Malgré la crise sanitaire, l’activité portuaire du Royaume s’est montrée résiliente en poursuivant les flux de commerce et en maintenant les chaînes logistiques stratégiques. En effet, avec un volume global de 91 millions de tonnes (MT), les flux des marchandises ayant transité par les ports gérés par l’ANP, au titre de l’année 2021, affichent une hausse de 3,5% par rapport à l’année 2019. Par rapport à l’année 2020, qui a été une année exceptionnelle, marquée par des importations massives pour la constitution des stocks de sécurité pour les céréales et les aliments de bétail, l’activité des ports gérés par l’ANP a marqué en 2021 une légère baisse de 1,6%. Contactée par nos soins, Sanaa El Amrani, directrice des Ports et du Domaine public maritime au sein du ministère de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, a déclaré que « la légère baisse constatée n’est en effet qu’un retour à la normale par rapport à une année 2021 considérée comme exceptionnelle vu qu’elle était marquée par des importations massives pour la constitution des stocks stratégiques de sécurité pour les céréales et les aliments de bétail ». Elle précise ainsi que la baisse affichée n’est pas alarmante en comparaison avec 2019, mais plutôt un simple retour à la normale.
Casablanca en haut du podium
Les ports de la région CasablancaSettat ont représenté en 2021 plus de 75% du trafic global des ports gérés par l’ANP avec une concentration des échanges autour des ports de Casablanca et Jorf Lasfar qui ont assuré le transit de 64 MT, soit 70,5% des volumes. Ainsi, le port de Jorf Lasfar a confirmé sa première place avec une quote-part d’environ 39% du trafic global, fait savoir l’ANP, notant que ce port, qui a assuré le transit de 35,1 millions de tonnes au terme de l’année 2021, a enregistré une baisse de 5,4% des volumes manipulés par rapport à l’année dernière. Et d’expliquer que cette tendance baissière est due essentiellement à la baisse du trafic des engrais (-8,8%), du charbon (-3,3%), du soufre (-9,1%), des céréales (-16,5%) et de l’ammoniac (-12,9%), relevant que les exportations de l’acide phosphorique ont marqué, cependant, une hausse de 19,4% avec un volume d’environ 1,9 million de tonnes, tandis que le trafic du gasoil a enregistré une hausse de 10,5%, totalisant un volume de 2,1 millions de tonnes. S’agissant du port de Casablanca, 2ème en termes de quote-part (environ 32% du trafic global), il a assuré le transit de 29 MT à fin décembre 2021, souligne l’ANP, notant que par rapport à la même période de l’année dernière, ce port a enregistré une baisse de 4,3%. Cette tendance s’explique principalement par la forte baisse des importations des céréales (-21,5%), des phosphates (-5,3%) et des aliments de bétail (-18,2%), fait savoir l’ANP, notant que les trafics des conteneurs et du sucre ont marqué, toutefois, des hausses respectives de +4,7% et +12,2%, avec des volumes respectifs de 1,1 MEVP et 1,5 MT. En ce qui concerne le port de Mohammedia (5,2% du trafic global), il a marqué, pour la première fois depuis 2017, un renversement de la tendance baissière ayant caractérisé les volumes transitant par ce port. Ainsi, l’activité de ce port a enregistré un rebond de 4,9% au titre de l’année 2021, induite essentiellement par la hausse des importations du gasoil de 12,4%, totalisant un volume de 2,3 millions de tonnes, détaille l’Agence Nationale des Ports, relevant que le trafic du butane a marqué, cependant, une baisse de 2,7%, avec un volume de 1,3 MT. Face à cette domination des ports de la métropole et afin d’assurer un meilleur équilibre de l’activité portuaire entre les différentes régions du Royaume, Sanaa El Amrani nous affirme que « la stratégie portuaire nationale a prévu la réalisation des projets importants pour l’adaptation de l’extension des ports existants, mais aussi la construction de nouveaux ports tels que celui de Nador West Med au niveau de l’Oriental et de Dakhla Atlantique ».
Casablanca en haut du podium
Les ports de la région CasablancaSettat ont représenté en 2021 plus de 75% du trafic global des ports gérés par l’ANP avec une concentration des échanges autour des ports de Casablanca et Jorf Lasfar qui ont assuré le transit de 64 MT, soit 70,5% des volumes. Ainsi, le port de Jorf Lasfar a confirmé sa première place avec une quote-part d’environ 39% du trafic global, fait savoir l’ANP, notant que ce port, qui a assuré le transit de 35,1 millions de tonnes au terme de l’année 2021, a enregistré une baisse de 5,4% des volumes manipulés par rapport à l’année dernière. Et d’expliquer que cette tendance baissière est due essentiellement à la baisse du trafic des engrais (-8,8%), du charbon (-3,3%), du soufre (-9,1%), des céréales (-16,5%) et de l’ammoniac (-12,9%), relevant que les exportations de l’acide phosphorique ont marqué, cependant, une hausse de 19,4% avec un volume d’environ 1,9 million de tonnes, tandis que le trafic du gasoil a enregistré une hausse de 10,5%, totalisant un volume de 2,1 millions de tonnes. S’agissant du port de Casablanca, 2ème en termes de quote-part (environ 32% du trafic global), il a assuré le transit de 29 MT à fin décembre 2021, souligne l’ANP, notant que par rapport à la même période de l’année dernière, ce port a enregistré une baisse de 4,3%. Cette tendance s’explique principalement par la forte baisse des importations des céréales (-21,5%), des phosphates (-5,3%) et des aliments de bétail (-18,2%), fait savoir l’ANP, notant que les trafics des conteneurs et du sucre ont marqué, toutefois, des hausses respectives de +4,7% et +12,2%, avec des volumes respectifs de 1,1 MEVP et 1,5 MT. En ce qui concerne le port de Mohammedia (5,2% du trafic global), il a marqué, pour la première fois depuis 2017, un renversement de la tendance baissière ayant caractérisé les volumes transitant par ce port. Ainsi, l’activité de ce port a enregistré un rebond de 4,9% au titre de l’année 2021, induite essentiellement par la hausse des importations du gasoil de 12,4%, totalisant un volume de 2,3 millions de tonnes, détaille l’Agence Nationale des Ports, relevant que le trafic du butane a marqué, cependant, une baisse de 2,7%, avec un volume de 1,3 MT. Face à cette domination des ports de la métropole et afin d’assurer un meilleur équilibre de l’activité portuaire entre les différentes régions du Royaume, Sanaa El Amrani nous affirme que « la stratégie portuaire nationale a prévu la réalisation des projets importants pour l’adaptation de l’extension des ports existants, mais aussi la construction de nouveaux ports tels que celui de Nador West Med au niveau de l’Oriental et de Dakhla Atlantique ».
