère délégué chargé des MDM. S’elles pourraient constituer des “quick wins”, ces solutions doivent surtout s’inscrire dans une stratégie plus large, avec ses propres moyens et sa propre vision, résolument tournée vers notre diaspora. Les images de la ferveur des Marocains dans les grandes villes européennes et américaines durant la Coupe du Monde, est l’argument ultime de l’amour inconditionnel que portent ces MDM au pays. A nous de leur rendre la pareille.
La consultation effectuée par l’institution fait ressortir malheureusement des tares bien connues et confirmées plusieurs fois, notamment par un rapport parlementaire de février 2021 : la bureaucratie et la mauvaise qualité de service des consulats.
Pour un papier administratif simple comme l’acte de naissance, nos concitoyens aux quatre coins du monde se trouvent confrontés à une administration consulaire mal adaptée, lente et dépassée par le nombre de dossiers à traiter. L’incompréhension est totale, surtout pour des MDM ayant grandi dans des contrées où le service public est irréprochable. L’image du Maroc de leurs origines se trouve ainsi écornée par cette confrontation avec la réalité d’une administration archaïque.
Le CESE recommande, entre autres, la digitalisation et le retour d’un ministère délégué chargé des MDM. S’elles pourraient constituer des “quick wins”, ces solutions doivent surtout s’inscrire dans une stratégie plus large, avec ses propres moyens et sa propre vision, résolument tournée vers notre diaspora. Les images de la ferveur des Marocains dans les grandes villes européennes et américaines durant la Coupe du Monde, est l’argument ultime de l’amour inconditionnel que portent ces MDM au pays. A nous de leur rendre la pareille.
Soufiane CHAHID
