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Actu Maroc

Trois questions à Alaedine Belhouari, co-fondateur de Hasta Maroc « Hasta Maroc veut devenir le proxy du marché marocain de l’occasion »


Rédigé par Mina ELKHODARI Mardi 27 Février 2024

Casablanca a connu, début février, l’organisation de la première opération de vente aux enchères des véhicules d’occasion. Un nouveau concept introduit par Hasta Maroc dont les fondateurs sont déterminés à révolutionner ce marché vierge. Après avoir réalisé une dizaine de transactions sur une cinquantaine de voitures, Hasta Maroc vise à atteindre les 500 véhicules vendus par mois à partir de juin.



  • En quoi consiste ce nouveau concept de vente et quelle est sa valeur ajoutée pour le marché industriel ?
 
-Nous créons une machine de liquidité dans le marché du véhicule d’occasion marocain. On est spécialisé dans la revente des véhicules pour les entreprises. Ces dernières ont l'opportunité, chaque semaine, à travers l’enchère HASTA, d’obtenir le juste prix pour chacun de leurs véhicules.
 
Nos enchères sont à l’américaine. C’est un concept prouvé dans tous les marchés du monde. Le but est d’apporter un maximum de transparence tant pour l’acheteur au niveau de l’état du véhicule que pour le vendeur au niveau du prix obtenu.
 
Nous vendons tous types de véhicules. Des petites citadines, des voitures haut de gamme, des utilitaires. Aux deux extrêmes, nous avons des véhicules quasi-neufs, qui étaient des modèles d’exposition chez les concessionnaires, et des véhicules de location qui approchent les 600.000 km.
 
  • Une bonne partie de Marocains ne fait pas encore confiance en l’e-commerce, et encore moins, en les enchères par internet. Ce paramètre n’entrave-t-il pas votre activité ?
 
-Nous avons un modèle hybride qui permet de bénéficier de tous les avantages du présentiel et du digital. Nos acheteurs peuvent venir inspecter les véhicules en personne à notre dépôt, à n’importe quel moment avant l’enchère. Nous mettons à disposition également des images haute résolution et des rapports d’expertise pour chaque véhicule. Le jour de l’enchère, les enchérisseurs peuvent venir en personne ou participer depuis le confort de chez eux, toutes les offres étant synchronisées en temps réel.
 
Les identités des enchérisseurs ne sont pas rendues publiques, seul notre contrôle interne détient l’accès à ce type d’information. Quant au paiement des véhicules, cela se passe offline. Ceci permet une plus grande flexibilité au niveau des préférences de paiement des entreprises qui vendent leurs véhicules.
 
 
  • Quelles sont les ambitions futures de Hasta Maroc?
 
-Nous voulons créer un maximum de liquidité sur le marché pour les professionnels. Il faut que chaque semaine, tout véhicule nécessitant d’être vendu puisse obtenir son juste prix, en fonction de son état exact. Il faut également que chaque acheteur puisse y trouver son compte.
 
Nous avons une capacité actuelle de 150 véhicules présentés aux enchères, par semaine, que nous pouvons augmenter à 400 dans l’espace de quelques semaines. Pour l’instant, nous visons les 500 unités vendues par mois, à partir de juin.
 
Actuellement, il n’y a pas d’Argus au Maroc. Mais à terme, nous voudrions prendre ce rôle et être le proxy du marché marocain de l’occasion.








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