Mais pourquoi toute cette mise en scène ? On n’avait qu’à organiser la cérémonie comme d’habitude, avec la présence des trois finalistes et la proclamation du vainqueur, connu d’avance, sous les applaudissements. Au Maroc, nous croyions fermement aux chances de Hakimi, et ce, pour plusieurs raisons :
- Pour la première fois, un joueur arabo-maghrébin aurait remporté le trophée ;
- Il devait bénéficier du vote de l’Afrique et de l’Asie à travers les pays arabes ;
- L’appui du président de la FFF, M. Diallo, d’origine africaine, et de M. Al-Khelaïfi, arabe comme Hakimi.
En principe, l’affaire semblait réglée et nous nous préparions à fêter l’événement. Mais hélas, les choses ont pris une tournure malheureuse.
Au lieu de viser la première place, Hakimi s’est retrouvé sixième. Pour justifier la présence d’un « grand nom » sur le podium, on a fabriqué un scénario ridicule, reléguant Hakimi au sixième rang, ce qui a suscité la moquerie du monde entier.
Cette fois-ci, pour éviter sa présence à la cérémonie, on a même reporté un match de championnat à l’heure même de l’événement — du jamais vu. La FFF n’a jamais repoussé un match pour cause d’orage, mais pour cette occasion, il fallait occuper Hakimi ailleurs.
Au lieu de viser la première place, Hakimi s’est retrouvé sixième. Pour justifier la présence d’un « grand nom » sur le podium, on a fabriqué un scénario ridicule, reléguant Hakimi au sixième rang, ce qui a suscité la moquerie du monde entier.
Cette fois-ci, pour éviter sa présence à la cérémonie, on a même reporté un match de championnat à l’heure même de l’événement — du jamais vu. La FFF n’a jamais repoussé un match pour cause d’orage, mais pour cette occasion, il fallait occuper Hakimi ailleurs.
Des statistiques qui ne trompent pas !
Comment Dembélé a-t-il eu le Ballon d’Or alors que les chiffres ne plaident pas pour lui ?
Sept saisons au FC Barcelone, 100 matchs ratés (l’équivalent de deux saisons) et un record maximal de 14 buts. Dernière saison au Barça : 0 but. Première au PSG : 6 buts.
Cette année, par « miracle », 33 buts — en grande partie grâce aux passes décisives de Hakimi.
Hakimi, lui, a marqué 13 buts décisifs (finales, demi-finales…) tout en sauvant le PSG dans des moments critiques.
Sur le plan international, Dembélé a disputé 57 matchs depuis 2016, inscrit seulement 7 buts et raté deux saisons entières pour blessures. Et pourtant, c’est lui qui a été sacré.
Le scandale du Trophée Yachine
Même scénario pour le Trophée Yachine : Bono, brillant avec une saison conclue en apothéose lors de la Coupe du monde des clubs, n’a fini que 5e. Le prix est allé à Donnarumma, viré du PSG pour rendement insuffisant. Une aberration de plus.
Le rôle trouble d’Al-Khelaïfi
Au lieu de défendre Hakimi, son président Al-Khelaïfi a crié partout — notamment sur BeInSports — que Dembélé méritait le Ballon d’Or. Un comble quand deux de ses joueurs concouraient pour la distinction !
Tout président soucieux de la cohésion de son équipe aurait évité de semer la discorde dans son vestiaire. Mais Al-Khelaïfi, empêtré dans ses multiples affaires de corruption, n’a pas hésité à manœuvrer contre Hakimi, allant jusqu’à interdire à ses journalistes de citer son nom.
Un Ballon d’Or discrédité
Cette mascarade met en lumière les véritables décideurs :
- Les sponsors, véritables maîtres du scrutin, le vote officiel n’étant qu’un leurre ;
- La FFF, qui a arrangé le calendrier pour servir les organisateurs ;
- Al-Khelaïfi, plus intéressé par ses propres affaires que par l’équité sportive ;
- « France Football », jadis « la Bible du football », tombée dans le business et la manipulation, loin de l’esprit de Jacques Ferran ou Gabriel Hanot ;
- Les diffuseurs, complices en acceptant d’écourter et de manipuler la cérémonie.
