Le Maroc est-il en train de briser le plafond de verre de sa croissance ? À en croire les dernières projections de Bank Al-Maghrib (BAM), tous les indicateurs sont au vert pour une année aux résultats plus qu’encourageants. Suite à sa réunion trimestrielle ce 24 juin, la Banque centrale a considérablement relevé ses perspectives de croissance du PIB, en les faisant passer de 3,9 % à 4,6 % en 2025.
Cette accélération de la croissance s’explique en partie par un ciel plus clément que lors des cinq dernières années, la valeur ajoutée agricole devant augmenter de 5 % en 2025, sur la base d’une récolte céréalière estimée à 44 millions de quintaux. À cela s’ajoutent les bonnes performances des autres secteurs économiques, notamment le tourisme, l’industrie, le BTP… entre autres.
Pour ce qui est de l’emploi, le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 13,7 % au premier trimestre 2024 à 13,3 % à la même période de cette année. À l’exception de l’agriculture, qui a accusé une nouvelle perte de 72.000 emplois, les autres secteurs ont tous enregistré des créations : 216.000 postes dans les services, 83.000 dans l’industrie, et 52.000 dans le BTP.
Si les chiffres sont prometteurs, il convient de rappeler que, bien que le Maroc bénéficie d’une stabilité devenue rare à l’échelle mondiale, il n’évolue pas en vase clos. Dépendant entièrement de l’étranger pour son approvisionnement en hydrocarbures et largement ouvert au commerce international, il reste vulnérable aux bouleversements géopolitiques actuels, dont les répercussions pourraient s’avérer particulièrement néfastes.
Par ailleurs, même avec une croissance de 4,6 %, le Maroc reste encore loin de l’objectif de la moyenne annuelle de 6 % fixé par le Nouveau Modèle de Développement, seul rythme capable de garantir une véritable émergence du pays. Libérer la croissance reste le seul levier capable de générer des emplois à un rythme soutenu, de sortir le pays de l’ornière du sous-développement et lui offrir les marges budgétaires nécessaires pour investir dans les secteurs sociaux, tels que l’Éducation et la Santé.
Cette accélération de la croissance s’explique en partie par un ciel plus clément que lors des cinq dernières années, la valeur ajoutée agricole devant augmenter de 5 % en 2025, sur la base d’une récolte céréalière estimée à 44 millions de quintaux. À cela s’ajoutent les bonnes performances des autres secteurs économiques, notamment le tourisme, l’industrie, le BTP… entre autres.
Pour ce qui est de l’emploi, le taux de chômage a légèrement reculé, passant de 13,7 % au premier trimestre 2024 à 13,3 % à la même période de cette année. À l’exception de l’agriculture, qui a accusé une nouvelle perte de 72.000 emplois, les autres secteurs ont tous enregistré des créations : 216.000 postes dans les services, 83.000 dans l’industrie, et 52.000 dans le BTP.
Si les chiffres sont prometteurs, il convient de rappeler que, bien que le Maroc bénéficie d’une stabilité devenue rare à l’échelle mondiale, il n’évolue pas en vase clos. Dépendant entièrement de l’étranger pour son approvisionnement en hydrocarbures et largement ouvert au commerce international, il reste vulnérable aux bouleversements géopolitiques actuels, dont les répercussions pourraient s’avérer particulièrement néfastes.
Par ailleurs, même avec une croissance de 4,6 %, le Maroc reste encore loin de l’objectif de la moyenne annuelle de 6 % fixé par le Nouveau Modèle de Développement, seul rythme capable de garantir une véritable émergence du pays. Libérer la croissance reste le seul levier capable de générer des emplois à un rythme soutenu, de sortir le pays de l’ornière du sous-développement et lui offrir les marges budgétaires nécessaires pour investir dans les secteurs sociaux, tels que l’Éducation et la Santé.