Le texte constitutionnel voulu par le chef d’État tunisien Kaïs Saïed est entré en vigueur il y a une semaine, après la proclamation définitive des résultats par l’instance chargée des élections.
Dans son éditorial du 22 août, Nizar Bahloul, rédacteur en chef du site d’information indépendant Business News, fustige un style fantaisiste, rapporte Courrier International. Contrairement aux sobres numéros habituels du Journal officiel, celui proclamant la nouvelle Constitution a utilisé des couleurs, et le texte même a été “publié avec une police semblable à celles utilisées par les grands calligraphes arabes”.
Par ailleurs, ce qui horripile davantage l’éditorialiste, ce sont les “erreurs” qui se sont glissées dans la dernière mouture publiée au Journal officiel, malgré une première révision opérée la veille du scrutin référendaire du 25 juillet dernier.
“La première mouture de cette Constitution, diffusée le 30 juin, comportait quelque 46 fautes de différents types. La dernière mouture n’a pas échappé aux fautes et aux coquilles, mais aussi à ces formules alambiquées qui offrent une multiplicité de lectures”.
Si tant de fautes ont pu se glisser dans le texte, c’est sans doute que celui-ci est l’œuvre d’un seul homme, Kaïs Saïed, qui y a “imposé sa lecture et sa vision propre de la Tunisie. C’est donc tout à fait normal que l’œuvre d’un seul homme comporte des erreurs et des fautes”, indique Business News.
Dans son éditorial du 22 août, Nizar Bahloul, rédacteur en chef du site d’information indépendant Business News, fustige un style fantaisiste, rapporte Courrier International. Contrairement aux sobres numéros habituels du Journal officiel, celui proclamant la nouvelle Constitution a utilisé des couleurs, et le texte même a été “publié avec une police semblable à celles utilisées par les grands calligraphes arabes”.
Par ailleurs, ce qui horripile davantage l’éditorialiste, ce sont les “erreurs” qui se sont glissées dans la dernière mouture publiée au Journal officiel, malgré une première révision opérée la veille du scrutin référendaire du 25 juillet dernier.
“La première mouture de cette Constitution, diffusée le 30 juin, comportait quelque 46 fautes de différents types. La dernière mouture n’a pas échappé aux fautes et aux coquilles, mais aussi à ces formules alambiquées qui offrent une multiplicité de lectures”.
Si tant de fautes ont pu se glisser dans le texte, c’est sans doute que celui-ci est l’œuvre d’un seul homme, Kaïs Saïed, qui y a “imposé sa lecture et sa vision propre de la Tunisie. C’est donc tout à fait normal que l’œuvre d’un seul homme comporte des erreurs et des fautes”, indique Business News.