Un trophée vidé de sa valeur
Comme l’a souligné Cristiano Ronaldo, le Ballon d’Or a perdu beaucoup de sa valeur. L’édition 2025 restera comme un tournant négatif, non pas à cause du lauréat, mais à cause des injustices criantes dans le classement : Hakimi (6e), Kane (13e), Haaland (26e), Van Dijk (28e) méritaient bien mieux que Dembélé ou ce mystérieux Vitinha classé 3e.
Lamine Yamal, dauphin de Dembélé, aurait été un choix plus logique. Pedri (11e) et Fabian Ruiz (24e) sont inexplicablement loin derrière. Salah (4e) et Raphinha (5e) auraient largement mérité le podium.
Le Ballon d’Or 2025 n’a pas récompensé le mérite sportif mais les lobbies, les sponsors et les manipulations en coulisses.
Hakimi, victime d’une mascarade, devrait songer à quitter le PSG et la France pour rejoindre un club où son talent sera reconnu à sa juste valeur. Quant aux supporters marocains, ils sont en droit de tourner le dos à BeInSports et à un trophée désormais vidé de son prestige.
Ballon d’Or : De la gloire à la dévalorisation
Créé en 1956 par le magazine « France Football », le Ballon d’Or est attribué chaque année au meilleur joueur de football. Appelé lors de ses débuts « Ballon d’Or France Football », il était décerné par un jury international composé de journalistes sportifs spécialistes du football.
En 2010, « France Football » s’associe à la FIFA pour créer le « FIFA Ballon d’Or ». Le jury change alors de composition : il sera désormais constitué des capitaines des sélections nationales, des sélectionneurs et des journalistes. En septembre 2016, ce partenariat s’arrête, le trophée reprend son appellation originale et les votes redeviennent l’apanage des journalistes. Depuis la saison 2021-2022, le Ballon d’Or est attribué à la fin de chaque saison, et non plus en fin d’année civile comme auparavant.
À l’origine, le prix était réservé uniquement aux joueurs européens. En 1995, les critères d’éligibilité sont élargis à tous les joueurs évoluant dans un championnat européen. C’est ainsi que le Libérien Georges Weah fut sacré la même année. En 2007, « France Football » ouvre définitivement le trophée à tous les joueurs du monde, quelle que soit leur nationalité ou le championnat dans lequel ils évoluent. En 2018, le Ballon d’Or féminin voit le jour.
Aux débuts, le trophée récompensait les footballeurs uniquement selon des critères sportifs. En 1956, le Britannique Stanley Matthews fut sacré, suivi en 1957 par Alfredo Di Stefano et en 1958 par Raymond Kopa. Tous sont aujourd’hui considérés comme des légendes du football, et personne ne contestait ces choix.
Cependant, à partir des années 2000, l’influence de l’argent, du business, des sponsors et des agents a commencé à peser sur les décisions, entraînant des choix contestés, comme celui de Kaka en 2007. Ce dernier fut sacré alors que Ronaldinho terminait seulement 12e, Didier Drogba 4e, Messi 3e et Cristiano Ronaldo 2e.
De 2008 à 2023, le trophée a été dominé par deux géants du football : Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, au point qu’on croyait le Ballon d’Or devenu leur propriété exclusive.
Mais en 2024, un nouveau scénario inattendu survient : l’Espagnol Rodri (Manchester City) est sacré au détriment de Vinicius Junior (2e), Erling Haaland (5e), Lamine Yamal (8e), Toni Kroos (9e) et Harry Kane (10e).
En 2025, la polémique s’amplifie. Le trophée est attribué à un joueur souvent blessé, qui a passé l’équivalent de deux saisons à l’infirmerie depuis son arrivée à Barcelone. De plus, Vitinha termine sur le podium, tandis qu’Achraf Hakimi, auteur d’une saison exceptionnelle avec des buts décisifs en Ligue des Champions, n’est classé que 6ᵉ. La surprise fut encore plus grande avec la 7e place attribuée à Cole Palmer, pourtant remplaçant à Chelsea et en équipe nationale d’Angleterre, malgré deux buts en finale de Coupe du monde des clubs.
Ces choix ont déclenché un tollé général, dévalorisant un trophée qui avait sacré des légendes comme Di Stefano, Kopa, Cruyff, Beckenbauer ou Van Basten. En 2024 et 2025, France Football est accusé de plier face aux sponsors, franchissant la limite entre prestige et absurdité.
Il est temps que la FIFA réagisse et instaure un prix récompensant les footballeurs, clubs et sélections selon des critères purement sportifs, avec un jury fiable, pour redorer l’image du football.
En 2010, « France Football » s’associe à la FIFA pour créer le « FIFA Ballon d’Or ». Le jury change alors de composition : il sera désormais constitué des capitaines des sélections nationales, des sélectionneurs et des journalistes. En septembre 2016, ce partenariat s’arrête, le trophée reprend son appellation originale et les votes redeviennent l’apanage des journalistes. Depuis la saison 2021-2022, le Ballon d’Or est attribué à la fin de chaque saison, et non plus en fin d’année civile comme auparavant.
À l’origine, le prix était réservé uniquement aux joueurs européens. En 1995, les critères d’éligibilité sont élargis à tous les joueurs évoluant dans un championnat européen. C’est ainsi que le Libérien Georges Weah fut sacré la même année. En 2007, « France Football » ouvre définitivement le trophée à tous les joueurs du monde, quelle que soit leur nationalité ou le championnat dans lequel ils évoluent. En 2018, le Ballon d’Or féminin voit le jour.
Aux débuts, le trophée récompensait les footballeurs uniquement selon des critères sportifs. En 1956, le Britannique Stanley Matthews fut sacré, suivi en 1957 par Alfredo Di Stefano et en 1958 par Raymond Kopa. Tous sont aujourd’hui considérés comme des légendes du football, et personne ne contestait ces choix.
Cependant, à partir des années 2000, l’influence de l’argent, du business, des sponsors et des agents a commencé à peser sur les décisions, entraînant des choix contestés, comme celui de Kaka en 2007. Ce dernier fut sacré alors que Ronaldinho terminait seulement 12e, Didier Drogba 4e, Messi 3e et Cristiano Ronaldo 2e.
De 2008 à 2023, le trophée a été dominé par deux géants du football : Lionel Messi et Cristiano Ronaldo, au point qu’on croyait le Ballon d’Or devenu leur propriété exclusive.
Mais en 2024, un nouveau scénario inattendu survient : l’Espagnol Rodri (Manchester City) est sacré au détriment de Vinicius Junior (2e), Erling Haaland (5e), Lamine Yamal (8e), Toni Kroos (9e) et Harry Kane (10e).
En 2025, la polémique s’amplifie. Le trophée est attribué à un joueur souvent blessé, qui a passé l’équivalent de deux saisons à l’infirmerie depuis son arrivée à Barcelone. De plus, Vitinha termine sur le podium, tandis qu’Achraf Hakimi, auteur d’une saison exceptionnelle avec des buts décisifs en Ligue des Champions, n’est classé que 6ᵉ. La surprise fut encore plus grande avec la 7e place attribuée à Cole Palmer, pourtant remplaçant à Chelsea et en équipe nationale d’Angleterre, malgré deux buts en finale de Coupe du monde des clubs.
Ces choix ont déclenché un tollé général, dévalorisant un trophée qui avait sacré des légendes comme Di Stefano, Kopa, Cruyff, Beckenbauer ou Van Basten. En 2024 et 2025, France Football est accusé de plier face aux sponsors, franchissant la limite entre prestige et absurdité.
Il est temps que la FIFA réagisse et instaure un prix récompensant les footballeurs, clubs et sélections selon des critères purement sportifs, avec un jury fiable, pour redorer l’image du football.